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Conseil de sécurité: le groupe A3+ plaide pour le respect de la souveraineté de la Syrie et un cessez-le-feu global

Le groupe A3+ au Conseil de sécurité a plaidé, mardi à New York, pour le respect de la souveraineté de la Syrie et de l'intégrité de son territoire, appelant à un cessez-le-feu global dans le pays.

Le groupe A3+ au Conseil de sécurité a plaidé, mardi à New York, pour le respect de la souveraineté de la Syrie et de l’intégrité de son territoire, appelant à un cessez-le-feu global dans le pays.

Lors d’une session ouverte du Conseil de sécurité sur la situation en Syrie, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, M. Amar Bendjama, a prononcé une allocution au nom du groupe « A3+ » (Algérie, Sierra Leone, Mozambique, Guyana), dans laquelle il a souligné que la réunion se tenait alors que la Syrie connait ces derniers jours « un calme précaire » qui pourrait entraîner une nouvelle crise que personne ne souhaite.

M. Bendjama a exprimé la conviction du groupe « A3+ » que « le moment est venu pour lancer un processus politique conduit par les Syriens sous l’égide des Nations unies, afin de parvenir à une +nouvelle Syrie+ qui rassemblera tous les Syriens », insistant sur une participation totale de tous les Syriens à ce processus politique. Le groupe « A3+ » estime que la participation de la société civile est « un élément essentiel pour garantir le succès de la transition en Syrie et réaliser les aspirations du peuple syrien ».

A ce propos, M. Bendjama a réitéré, le soutien du groupe aux efforts de l’envoyé spécial de l’ONU et a appelé à la mise en œuvre effective de la résolution 2254, y compris la création d’instances dirigeantes de transition inclusives dotées de tous les pouvoirs exécutifs.

« Le Groupe A3+ réaffirme son engagement inébranlable envers la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie, et rejette catégoriquement toute tentative visant sa division », a déclaré le diplomate, poursuivant, dans ce contexte, que « pour avancer et s’éloigner de la violence,

la Syrie ne doit pas être un champ de bataille entre les forces étrangères, et que seuls les Syriens doivent décider de l’avenir de leur pays ».

Par ailleurs, le Groupe A3+ a exprimé sa profonde inquiétude face aux incursions militaires récentes des forces sionistes dans les territoires syriens, estimant qu’il s’agissait d’une une violation « grave » du Droit international et de la Charte des Nations unies.

Il a également mis en avant le rôle prépondérant joué par la mission de supervision des Nations unies pour suivre le désengagement, afin de préserver la paix et la stabilité dans la région, tout en rejetant toute mesure unilatérale visant à saper le mandat et la mission qui lui sont confiés.

S’agissant de la situation humanitaire en Syrie, le Groupe a souligné qu’elle représentait un des défis « urgents » pour la Communauté internationale, indiquant que près de 17 millions de personnes ont désormais besoin d’aide, et que les récents développements ont aggravé cette situation, avec plus d’un million de personnes déplacées au cours des derniers jours.

Le Groupe a exprimé sa « profonde inquiétude » face à ces développements et a appelé à une mobilisation des efforts en vue de permettre aux travailleurs humanitaires de répondre aux besoins urgents du peuple syrien. Après avoir souligné que la poursuite des combats, notamment dans le nord-est de la Syrie, ne fera qu’aggraver la situation humanitaire déjà désastreuse, elle a exhorté toutes les parties à respecter scrupuleusement leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, notamment celles relatives à la protection des civils et des infrastructures civiles.

Le groupe A3+ a appelé à un « cessez-le-feu immédiat sur l’ensemble du territoire syrien afin de faciliter le déplacement des travailleurs humanitaires », soulignant que l’accès sans entrave à l’aide humanitaire « doit être garanti par tous les moyens disponibles, y compris les opérations transfrontalières ».

Par ailleurs, le groupe a mis en garde contre le fait que le retour des réfugiés syriens dans leur foyer « doit être volontaire et ne doit en aucun cas être forcé », appelant à créer les conditions nécessaires à l’intérieur de la Syrie à travers une reconstruction précoce afin de faciliter ce processus.

« Les récents développements en Syrie ont démontré que les crises non résolues ne disparaissent pas simplement mais resurgissent.

Par conséquent, si nous ne parvenons pas à trouver une solution globale et durable à la situation en Syrie, les conséquences et les répercussions seront désastreuses pour la région », a déclaré le groupe avant de conclure en réaffirmant qu' »il incombe à la communauté internationale de soutenir le peuple syrien et de l’aider à construire un avenir radieux pour son pays ».

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