L’affaire de la consommation des fraises importées du Maroc et ses liens avec l’apparition des cas d’hépatite A dans plusieurs régions en Espagne, n’a pas encore livré tous ses secrets et a mis au devant de la scène le processus de contrôle des produits agro-alimentaires.
L’affaire de la consommation des fraises importées du Maroc et ses liens avec l’apparition des cas d’hépatite A dans plusieurs régions en Espagne, n’a pas encore livré tous ses secrets et a mis au devant de la scène le processus de contrôle des produits agro-alimentaires.
Ainsi, le Coordonnateur des organisations paysannes et d’élevage d’Andalousie (COAG-A) a exigé la semaine dernière, l’arrêt immédiat des importations de fraises et autres produits frais en provenance du Maroc, après les mises en garde des services sanitaires ibériques, à l’exemple du système Rasff (Rapid Alert System Feed and Food) qui avait indiqué que des fraises du Maroc infectées par le virus de l’hépatite A étaient entrées sur le marché espagnol avec le virus de l’hépatite A, ce qui représente un risque grave pour la santé.
Cette mise en garde s’ajoute aux « 47 alertes sanitaires sur les importations en provenance du Maroc au cours de l’année dernière, dont 30 notifiées par l’Espagne » .
Selon COAG Andalucía, l’entrée de ces produits contaminés est due au fait que seulement « entre 1% et 5% des produits agroalimentaires importés sont analysés » et, pire encore, selon eux, « ils ne le sont pas ». Ils attendent les résultats pour lancer la marchandise sur le marché, alors les consommateurs achètent ces produits contaminés sans le savoir. » «C’est clairement une atteinte à la santé publique que permet le protocole actuel. « C’est absurde », a souligné l’association dans des communiqués recueillis par Europa Press.
Par « chance », les fraises contaminées par le Norovirus GII n’ont pas été commercialisées, comme l’a souligné la présidente du gouvernement d’Andalousie, Juanma Moreno, puisque le distributeur de ce produit a été localisé à temps. Il s’agit de 1 500 kilos de fraises qui sont entrés à Algésiras le 19 février. Selon la version que l’importateur a donnée à la Commission, il les a fait vendre, mais l’acheteur ne les a finalement pas pris et ils sont devenus mauvais, c’est pourquoi ils n’ont pas été distribués au consommateur.
Après les fraises, l’huile d’olive
Les mises en garde des autorités sanitaires espagnoles coïncident avec la grande colère des agriculteurs ibériques qui dénoncent la concurrence déloyale imposée à leurs produits par l’importation des produits agricoles marocains . Ainsi, une campagne vient d’être lancée par les agriculteurs espagnols sur les réseaux sociaux contre les produits importés du Maroc en raison de la concurrence déloyale à laquelle ils sont confrontés avec ces produits qui ne répondent pas aux exigences imposées par l’Union européenne.
Entre les boycotts qui ont été présentés sur les réseaux sociaux et la destruction du produit marocain que l’on a vu sur les routes d’Espagne, un boycott de la marque d’huile d’olive Carbonell commence également.
Dans lac foulée de l’affaire des fraises, c’est l’huile d’olive importée du Maroc, qui prend le relais via une campagne de boycott. Sur les réseaux, vous pouvez voir comment les utilisateurs expliquent les différences entre l’huile produite avec des olives espagnoles et avec des produits marocains, de cette manière, les citoyens qui rejoignent la campagne de boycott pourront connaître l’origine des bouteilles, selon leur présentation. . , et commencer à placer le produit national au-dessus du produit étranger qui ne subit aucun type de vérification.
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