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Pillage des richesses du Sahara Occidental occupé: le trafic juteux des météorites

Le régime du Makhzen de part sa nature de régime expansionniste et annexionniste se livre à toutes sortes de trafic dans les territoires du Sahara Occidental, en violation des résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU, soutenu il faut bien le préciser par les puissances coloniales et leurs relais des multinationales

Le régime du Makhzen de part sa nature de régime expansionniste et annexionniste se livre à toutes sortes de trafic dans les territoires du Sahara Occidental, en violation des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, soutenu il faut bien le préciser par les puissances coloniales et leurs relais des multinationales

Sur ce registre, un nouveau trafic vient d’être révélé par le média espagnol El Independiente. Il s’agit du trafic des météorites, un trafic juteux dont les dividendes servent à maintenir le train de vie d’un roitelet habitué aux soubresauts du vice, de la gabegie et de la prédation.

Pour le média ibérique ,environ 17 000 météorites tombent sur Terre chaque année. Mais le désert du Sahara Occidental occupé est l’un des meilleurs endroits de la planète pour en obtenir un.

« Ce n’est pas qu’ils tombent plus là-bas, car ils tombent de la même manière partout. Mais lorsqu’ils atterrissent dans le Sahara, ils sont très bien conservés et ils sont très faciles à repérer sur le sable blanc. Des millions d’années peuvent s’écouler sans être modifiées. Dans d’autres endroits avec un type de climat différent, la végétation rend beaucoup plus difficile de les trouver. Et l’humidité provoque l’oxydation des métaux qu’ils ont, ce qui leur fait perdre de la valeur » souligne El Independiente.

Ce dernier indique avoir eu recours à un témoignage illustrant bien ce trafic inconnu et juteux , et aussi l’avis d’experts en la matière.

Le média espagnol retrace les différentes étapes des auteurs de ce trafic pour contourner les lois des pays, en vue d’écouler leurs marchandises sur le circuit international

Ainsi, l’achat des météorites se fait par deux procédés, soit on achète directement à la source à quelqu’un qui en a trouvé un dans le Sahara, soit ses moteurs de recherche les obtiennent. C’est-à-dire des gens qu’il a embauchés pour fouiller le désert à sa recherche.

« Ça dépend de la saison, mais j’ai généralement entre 12 et 18 dépisteurs. Ce n’est pas qu’ils font une journée de huit heures tous les jours, parce que nous nous adaptons, mais nous essayons d’alterner pour qu’ils sortent en voiture deux par deux. C’est ce que nous appelons la « randonnée ». Pour chercher, il y a deux options, si nous voyons qu’il y a eu une chute [de météorites] dans une zone spécifique, nous y allons pour la passer au peigne fin. Et puis il y a les découvertes, qui sont plus une question de chance », souligne le témoin du média espagnol.

Le chasseur des météorites à savoir José Lanza et qui maîtrise bien l’écoulemenrt de ce trafic et commerce juteux , notent que le Sahara Occidental occupé est devenu le lieu privilégié de ce trafic par rapport aux pays comme le Mali, la Libye la Mauritanie , le Maroc et l’Algérie

« En général, deux ou trois 4×4 partent à la recherche. Ils sont très bien équipés, il y a des gens qui ont investi beaucoup d’argent dans les recherches pour leur donner des infrastructures, de la nourriture, de l’eau, des vêtements, de l’essence… Parfois, ils passent quinze jours d’affilée dans des zones où il n’y a même pas de couverture », explique Lanza, qui a participé à l’une de ces expéditions. « Ce sont toujours des gens de la région, qui connaissent très bien le désert. Aujourd’hui, c’est un métier très développé, pour beaucoup, c’est leur occupation quotidienne », ajoute-t-il.

L’interlocuteur d’El Independiente évoque, l’arrivée des explorateurs européens dans le désert, qui ont vu que les roches pouvaient être précieuses d’un point de vue économique.

Une fois qu’ils ont obtenu les météorites, la source du média espagnol assure que « chacun cherche la vie » pour les faire sortir d’Afrique. Mais c’est une tâche complexe, car de nombreux pays l’ont interdite sous prétexte qu’il s’agit d’objets faisant partie du patrimoine national. Bien que Lanza n’en doute pas, simplement, « ils veulent leur part du gâteau ».

« Il y a peu de pays qui l’autorisent en tant que tel. Mais il y a des pièges juridiques, pour ainsi dire. Au Maroc, si vous justifiez que vous êtes commerçant, vous pouvez les sortir avec un permis spécial qui coûte très cher. Mais en Algérie c’est interdit, en Mauritanie, selon le responsable, et en Libye et au Mali la loi dépend si vous avez de l’argent ou non… Bien que j’aie tout vu, des gens qui ont été autorisés à les passer à certains qui les ont fait enlever puis revendus aux mêmes douanes », explique la même source.

Et de poursuivre que l’Espagne dispose de plusieurs points de collecte pour recevoir des météorites du Sahara. »

Bien que s’il le peut, il préfère éviter de les amener en Espagne, où il dit qu’ils ont tendance à poser plus de problèmes aux douanes. Son option préférée est de les emmener en France, et de là, de les déplacer en voiture. Malgré cela, il dit qu’ils n’ont jamais emporté les météorites, bien qu’ils lui aient demandé « plus d’explications que nécessaire » révèle El Independiente

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