L’annonce de l’émission d’un mandat d’arrêt international par la Cour Pénale Internationale CPI, visant le sioniste génocidaire Benjamin Netanyahou et ses lieutenants de l’armée sioniste, n’a pas laissé indifférent la presse internationale, qui revient avec plus de détails sur les pratiques d’intimidations et de menaces à l’égard de l’actuel procureur Karim Khan et son prédécesseur, la Procureure Fatou Bensouda.
Selon une enquête conjointe du Guardian et de +972Mag, publiée ce mardi 28 mai, l’entité sioniste s’est illustrée durant une décennie via ses services de renseignements et d’espionnage du Mossad à pirater, diffamer et menacer les deux hauts responsables de cette instance juridique internationale.
Grâce aux opérations de surveillance et de piratage menées par le Mossad, le génocidaire premier ministre de l’entité sioniste,Benyamin Netanyahou a reçu des informations approfondies sur les plans du procureur de la CPI à son égard.
D’ailleurs, le génocidaire Netanyahou était « obsédé » par les interceptions en provenance du tribunal obtenues par le Mossad, le Shin Bet , Aman et la division de cyber-renseignement, l’unité 8200 .
Les informations obtenues ont été partagées avec les ministères sionistes de la Justice, des Affaires étrangères et des Affaires stratégiques.
Karim Khan a fait allusion aux pressions qu’il subissait de la part des sionistes lorsqu’il avait annoncé qu’il cherchait à poursuivre en justice Netanyahou, le ministre sioniste de la Défense Yoav Gallant .
« J’insiste sur le fait que toutes les tentatives visant à entraver, intimider ou influencer indûment les fonctionnaires de ce tribunal doivent cesser immédiatement », avait-il déclaré à l’époque, ajoutant que s’il y avait de nouvelles tentatives dans ce sens, « [s]on bureau n’hésiterait pas à agir ».
Washington applaudissait la CPI pour Poutine et le bannissait pour le génocidaire Netanyahou
Quand la CPI émettait un mandat d’arrêt international, visant le président russe Vladimir Poutine, dans la foulée de l’opération militaire spéciale en vue de dénazifier l’Ukraine, la Maison Blanche dirigée par les démocrates applaudissait au même titre que de nombreux républicains, alors que les occidentaux jubilaient et clamaient l’exécution du mandat en signe d’application du droit international et de justice. Ce qui n’est pas le cas avec le génocidaire Netanyahou, acteur principal dans l’extermination du peuple palestinien. Une extermination que recommande les USA, via leur véto au Conseil de Sécurité de l’ONU et leur campagne aujourd’hui visant la CPI. Une instance judiciaire créée uniquement selon toute vraisemblance pour juger les dirigeants africains et serbes.
Outre l’administration Biden, on note les menaces quotidiennes du lobby sioniste aux USA visant Karim Khan, et l’ensemble des magistrats de la CPI.
D’autre part, il faut noter que l’ancienne Procureure de la CPI, Fatouma Bensouda était la cible durant de longues années, de l’ancien patron du Mossad le sioniste Yossi Cohen avant même ‘ouverture d’une enquête en 2021.
Selon un témoignage, le sioniste Cohen aurait déclaré à Fatou Bensouda : « Vous devriez nous aider et nous laisser prendre soin de vous. Vous ne voulez pas vous lancer dans des activités qui pourraient compromettre votre sécurité ou celle de votre famille. »
Le Mossad a également surveillé de près la famille de Fatou Bensouda, obtenant des transcriptions d’enregistrements secrets de son mari dans le but de les utiliser pour la discréditer, affirment deux sources.
L’enquête de Bensouda s’est conclue par l’annonce la semaine écoulée par l’actuel procureur, Karim Khan, qu’il cherchait à obtenir des mandats d’arrêt contre de hauts dirigeants sionistes pour les crimes de guerre commis par l’armée sioniste pendant l’agression sioniste de la bande de Gaza.
Le sioniste Cohen aurait agi en tant que « messager officieux » du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahou lors de réunions secrètes avec Bensouda dans les années précédant sa décision d’ouvrir une enquête officielle en 2021. L’annonce de l’actuel procureur en chef de la CPI, Karim Khan, sur ses demandes de mandats d’arrêt contre le sioniste Benjamin Netanyahou, et son ministre de la Défense Yoav Gallant , est l’aboutissement de l’enquête lancée par Bensouda.
Sur ce registre, il faut noter que l’entité sioniste Israël bénéficié du soutien de Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo RDC, dans ses tentatives d’influencer Bensouda. L’article explique aussi que le sioniste Netanyahou était « obsédé » par l’interception des communications relatives à l’affaire, et que l’entité sionistel avait réussi à mettre la main sur les échanges de messages de plusieurs responsables de la Cour.