Les espions devront s’en réjouir, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure DGSE vient d’être doté d’un budget colossal pour l’exercice 2025, en hausse de 33% depuis 2018, en pleine crise économique qui secoue la France, au moment où l’agence de notation Fitch a dégradé les perspectives d’évolution de la note française de stable à « négative ».
cette dernière est classée . Avec 1,066 milliard d’euros en 2025 (hors fonds spéciaux), le budget de la DGSE, dépasse pour la première fois la barre du milliard d’euros. Le service de renseignement extérieur a vu ses moyens augmenter de 33 % depuis 2018.
L’enveloppe de 1,066 milliard d’euros prévue pour l’année prochaine, est en hausse de 8 % par rapport au chiffre de 2024 (987 millions d’euros). « Les ressources accordées à la DGSE lui permettent notamment de poursuivre les investissements dans les domaines cyber et de l’intelligence artificielle, tout en maintenant le renforcement des capacités d’action dans l’espace numérique », indique le ministère français des Finances basé à Bercy dans un document annexe au projet de loi de finances 2025.
Ses effectifs, de 4.400 agents environ en 2008, vont passer la barre des 6.000 agents en 2025 (6.100 équivalents temps plein, hors service Action), soit une hausse de 38 % en 17 ans. En audition devant la commission de la Défense de l’Assemblée nationale le 14 octobre, le ministre des Armées Sébastien Lecornu évoquait 170 créations de postes au sein du service l’année prochaine, notamment dans le cyber.
Le Budget de la Défense, toujours en hausse
Le budget destiné à la défense pour 2025 augmente de 3,3 milliards d’euros par rapport à 2024, atteignant 50,54 milliards d’euros. Alors que la masse salariale connaît une légère baisse, des secteurs stratégiques comme l’innovation, les infrastructures et le renseignement bénéficient d’une nette augmentation. Une hausse significative du budget de la Défense coincide avec l’étouffement des ménages via les taxes qui seront appliquées aux ménages, l’année prochaine. Le gouvernement français dirigé par le très critiqué Michel Barnier devrait opérer un passage de cette taxe de 5,5 % à 20 % avec à la clef un surcoût pour les consommateurs. La TVA sur l’électricité et le gaz sera multiplié par quatrepassant de 5,5% à 20%.
