L’Afrique du Sud s’apprête à soumettre lundi à la Cour internationale de justice (CIJ) un mémorandum détaillé contenant des faits, des preuves et des arguments supplémentaires pour prouver que l’entité Sioniste commet un génocide en Palestine, a annoncé dimanche une source diplomatique.
Le mémorandum sera déposé lundi, a déclaré la source diplomatique sud-africaine.
Une fois le mémorandum déposé, l’entité sioniste doit déposer un contre-mémorandum avant le 28 juillet de l’année prochaine, selon la même source.
Le ministre sud-africain des relations internationales et de la coopération, Ronald Lamola, a déclaré, dans une récente interview au site d’information local Daily Maverick, que le mémorandum que son pays s’apprête à soumettre à la justice internationale « contient davantage de preuves, entrecoupées de détails criminels, pour prouver que l’entité Sioniste commet effectivement un génocide dans la bande de Ghaza ».
Fin 2023, l’Afrique du Sud avait déposé une plainte contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de justice, dont le siège est à La Haye, pour violation de la Convention des Nations unies pour la prévention du génocide de 1948.
Au début de l’année, la CIJ a ordonné à l’entité sioniste de prendre des mesures pour prévenir le génocide à Ghaza.
Plusieurs pays, dont la Turquie, le Nicaragua, la Palestine, l’Espagne, le Mexique, la Libye et la Colombie, se sont joints à l’affaire.
En mai, la CIJ a ordonné à l’entité sioniste de mettre fin à son attaque contre la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza.
Le génocide sioniste à Ghaza a fait plus de 143.000 martyrs et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10.000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a causé la mort en martyrs de dizaines d’enfants et de personnes âgées, dans l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.