Par Abdelkader H
Sur le territoire national tunisien, il est recensé pas moins de 25 000 associations de soldats de la « société civile » mobilisables par l’Otan et les puissantes organisations néocoloniales du grand Capital mondialisé. L’objectif ici, n’est pas d’énumérer ces dizaines de milliers de casernes militaires, dont certaines (1838) sont inventoriées par les « civils » du commandement de « Jamaity », un rassemblement soutenu par l’U.E, EUROMED Droits et le Fond Européen pour la Démocratie (FEDEM) de l’Europe (European Endowment For Democracy) où le fascisme se généralise, mais de donner un aperçu exemplaire du maillage élaboré par les militaires de l’Otan et d’Israël, pour faire écrouler le peuple de Tunisie, les pays limitrophes et les pays africains.
C’est Rami Salhi qui est chargé de surveiller les « indigènes » au Maghreb, pour le compte de « EUROMED Droits », alors que Lilia Rebai a été désignée par les civilisateurs pour enterrer les Tunisiens, avec des thèmes violés chaque jour en Europe : Liberté d’expression, Droits de l’Homme, démocratie, …etc. Ils sont les seuls à continuer à dérouler les faux slogans bourgeois creux, pour épargner l’exclusion du beau régime civil des généraux génocidaires de Tel-Aviv.
EUROMED Droits est aussi le câble colonial tendu avec la « Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme », une centrale mondiale d’attaque spécialement fabriquée pour les « Arabes », qu’elle a enregistrée au Danemark en 2004. Dans leur présentation, ces « civilisateurs blancs » et leurs « indigènes », indiquent qu’ils financent les individus, les organisations de la « cinquième colonne » dans les pays en transition vers le fascisme, qu’ils intitulent « démocratie ». On retrouve, par hasard, Driss El Yazami (l’émissaire marocain du royaume d’Israël) à la tête du Conseil d’administration (détenteur du pouvoir de prendre « toutes les décisions sur les financements » contre les « ratons ») de cette multinationale des « Droits de l’Homme » d’abattage des faibles. Il est accompagné par Christine M. Merkel, Vice-présidente, une experte tout azimuts pour l’UNESCO, l’Union européenne, l’ASDI, IDEA International, le Conseil de l’Europe et l’EMHRF.
Elle a été le point de coagulation de l’armée de la société civile, depuis la convention qu’elle a organisée en Allemagne en 2005, en liaison avec sept ministères allemands et 16 autorités au niveau de l’État, tout en assurant évidemment la convocation des consultations de l’armée de la société civile, pour les rapports périodiques quadriennaux de 2012, 2016 et 2020.
Le trésorier de cette pieuvre n’est autre que Kamel Jendoubi, Président d’honneur d’EuroMed Droits et ancien Ministre tunisien en charge des relations avec les organes constitutionnels, de la société « militaire » civile et des droits de l’Homme « Blanc », ancien Président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE). Au pouvoir en Tunisie, il n’a pas réalisé le rêve des Grands maîtres de Bruxelles, qu’il a publié avec la race supérieure d’EUROMED Droits en septembre 2017, sous le titre :« Relations Tuniso-Européennes :vision, enjeux et perspectives ». Glorifiant la révolution colorée au Jasmin, qui a jeté le peuple d’en bas dans la misère, il a innocenté les « pourris » qui ont détruit la Libye, qui se « retrouve sans Etat central », par hasard évidemment !
Les autres lumières démocratiques d’attaque des peuples innocents, au moyen du slogan « creux » des Droits de l’Homme sélectifs, de cette organisation au service des puissants sont :
- Khémaïs Chammari (Ancien ambassadeur de la Tunisie auprès de l’UNESCO),
- Bahey El Din Hassan (Cofondateur et Directeur de l’Institut du Caire pour les études sur les droits de l’Homme, organe des penseurs des guerres de 4ème génération pour les « Arabes »),
- Hanny Megally (impliqué dans le chaos syrien, ancien membre du Conseil d’administration du Fonds arabe pour les Droits de l’Homme, et membre de l’Institut du Caire des Droits de l’Homme comme ceux de l’ONU),
- Lynn Welchman (elle aussi impliquée dans la guerre contre la Syrie, membre du Conseil d’orientation du bureau régional arabe des Fondations Open Society),
- Leila Rhiwi (une Marocaine qui voudrait généraliser le statut des femmes-mulets au Maghreb, au sein de l’ONU),
- Souhayr Belhassan (Tunisienne, elle a été présidente de la FIDH),
- Marc Schade-Poulsen (ancien directeur exécutif d’EuroMed Droits, Danemark),
- Habib Nassar (ancien Directeur représentant les Indigènes pour « Moyen-Orient et l’Afrique du Nord » de PILnet, un réseau au service du grand capital mondialisé, basé au Liban),
- et même Bassma Kodmani, de l’institut colonial « Montaigne » et (après sa disparition) impliquée dans les chaos « arabes », avec sa fondation de l’Initiative de Réforme Arabe (ARI). Son rêve s’est réalisé, la République Syrienne est tombée entre les mains de Daesh et d’Al-Julani.
