L’interpellation d’Imane Maarifi, suscite une grande indignation dépassant les frontières hexagonales, et révèle une justice françaises aux ordres de l’entité sioniste.
Ce jeudi 5 septembre, l’infirmière française qui a passé deux semaines à Gaza et qui n’a pas hésité à dénoncer dans les médias les horreurs du génocide, des palestiniens par l’armée sioniste la plus « démocratique » a été arrêtée chez elle et placée en garde-à-vue.
Une arrestation liée à son action militante de solidarité avec la Palestine. Au début de l’année en cours, Imane a été la première infirmière française à entrer à Gaza, où elle a travaillé pendant deux semaines à l’hôpital européen de Khan-Younès.
Depuis son retour en France en février, elle livre son témoignage sur les horreurs de l’offensive sioniste auprès de l’Assemblée nationale ainsi que sur de nombreux médias et dresse un récit glaçant et à contre-courant du traitement tantôt invisibilisant, tantôt déshumanisant, du sort des Palestiniens.
Cette nouvelle arrestation tout à fait scandaleuse s’inscrit dans la répression de tout soutien à la Palestine à l’heure où les massacres des palestiniens se poursuivent et plusieurs mois après un regain du mouvement de solidarité, notamment dans les universités, suite aux bombardements de Rafah. Aujourd’hui, le gouvernement et les institutions français poursuivent leur intimidation de toute parole pro-palestinienne.
Au cours des derniers mois, Imane, membre de la branche française de l’ONG PalMed, n’a eu cesse de dénoncer les horreurs qu’elle a vues sur place. Dans des vidéos qu’elle a filmé sur son téléphone, elle montre des couloirs surpeuplés, du matériel minimal pour des opérations délicates, les cris des enfants soignés au sol et sans anesthésie par manquement de place… « C’est inhumain, même les animaux on ne les soignerait pas comme ça », a-t-elle dénoncé auprès de France24.
Avant cette arrestation, Imane avait déjà subi la censure généralisée en France. En avril, un agent de sécurité lui avait confisqué un drapeau palestinien lors d’un match de foot auquel participait Emmanuel Macron. Elle souhaitait lui remettre un témoignage collectif rédigé par plusieurs médecins sur les horreurs de Gaza, et lui communiquer l’urgence d’un cessez-le-feu.
A l’heure ou nous mettons en ligne, nous avons appris que l’infirmière a été libérée, dans la foulée de la large solidarité exprimée à son égard.