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Comment l’escroc politique et apprenti autocrate Macron trompe les Français

Emmanuel Macron est un escroc politique. Il vient de commettre une escroquerie institutionnelle en trompant les Français avec la convocation des élections législatives, déclarées au final, par sa volonté présidentielle autocratique, caduques. Comme nulles et non avenues, puisqu’elles ne lui ont pas accordé les résultats escomptés, la majorité macroniste souhaitée.

Par Khider Mesloub

Emmanuel Macron est un escroc politique. Il vient de commettre une escroquerie institutionnelle en trompant les Français avec la convocation des élections législatives, déclarées au final, par sa volonté présidentielle autocratique, caduques. Comme nulles et non avenues, puisqu’elles ne lui ont pas accordé les résultats escomptés, la majorité macroniste souhaitée.

Par la maltraitance des institutions, le mépris du vote des électeurs, Macron inflige ainsi au peuple français une torture psychologique. Une maltraitance morale. Une humiliation électorale en piétinant son suffrage.

Depuis bientôt deux mois, cet agité du bocal s’adonne au même récital, il interprète le même refrain : «Je suis le chef d’orchestre gouvernemental et, à ce titre, je compose discrétionnairement mon chœur ministériel sans cœur idéologique pour jouer ma partition présidentielle pestilentielle. Et pour le diriger, je nomme le Premier ministre de ma convenance.»

Que ce fanfaron présidentiel veuille s’entourer de ministres de son choix, y compris des têtes d’anchois, c’est son strict droit. Mais ce droit constitutionnel de nommer un Premier ministre pour former un nouveau gouvernement était légitime et légal jusqu’au 9 juin 2024, date de la dissolution de l’Assemblée nationale française. Depuis lors, les Français ont voté à deux reprises lors des élections législatives. Leur suffrage s’est porté sur les partis d’opposition et non sur celui du gouvernement macroniste en plein naufrage.

Jusqu’au 9 juin dernier, le président Macron avait toute latitude démocratique et aptitude présidentielle de désigner un Premier ministre de son choix. Il était dans son bon droit constitutionnel de nommer n’importe quelle personnalité comme Premier ministre, y compris Marine Le Pen, Eric Zemmour ou Habib Meyer. Voire son ancien chargé de mission, le repris de justice Alexandre Benalla.

Depuis le 7 juillet 2024, la donne politique a changé. Le président Macron aurait dû immédiatement, aussitôt les résultats des élections annoncés, prononcer la «dissolution de sa prérogative présidentielle» en matière de nomination du Premier ministre et de formation du gouvernement. Et remettre cette prérogative au bloc arrivé en tête des élections, le NFP, seule coalition légitime à nommer un Premier ministre issu de son rang, des ministres issus de ses bancs parlementaires.

Macron, en autocrate assumé, a décidé d’ignorer le suffrage des Français et de dédaigner leurs députés. De mépriser leurs votes. De maltraiter la République. De persécuter les citoyens.

Depuis deux mois, le monarque Macron a transformé la République en régime des couloirs. D’aucuns diraient du trottoir, tant Macron se livre au racolage ministériel, au débauchage politique.

Diogène cherchait les hommes tenant une lanterne, Macron les séduit à l’aide d’un strapontin ministériel. En France, tout s’achète, surtout son élite et sa classe politique, pour qui la prostitution intellectuelle et gouvernementale est sa principale activité : la prosternation devant le sionisme génocidaire, sa religion.

Comme s’il n’y avait pas eu d’élections législatives, usant de manœuvres dilatoires, dans son palais de l’Elysée, le monarque Macron ne cesse de convoquer les dirigeants des partis politiques, des anciens ministres, des personnalités issues de la «société civile» bourgeoise. Pour décréter, au terme de ces consultations prétendument démocratiques, que le gouvernement ne sera jamais formé par le bloc arrivé en tête des élections législatives, comme cela se déroule dans tous les pays «démocratiques» européens. Ni composé de ministres «mélenchonistes» (LFI) ou écologistes (EELV).

Tel est le choix du roi Macron, qui veut assurer la continuité de la lignée macroniste, la longévité de son despotique pouvoir par la nomination de ministres Macron compatibles (corruptibles). Pour rappel, à l’époque médiévale, en France, les femmes, en vertu de la loi salique, n’avaient pas le droit de gouverner le pays. Aujourd’hui, en vertu de la volonté sadique de Macron, la Gauche n’a plus le droit de gouverner également le pays.

