Par Abdelkader H
Le message envoyé le 21 mai 2024, par le Président Jupiter- Macron à destination des participants au dixième Forum Mondial de l’Eau, qui s’est tenu à Bali en Indonésie du 18 au 25 mai 2024, ayant pour thème « L’eau pour prospérité partagée », est très riche en hypocrisie, en dissimulations, en tromperies mais aussi en comédie de mauvais goût amère de la politique menée par le système français qu’il veut généraliser à la planète entière.
https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/05/21/forum-mondial-de-leau-de-bali
Il commence par regretter son absence à ce Forum sur l’eau, comme si sa présence coulait de source et indique que « la coopération transfrontalière pour la gestion de l’eau a donc toujours été un vecteur d’accélération de la paix ».
Celui qui bénéficie de l’appelation tant enviable du « Président des riches », serviteur du régime génocidaire des généraux de Tel Aviv, a dû s’imprégner du rapport parlementaire (N° 4070 du 13 décembre 2011) de la commission (constituée le 5 octobre 2010 ), des affaires étrangères sur « la géopolitique de l’eau », dont le rapporteur est Jean Glavany, qui avait recensé les points de tensions entre les Etats (Afrique, la Chine et le Tibet, l’Amérique Latine) à alimenter pour le plus grand bonheur des commanditaires militaires de l’OTAN.
Au passage, ce rapport qui évoquait explicitement cette situation comme étant « révélatrice d’un nouvel apartheid au Moyen-Orient » a été purgé de ce qui fâche le régime de Tel-Aviv.
https://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/13/rap-info/i4070/(index)/rapports-information/(archives)/index-information-comper
Avec le même positionnement « civilisateur », ce rapport de la commission parlementaire (A.E)sur la géopolitique de l’eau, qui n’apporte aucune solution pacifique quant aux bassins et aux aquifères transfrontaliers des pays du Sud visés (plus de 3 milliards de personnes sont concernés), oriente délibérément les puissants idéologues du chaos, en préméditant « la désagrégation d’Etats incapable d’assurer les besoins primaires de leur population ».
Dans sa communication du 21 mai 2024, le Président français, reprend presque la même rhétorique façonnée de civilisateur, éclairant les sous-Hommes, en précisant que « l’accès à l’eau est l’un des premiers facteurs d’indépendance et d’interdépendance entre les nations ».
En termes politique et géostratégique, l’usage de ce vocabulaire explicite les ingérences à venir des pays occidentaux, qui concentrent plus de 60 % des réserves d’eau douce mondiales, dans les pays du Sud.
C’est le rapport (N° 2433 enregistré le 6 avril 2010) de cette même commission parlementaire (des AE) relatif au projet de loi n° 2009, sur le droit relatif aux utilisations des cours d’eau internationaux à des fins autres que la navigation, présenté toujours par le socialiste Jean Glavany, que l’orientation politique et géostratégique (de ce bien commun qu’est l’eau) de la convention internationale de l’ONU (de 1997) est clairement décrite comme étant « au service d’une gouvernance mondiale de l’eau ».
https://www.assemblee-nationale.fr/13/rapports/r2433.asp
En d’autres-termes, dans le cadre de la mondialisation orchestrée par les puissances impérialistes, il est prévu le pillage de l’eau à l’échelle mondiale (le marché de l’eau est estimé à 600 milliards d’euros), au profit des multinationales occidentales qui ont « soif de profit », notamment Veolia-Suez (Vigie SA), le colosse mondial qui a fait main basse et OPA sur l’or bleu dans plusieurs régions du monde.
Le Président français voudrait exporter à l’international le modèle de gestion privé de l’eau en déconfiture, totalement gangrené par la corruption et les abus de biens sociaux (on ne compte plus les affaires de corruption avec Veolia-Suez, allant jusqu’en Roumanie), au point où le prix du mètre-cube d’eau peut atteindre jusqu’à 6,20 € (le prix moyen est de 4,43 € ).
En terme de corruption justement, le régime n’a rien trouvé de mieux que d’installer à la présidence du Conseil Mondial de l’Eau, Loic Fauchon, cet ancien président du Groupe des Eaux de Marseille (filiale de Veolia) cité en 2017 dans une affaire de favoritisme, après de multiples perquisitions en novembre 2015 à Marseille et en avril 2017 au siège de Veolia à Aubervilliers.