Comme on peut le constater, avec Kamel Jendoubi, Khémaïs Chammari et Souhayr Belhassn, la Tunisie est représentée en force dans la caserne militaire de la société civile de la « Fondation d’Euro-méditerranéenne ».
Puisque la femme est l’avenir des « petits hommes », alors l’infiltration totale des sociétés encore innocentes du Sud de la Méditerranée se fait aussi par le flan féminin, afin d’ensemencer la haine familiale dans les pays visés. C’est la mission portée par la Fondation des Femmes de l’Euro-méditerranée (comme un peu avec FEMNET, de Memory zonde-Kachambwa en Afrique), l’une des abondantes franchises néocoloniales civilisatrices des «herbivores », pour les « carnivores », comme l’a si bien décrit Jupiter. Cette fondation réservée aux « femmes herbivores », est dirigée par Soukaina BOURAOUI (depuis février 2022), une intellectuelle évidement en France numérique, qui dirige (depuis 1999) aussi « Cawtar », un autre centre de la femme « Arabe » basé à Tunis, crée en 1993.
L’organisation « Cawtar » de l’impératrice frisée S. Bouraoui, est l’une des filiales fondatrices, en 2014, de la Fondation des Femmes de l’Euro-Méditerranée, à côté de l’Etat français (DiMed -Délégation interministérielle à la Méditerranée), de l’Institut Européen de la Méditerranée (IEMed), la Fédération des Ligues des Droits des Femmes, basée à Casablanca, au Maroc (pour grossir le marché de la femme et des femmes-mulets), Le Forum Femmes Méditerranée –FFM et le Réseau Universitaire et Scientifique Euro-Méditerranéen, sur le Genre et les Femmes – RUSEMEG-.
Sans détour, l’association marseillaise « Forum Femmes Méditerranée » (en lien avec Cawtar de S. Bouraoui), nous permet d’atterrir au cœur de l’un des puissants réacteurs des manœuvres politiques coloniales de la multinationale « ANNA LINDH », puisque son réseau français a vu le jour en 2010, sous sa direction. Suite au renouvellement du chef de file en juin 2021, le Forum Femmes Méditerranée s’est associé aux casernes militaires ALDA (l’Association Européenne pour la Démocratie Locale basée à Strasboug) et Les Têtes de l’Art (basée à Marseille) pour cogérer le réseau français (mis en place en 2010), qui compterait actuellement 204 membres, et qui animerait un réseau de 150 associations.
Un petit rappel utile sur la Fondation « Anna-Lindh » (née en 2005 et qui découle du processus de Barcelone-1995) basée à Alexandrie (Egypte) qui est une organisation supranationale –paramilitaire- diligentée par les gouvernements (27 pays) de l’Union Européenne, pour avaler les Etats (14) du Sud de la Méditerranée. Avec ses réseaux, appelés « sociétés civiles », et en usant du folklore, elle fauche les peuples du Sud à travers une ancienne ficelle coloniale : « dialogue interculturel, paix, démocratie, liberté d’expression, …etc » et plein d’autres slogans hypnotiques de la politique chaotique, tissée dans les coulisses. Elle a été dirigée officiellement, entre 2008 et 2014, par le sioniste André Azoulay, le vrai roi de la monarchie du hashich, qui contrôle l’organigramme du FMI (France-Maroc-Israël) et derrière de nombreux bataillons civils armés, pour le dialogue biaisé entre les cultures des carnivores, et celles des herbivores.
