L’ancien officier de l’armée de l’air du commandeur des croyants Mustapha Adib, n’exclurait pas une fuite de Mohamed VI, vers la France, se référant à la grande colère des marocains dont les conditions de vie et des libertés ne cessent de se détériorer et surtout au récent et impressionnant déploiement des unités des FAR autour et à l’interieur de la capitale marocaine Rabat.
Selon Mustapha Adib , des unités des FAR ont été mises en alerte ce mardi 17 septembre en alerte maximale, autour du corridor Rabat- Sala, ce qui dénote les inquiétudes pressantes au sujet d’un éventuel renversement de Mohamed VI, apparu à l’occasion de la célébration du Mawlid Ennabaoui, dans un état de santé très fébrile et fragile, ouvrant la voie à sa capacité de diriger le pays.
Pour l’ancien officier de l’armée de l’air des FAR, le redéploiement des unités de l’armée marocaine au niveau des frontières avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila est compréhensible compte tenu de la menace du nombre impressionnant et en hausse flux des migrants désireux de se rendre en Espagne, et de la mise en oeuvre du traité de Oued Ras, signé entre Rabat et Madrid, mais un redéploiement massif et dense des unités des FAR aux alentours de Rabat- Sale serait lié aux menaces visant la vie du commandeur des croyants.
Mustapha Adib n’exclut pas la fuite de Mohamed Vi vers la France, dans la foulée de la montée de la colère des marocains et l’éventualité d’une révolution de la rue et d’une explosion sociale généralisée.
Mohamed VI s’était déjà enfui pour se cacher dans un de ses palais à Paris au lendemain de la révolte du 20 février 2011, sous la protection de son ami, l’ancien président français Nicolas Sarkozy
La sortie de l’ancien officier de l’armée de l’air des FAR, intervient quelques jours après la fameuse adressée par des officiers des FAR à Mohamed VI au sujet de la précarité de leurs éléments détachés au niveau de la DGED dirigée par Yassine El Mansouri.
Par ailleurs, il faut noter que les éléments FAR , acculés par les coups de boutoir des éléments de l’APLS, au niveau du mur de la honte, dans les territoires sahraouis occupés, sont en proie à une énorme déception générée par les seigneurs de la guerre du régime du Makhzen et qui se livrent à des activités de pillage et de trafic de drogue généralisées, d’où leur allégeance au commandeur des croyants.
Une situation qui devient de plus en plus intolérable et insoutenable pour de nombreux officiers et sous-officiers des FAR, livrés à la répression de leur peuple, en vue de garantir la survie de la famille alaouite qui roule sur des milliards de dollars, pour une société livrée de plus en plus à la pauvreté, comme c’est le cas pour les femmes- mulets, la recrudescence du tourisme de « la pédophile » , la hausse du trafic des drogues, et enfin la fuite de l’enfer de la répression du Makhzen par la nage.