Le Parquet national financier (PNF) a procédé, jeudi 22 juin 2017, à la garde à vue de Loïc Fauchon (président de la filiale marseillaise de Veolia, la Société des Eaux de Marseille) en même temps que Martine Vassal, Présidente (LR) du Conseil départemental des Bouches du Rhône. Mais Loïc Fauchon est un gros poisson qu’on ne peut pas péché
Celui que l’on surnomme le « Baron de l’eau » à Marseille est un vieux routier de la politique du système en France. Il a fait le tour des clans marseillais depuis le socialiste Gaston Defferre, le parrain de la Ville qui s’empara du « Petit Provençal » avec une milice de truands dirigé par Nick Venturi, un autre grand parrain Corse du milieu marseillais et de la French-Connetion.
Son CV, singulier déjà de part les nombreux postes de direction qu’il a occupé dans le système (ce qui fait de lui un membre de l’Etat profond en France), est étoffé officiellement et même dans les coulisses du Conseil Mondial de l’Eau depuis 2005, où il tire les ficelles pour « Veolia » et la France-Afrique.
Pour mieux faire glisser les intérêts des rapaces multinationales de l’eau, et en premier lieu ceux de son employeur « Veolia », Loic Fauchon s’est fabriqué « Trans-Sahara Caravanes Sans Frontières » en 1997, une ONG (avec des soldats de la société civile), ce qui lui a valu le titre de » Loïc Fauchon, Empereur des Eaux de Marseille : l’humaniste incompris ? » dans le journal local d’investigation Marsactu, du 17 juin 2010.
https://marsactu.fr/loic-fauchon-empereur-des-eaux-de-marseille-lhumaniste-incompris/
Ce n’est pas pour rien que le « Baron de l’eau » marseillais a élu domicile au royaume du haschich, où ils se donne à coeur joie dans les médias dirigés par Abdellatif Hammouchi, le chef d’orchestre de l’espionnage au moyen du logiciel sioniste Pegasus, et tortionnaire du palais des Zakaria Moumni par ses moments perdus.
Loic Fauchon est même allé jusqu’à qualifier le Maroc féodal, où les sujets du Makhzen font des dizaines de kilomètres à pied, pour récupérer un peu de flotte dans leurs petites casseroles trouées, de « Grande nation de l’eau ».
Ca coule de source, et aucun risque de passer pour des « complotistes aquifères », puisque dans l’interview qu’il a accordé au « MAP express » le 25 mai 2024, il l’expime ouvertement: « Le Maroc et le Forum mondial de l’eau sont indissociables depuis près de 30 ans.
Souvenons- nous que le premier Forum mondial de l’eau s’est tenu à Marrakech (en 1997). Depuis lors, le Maroc a été présent à toutes les éditions du Forum, en particulier depuis 2003, lorsque SM le Roi a décidé de créer le Grand Prix mondial Hassan II de l’Eau, qui marque toutes les cérémonies d’ouverture du Forum depuis l’édition de Kyoto, au Japon ».
Et il termine son propos colonialiste avec la formule habituelle de la « France à fric », en indiquant que « l’expertise marocaine, qui est reconnue dans des pays tels que le Sénégal, le Mali et le Gabon, peut jouer un rôle déterminant à cet effet, et doit être consolidée et intensifiée ».
Pour Loïc Fauchon, qui n’est pas un conspirationniste, la gestion de l’eau repose sur trois piliers : la connaissance, la finance et la gouvernance. Oubliant au passage la modification du climat obtenue par la diffusion dans l’atmosphère de la neige carbonique et l’iodure d’argent pour initier la phase glace, et le chlorure de sodium pour former des gouttelettes de nuage plus grosses.
C’est sans doute de cette géo-ingénierie (nom donné aux sciences et techniques qui visent à modifier délibérément le climat de la planète) politique que les dirigeants du système (et en premier lieu ce Président de la macronie) nous abreuvent en permanence de lutte contre le réchauffement climatique.
Et il n’est pas possible de s’attarder sur les « Chemtrails », ces traînées blanches laissées par les avions lors de leur passage dans le ciel qui s’interropent brusquement, après que les réservoirs soient vidés, sinon même « Greenpeace » nous jettera dans la corbeille du « conspirationnisme ».
En effet, pour le système, les avions qui diffusent dans l’ionosphère l’iodure d’argent, le chlorure de sodium ou encore la neige carbonique, pour modifier le climat terrestre, ne sont pas capables de diffuser des poussières métalliques, des polymères microscopiques, des germes pathologiques ou d’autres matériaux néfastes pour l’environnement et la santé des populations.
C’est une façon de voiler par exemple le projet « HARP » (High Altitude Research Project), connu pourtant publiquement comme étant un projet militaire canado-américain géré par les départements de la défense des États-Unis et du Canada, qui a pour objectif d’étudier à faible coût la balistique des rentrées atmosphériques.