Le conseiller des rois marocains, de père en fils, est derrière plusieurs groupes militaires de guerre contre les peuples innocents, déguisés en société-civile : Fondation des trois cultures et des trois religions – basée à Séville-, l’Alliance des civilisations à l’ONU, administrateur du Forum méditerranéen et du centre Shimon Peres pour la paix, membre du Groupe de Haut Niveau des Nations Unies pour l’Alliance des Civilisations, l’un des fondateurs du projet Aladin, créé en 2009, membre du conseil d’administration de l’université Al Akhawayn -Ifrane-, de l’université Euro Méditerranéenne de -Fès-, du Haut Conseil de l’Alliance israélite universelle –AIU- et du Comité d’orientation politique de l’Institut de prospective de monde méditerranéen (IPEMED), siège également aux conseils de Yala –Young Arab Leaders for Peace in the Middle East– et de l’Institut Pierre- Mendès-France, …etc. Cet acteur majeur de la guerre contre les peuples, a été décoré le 4 avril 2013, par la ville de Marseille de la berbériste Samia Ghali, de la médaille de la « Paix », sans doute pour la création notamment du groupe identitaire terroriste du MAK. Quant au terrorisme « islamiste » de la décennie noire, personne n’a oublié l’hébergement et l’entretien des groupes du GIA par le Makhzen, notamment Abdelhak Layada, l’Emir « tôlier de Baraki », dont le nom de guerre contre le peuple algérien est « Abou Adlène ».
Manipulateur de l’histoire, il est l’un des fondateurs (chez sa fifille à l’UNESCO, en mars 2009) du « projet Aladin », fabriqué pour dompter les Musulmans à travers l’éducation, en leur collant la responsabilité de la « Shoa » du monde impérialiste. C’est Jacques Chirac, devant un parterre des représentants de l’élite culturelle soumise au système, et devant David de Rothschild, qui a inauguré cette initiative coloniale le 27 mars 2009, avec un discours culpabilisateur des peuples musulmans, des crimes commis par l’Europe nazie.
André Azoulay, le général des réseaux terroristes internationaux d’Israël (Sayam), qui s’est approprié les nations du bassin méditerranéen (UPM) pour en faire des sujets tribaux au service d’Israël (au moyen de la stratégie de la fragmentation des nations par le chant et la danse), a été distingué, en 2023, de « la médaille d’honneur » par le Président de l’Etat d’apartheid du régime génocidaire des généraux de Tel-Aviv, pour sa « contribution unique à ce système » ! D’une pierre deux coups, au même moment, il a reçu aussi le prix de la « Torche d’Abraham » de guerre de destruction des Républiques Arabes, appuyé par les monarchies islamo-sionistes, dont celle qu’il dirige démocratiquement depuis 1991 (on reviendra ci-desoous).
C’est peut-être pour cette raison qu’il a passé le flambeau à la monarchie de Jordanie, en installant à la tête de serpent venimeux de cette organisation, Rym al-Ali, la princesse, épouse du prince Ali ben Al Hussein de Jordanie (depuis leur mariage le 7 septembre 2004) et fille de Lakhdar Brahimi, le diplomate qui avait déclaré, dans le journal colonial « Le Monde », en septembre 2021, que c’est la France qui a offert l’indépendance au peuple algérien en 1962. Rym al-Ali est depuis 2006 commissaire exécutive de la Royal Film Commission en Jordanie, et fondatrice, en 2007, de l’Institut jordanien des médias (Jordan Media Institute, JMI), un organisme d’éducation à but lucratif (intitulé non lucratif) qui a pour objectif de créer un centre arabe d’excellence pour l’enseignement du journalisme de désinformation des peuples, par la voix de la normalisation avec le régime des généraux génocidaires de Tel-Aviv. Rym al-Ali, La princesse médiatique, fille de son père, devrait nous dévoiler le rôle de ce royaume dans les dessous du « Timber Sycamore », ce programme clandestin de la CIA, des monarchies arabes et de la Turquie, pour faire exploser les Républiques « arabes » (notamment la Syrie), et dont le centre opérationnel est situé dans la ville d’Aqaba (Akaba), dans son nouveau royaume enchanté de Jordanie.
André Azoulay et sa fondation Anna Lindh sont présents en force en Tunisie, avec une centaine de lieux associatifs bien pris en main, sous la direction de l’organisation dénommée « We Love Sousse » (« On adore Sousse ») de Anis Boufrikha, qui a aussi créé plusieurs plateformes et rencontres pour la jeunesse comme : le Forum Tunisian-Libyan Youth (2012, 2014), le Forum Maghreb Youth (2016, 2018) et le Forum euro-arabe de la jeunesse (2017, 2018, 2021).
Les « monarchies arabes », qui ont eu la fantastique idée de faire écrouler les « Républiques arabes » dans le cadre des révolutions colorées portant le même nom (la nation Syrienne vient d’être rasée par le vent du dialogue, entre les cultures et des religions d’A. Azoulay), ne sont pas en reste ! On peut dénicher quelques-unes de leurs casernes militaires de la société civile, en parcourant le site arab.org, qui les a recensés pour nous. Les vrais centres d’attaques des monarchies sont cachés, par exemple, dans les fondations humanitaires comme celle du « philanthrope » Abdulla Al Ghurair, l’émiratie qui veut éduquer les « Arabes » à la façon de son richissime cheikh Issa ben Zayed Al-Nahyan : « brutalisant plus de vingt-cinq personnes, lors de séances de torture aux Emirats arabes unis », et s’attaquant à un homme avec une planche cloutée, tenter de le brûler, lui donner des coups de bâton et lui rouler dessus en voiture ! Ou encore, à la façon des princesses désenchantées par la séquestration des princes des milles et une femme, à faire frémir.