Nous savions que Macron était un robot financier, une machine de guerre, élu pour anéantir le modèle social français, sacrifier des millions de travailleurs, précipités dans la paupérisation ou expédiés dans l’outre-tombe, grâce notamment à sa scélérate réforme des retraites qui accélère le rythme d’anéantissement professionnel, donc d’euthanasie sociale planifiée. Nous découvrons que c’est un apprenti autocrate capable de dérives autoritaires. En voie de réactiver la machine totalitaire de destruction massive des institutions républicaines.

Pour ses manœuvres politiques ou opérations guerrières, Macron a-t-il besoin d’aides et de collaborateurs ? Il ne risque pas d’en manquer : la France est un pays de collaborateurs ; y compris Mélenchon le rebelle institutionnel est prêt, de manière éhontée, à collaborer avec Macron en devenant son Premier ministre.

Macron est un homme d’un autre temps. Et, surtout, d’un autre monde : celui de la finance qu’il sait fructifier avec finesse et, surtout, petitesse, à la hauteur de sa bassesse. Macron n’est pas un politique mais un mercenaire du capital.

La politique de Macron, si tant est qu’il en ait une opinion politique, se résume à enrichir ses amis les financiers et industriels.

Macron n’a pas été hissé au pouvoir pour gérer les affaires de la République, mais pour transformer la France en république des affaires.

Ce libertin de la politique, apôtre du capitalisme libertaire, n’hésite pas à procéder à l’amputation des libertés et à la mutilation des acquis sociaux, pour complaire à ses commanditaires dévorés par le prurit du despotisme, fructifier les cours de la Bourse.

D’aucuns diraient de Macron qu’il est déphasé, tant il a perdu le contact avec la réalité, autrement dit avec son peuple qu’il ne côtoie dorénavant que par voie épistolaire, par la violence, c’est-à-dire au moyen de sa police, devenue sa milice, sur laquelle il s’appuie pour gouverner, faire régner sa terreur «démocratique» : la terreur démocratique est cette nouvelle forme de gouvernance despotique, exercée en toute légitimité car elle se déploie dans un pays occidental.

Macron ment comme il respire. Quand il annonce une intention honnête, il se faut défier. Seule sa volonté destructive compte.

Par sa politique de terrorisme antisocial, il fait quotidiennement exploser la vie de ses citoyens travailleurs par ses mesures socialement destructrices. Chaque jour, il dépose une nouvelle bombe antisociale contre les Français, qui voient leurs acquis sociaux réduits en cendres ; une nouvelle charge explosive liberticide contre les citoyens qui voient leurs libertés pulvérisées, leurs votes piétinés et leur démocratie confisquée ; une nouvelle torpille lancée contre les institutions du pays, privatisées et livrées aux agences de consulting américaines : McKinsey, etc. ; un nouvel obus diplomatique projeté contre la Russie par sa politique de soutien militaire à l’Ukraine, d’envoi d’armes à Zelensky.

Lentement mais sûrement, Macron, par sa politique nationale incendiaire et sa diplomatie de la canonnière, précipite la France et dans la guerre civile et dans le conflit armé généralisé.

Depuis son élection, Macron a réussi à dresser l’ensemble de sa population contre lui et la majorité des pays du monde contre la France.

Pourtant, le 7 mai 2017, Macron disait à ses concitoyens dans son manifeste : «Je me sens obligé de vous faire connaître mes sentiments et mes principes. Il ne faut pas qu’il y ait d’équivoque entre vous et moi. Je ne suis pas un ambitieux. […] Elevé dans les pays libres, à l’école du malheur, je resterai toujours fidèle aux devoirs que m’imposeront vos suffrages et les volontés de l’Assemblée. Je mettrai mon honneur à laisser, au bout de cinq ans, à mon successeur, le pouvoir affermi, la liberté intacte, un progrès réel accompli.»

Macron aura défait la volonté législative de l’Assemblée, régentée désormais à coups de knout 49.3, d’oukases oligarchiques. Et, aujourd’hui, à coups d’autocratie. De totalitarisme rompant, bientôt triomphant.

Macron à la folie des grandeurs. Mais surtout les grandeurs de la folie. Une folie présidentielle qui lui fait perdre la raison républicaine, la sagesse gouvernementale. Une démence élyséenne qui le conduira, lentement mais sûrement, vers les abîmes de la turpitude présidentielle, la déchéance morale, le déshonneur politique, l’indignité nationale.

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