Le président du Conseil espagnol Pedro Sánchez, s’était rendu mercredi dernier au Maroc, pour tenter de diminuer les conséquences des représailles de l’Algérie, sur sa personne et son gouvernement dont le ministre des affaires étrangères José Manuel Albares, déclaré implicitement persona non grata à Alger. Président du Parti socialiste espagnol PSOE, Pedro Sanchez,un supposé démocrate, progressiste et de gauche, prenait une photo serrant la main d’un dictateur, un satrape, Mohamed VI. Ce dernier ne lui avait même pas accordé l’opportiunité de déjeuner avec lui, comme il a été annoncé auparavant.
ll y a quelques semaines à l’occasion de sa visite en Egypte,Pedro Sanchez avait tenu une conférence de presse au poste frontalier de Rafah, dénonçant l’agression sioniste , l’occupation des territoires palestiniens, laironnant la légalité internationale, les droits de l’homme et les résolutions des Nations Unies.ll n’y a rien de pire que de se vanter de qualités que, après tout, vous n’avez jamais eues. Et c’est précisément ce que le chef du gouvernement espagnol a voulu démontrer en posant avec le roitelet alaouite, sachant que le discours prononcé au poste frontalier de Rafah sur la légalité internationale, les droits de l’homme et les résolutions des Nations Unies a disparu.
Devant son hôte roitelet ,occupant des territoires sahraouis, Pedro Sanchez a enlevé son gilet pare-balles. de moralité, et a omis que le régime du Makhzen viole au Sahara Occidental occupé les mêmes principes qu’il défend habituellement avec tant de zèle sous d’autres latitudes.
Et même si Sánchez n’a pas l’habitude de mentir, mais plutôt de changer d’avis, concernant le Sahara Occidental , deux ans plus tard, il n’a pas réussi à réparer son incompréhensible violation de la légalité et du droit international et continue de défendre une solution illégale basée sur une prétendue autonomie, sans offrir au peuple sahraoui la possibilité, comme le prévoient de nombreuses résolutions des Nations Unies, d’organiser un référendum d’autodétermination.
Sánchez a fouillé la plaie et a donné quelques centimètres supplémentaires au chantage marocain
Et avec la photo de ce mercredi, Sánchez a creusé la blessure, a cédé quelques centimètres de plus au chantage marocain et a détruit toute trace d’être un acteur pertinent pour une solution juste, légale et libre pour les Sahraouis.