Le vilain petit Qatar est lui aussi révolutionnaire (merci la gauche française !), puisqu’il est très actif avec « Qatar Charity » l’une de ses principales armée de la société civile, qui a investi pas moins de 7,5 millions d’euros à la Tunisie à travers trois structures : Tunisia Charity, Marhama (conduite par Mohsen Jendoubi, membre du conseil consultatif d’Ennahdha) et l’Association tunisienne de coopération et de communication sociale !
Le Qatar, qui travaille pour les médias mondialistes, est derrière l’Arab Center Washington DC, un puissant centre révolutionnaire basé à Washington, dont l’un de ses quatre bureaux mondiaux est basé en Tunisie, pour rédiger des papiers royaux, non seulement contre le peuple tunisien, mais aussi contre le peuple algérien. C’est vrai qu’avec les milliards des pétrodollars, la monarchie peut bien se payer les dizaines de brochettes d’experts, de scientifiques, d’académiciens, d’intellectuels, tous cultivés dans la stratégie des chocs contre les « Arabes », puisque ces serviteurs des monarques se donnent comme mission et perspectives principales « la démocratisation, les droits de l’homme et la justice dans les pays arabes ». C’est très très beau, ces monarchies presque divines, qui militent pour la démocratie dans les Républiques « Arabes » à démonter, mais pas chez-eux !
L’Emir de Daesh de Dubaï, très proche partenaire du royaume d’Azoulay au haschich, en plus de l’infiltration par le canal de l’Humanitaire, il a pris le contrôle d’au moins 42 entreprises en Tunisie (avec 1.543 millions de dinars d’investissement en 2022, contre 741 millions de dinars en 2021) et pris en otage autour de 14 mille salariés tunisiens, réduits en esclaves! Parmi les groupes des milliardaires de l’Emirat du « chèque », c’est le groupe Boukhater qui a mis 5 milliards de dollar dans la République tunisienne, à abattre.
Mohammed ben Rachid Al Maktoum, l’Emir enturbanné « féministe », spécialisé dans la séquestration et l’enlèvement des membres (ses deux filles Shamsa et Latifa, ainsi que Haya, l’une de ses 6 meubles épouses au palais) de sa propre famille, est derrière le groupe qui se fait appeler « comité du Front du salut du 14 janvier », qui réclamait la dissolution du Parlement tunisien, des élections législatives anticipées et la formation d’un mini-gouvernement intérimaire en 2020.
C’est Fathi Ouerfelli, le poulain émirati dans cette « révolution » des pingouins, dopé au « Captagon » de la politique, comme dans les écoles des bataillons de Daesh, qui a mené cette bataille contre le peuple tunisien. La page Facebook du « Front du salut » de Fathi Ouerfelli, active sous le nom de Harak al-Aksheedi, était gérée par « deux personnes aux Émirats arabes unis ».
Finalement, on peut en déduire que le « dopage » chez les Emiratis, ne se limite pas uniquement aux chevaux de leur puissante écurie mondiale « Godolphin » à l’EPO, puisqu’il touche aussi leur ami Khalifa Haftar, qui a morcelé la Libye.
L’Arabie Saoudite, qui a aussi investi sous la fausse bannière de l’humanitaire en Tunisie, comme la construction de logements (fourniture de 4 715 unités de logement social, grâce à un financement concessionnel du fonds saoudien d’un montant total de 150 millions de dollars), ou encore la construction et l’équipement de l’hôpital universitaire King Salman bin Abdulaziz à Kairouan, pour 85 millions de dollars.
Cette monarchie à la tête de la Ligue musulmane mondiale (Rabitat al-‘Alam al-Islami), de l’Organisation de la Conférence Islamique (OIC – Organization of the Islamic Conference), de « l’UNESCO » islamique (l’Islamic Educational, du Scientific and Cultural Organization), de la banque de développement (l’Islamic Development Bank), de la fondation pour la science (l’Islamic Foundation for Science, Technology and Development), du fonds de solidarité (l’Islamic Solidarity Fund), d’une agence de presse (l’International Islamic News Agency), est pourvue d’une branche humanitaire appelée « al-Ber », l’Assemblée Mondiale de la Jeunesse Musulmane, ou WAMY (World Assembly of Muslim Youth), établie à Jeddah (1972) qui a pour objectif d’éduquer et d’organiser la jeunesse, suivant les préceptes de l’islam wahhabite saoudien.