Pour comprendre l’hypocrisie et les mensonges de ce régime français néocolonial, qui veut faire main basse sur l’or bleu mondial par la voix de l’humanitaire, il suffit d’observer la violence institutionnelle ainsi que le traitement répressif effrayant réservé au mouvement pacifique du « Soulèvements de la terre » en France qui s’oppose à la mise en place des méga-bassines au profit de l’élite des agro-industriels.
La férocité des violences pratiquées par les forces d’insécurités (police, gendarmerie, militaires, …) du régime néocolonial a poussé la propagande du système à qualifier des écolos manifestants dans des champs, au milieu des brindilles d’herbes vertes, « d’éco-terroristes ».
C’est Gérard Moussa Darmanin, le sinistre de l’intérieur démissionnaire toujours en poste, qui avait généralisé ce néo-vocabulaire aux militants victimes de Sainte-Soline , d’habitude réservé aux musulmans.
Les mégabassines, financées avec l’argent public, sont de gigantesques cratères (qui peuvent atteindre jusqu’à 18 hectares) artificiels, plastifiés et imperméables, creusés dans la terre qui sont alimentées à partir des cours d’eau et des nappes phréatiques, pour maintenir la domination des puissants (on parle de 5% des exploitants agro-industriels), tout en accompagnant la mort de ce qui reste de la paysannerie française.
Comment un régime qui a déclaré l’état de guerre à Sainte-Soline et ailleurs, contre le peuple de France qui s’oppose à la privatisation de l’eau au profit des multinationales, va t-il apporter la paix, la justice et le partage équitable de « l’or bleu » dans le monde ? Surtout en s’associant avec la monarchie féodale du Makhzen à qui le Président vient de reconnaître son annexion des territoires Sahraouis occupés, en violation du droit international.
Au vu de du message (du 21 mai 2024) du président français, aux participants au Forum Mondial de l’Eau à Bali, et du contenu de l’allocution d’inauguration de Loïc Fauchon de ce Forum 2024, notre préoccupation est de savoir lequel de ces deux personnages a plagié le discours de guerre humanitaire de l’autre.
A moins qu’ils puisent dans la même corbeille de manipulation aquatique, surtout que le protégé du clan des Guerini, de Michel Vauzelle, de Jean-Claude Gaudin, qui a la plainte en diffamation facile contre « l’UFC Que Choisir », ne nous dévoile les secrets des 99% des eaux usées qui ne sont pas traitées en France.
Le Commandeur des croyants assèche la Saoura et accuse le stress hydrique
A l’occasion de la tenue du 10ème forum mondial de l’eau,tenu à Bali en Indonésie, l’Algérie par la voie de son ministre de l’Hydraulique Taha Derbal, a réussi son pari de secouer les « consciences » des participants à cette joute internationale et l’opinion publique internationale, sur la guerre de l’eau et de l’existence que mène le régime du Makhzen contre les populations algériennes de l’Ouest et du Sud-Ouest, en particulier la région de la Saoura dont le barrage d’Abadla (Djorf Torba) asséché, sa zone humide assassinée ainsi que sa population menacée de déplacement forcé vers le nord.
Le forum de Bali a été une opportunité pour mettre la lumière sur cette guerre du Makhzen soutenue par des multinationales et des promoteurs de la mondialisation et du néolibéralisme et qui projette d’assoir l’eau comme valeur marchande dans les marchés financiers et boursiers mondiaux, en violation du droit international qui défend le droit d’accès à l’eau à tous les citoyens de ce monde. Une guerre que soutient également des ONG, sous la coupe des multinationales et qui travaillent pour l’exportation de la démocratie et de ce qui est appelé Regime Change.
L’Algérie, forte de ses convictions et principes de bon voisinage et de partenariat avec ses voisins, a réussi à signer un accord d’exploitation de la nappe albienne avec ses voisins tunisien et libyen le mois d’avril dernier.
La sortie de l’Algérie au Forum de Bali a été au menu de l’allocution de Mohamed VI à l’occasion du 25 ème anniversaire de son accès au pouvoir et qui n’a pas manqué de s’identifier à la victime du stress hydrique et de la sécheresse, alors qu’il est à l’origine de l’assèchement de la région de la Saoura en Algérie, via la construction de barrages sur son territoire, sans consulter son voisin algérien à titre humanitaire loin de la rivalité historique entre les deux pays.
Le commandeur des croyants et du royaume du haschich, compte bien entendu sur Loic Fauchon qui bénéficie des largesses et privilèges dans la royauté, ainsi que le président français Emmanuel Macron qui vient de céder aux chantage et diktat du régime du Makhzen, bien huilés par le logiciel sioniste espion de Pegasus.