Pour favoriser le « wahhabisme », au sein de l’internationale islamiste, et pour canaliser les contestations de la rue « Arabe » dans des guets-apens « printaniers », la dynastie saoudienne de la famille Al-Saoud, s’est dotée dans l’opacité la plus totale d’agences publiques d’aide, et de toute une myriade d’ONG (à des degrés divers) investies dans des actions humanitaires à l’étranger. En plus de la manne pétrolière, le régime des Al-Saoud gère directement la manne « l’aumône zakat » (impôt islamique qui équivaut à 2,5% du revenu annuel des Musulmans sunnites, jusqu’à 10% pour le foncier et le bétail).
Ce qui lui permet de financer des fondations privées, et des ONG qui travaillent dans l’ombre, comme l’IRRC (Islamic Reformation and Research Centre), lancé en 1972 au Ghana par la Dar al-Ifta saoudienne (« la Maison de la fatwâ »), la fondation Ibrahim bin Abdulaziz al-Ibrahim, enregistrée au Kenya avec un statut d’ONG en 1992, ou encore la société islamique al-Huda, au Ghana (légalisée en 1991). Sans parler des fondations de riches philanthropes, comme Khalid bin Mahfouz (propriétaire de la plus grosse banque du pays, NBC – National Commercial Bank-) et Yassim Abdullaziz al-Qadi ont ainsi établi une fondation de « l’assistance bénie » (Muwafaq al Khairiya) en 1991.
Yassim Abdullaziz al-Qadi (à la tête de la fondation Muwafaq) était membre du conseil d’administration de Jamjoom (une compagnie qui fournissait en médicaments le secteur hospitalier en Arabie Saoudite), du groupe Badkook (une chaîne de restaurants qui a, entre autres, ravitaillé les troupes américaines déployées au Koweït en 1991) et de Global Diamond Resources (une société californienne basée à La Jolla et spécialisée dans l’exploration de diamants sud-africains).
La monarchie des « Al-Saoud » a manifesté concrètement et publiquement son adhésion au plan des néocolonialistes sionistes (courant appelé islamo-sioniste), pour la destruction des Républiques « Arabes », depuis les révélations sur le prince Bandar ben Sultan ben Abdelaziz Al Saoud (et de son clan), fils de l’esclave Khiziran (esclave éthiopienne), l’un des bourreaux des peuples du Sud, concernant son implication dans les attentats du 11 septembre 2001 (il avait dîné à la Maison blanche le 13 septembre 2001). Son nom est évoqué explicitement dans les 28 pages du rapport « secret défense » déclassifié, où sont révélés ses liens indirects avec les 19 terroristes (dont 15 étaient Saoudiens), par l’intermédiaire de Abou Zoubaydah (né Zayn al-Abidin Muhammad Husayn), l’un des premiers chefs d’Al-Qaïda.
Il n y a qu’à parcourir « Arab News », le journal Saoudien de la grande filiale de propagande du Saudi Research and Marketing Group (SRMG), dirigé par Jomana Al-Rashed, pour se rendre compte de la haine que développe l’islamo-sioniste vis-à-vis de la République tunisienne. Sans compter la promotion continuelle du terrorisme international, au moyen de l’idéologie des islamo-berbéristes, dont l’organisation terroriste du MAK, dirigée par Ferhat Mehenni, le fasciste pantin d’Israël et du Maroc.
Le royaume des « Al-Saoud » qui a reconnu l’assassinat par la décapitation de Jamal Khashoggi, attiré dans le consulat d’Arabie saoudite en Turquie le 2 octobre 2018, constitue l’une des assurances-vie du système colonialiste en voie de mondialisation.
L’organisation terroriste du MAK, qui trouve aussi sa promotion dans la presse de la monarchie des « Al-Saoud » a été construite en France, sous la supervision étroite du fasciste Jacques Kupfer (un proche de Netanyahou), et sous la direction des services des services secrets de la DGSE, du MOSSAD et de la Monarchie marocaine (DGED) qui assure l’essentiel de son financement. Au moment où des députés français sont poursuivis pour « apologie du terrorisme », l’organisation terroriste du MAK, qui est parrainée par la monarchie Saoudienne, organise des meetings dans les grands palaces du groupe « ACCOR » à Rouen, sous protection policière.
Lire: Tunisie: Des mercenaires de «l’armée de la société civile» (1ere partie)