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Contrôle de l’espace aérien sahraoui: Gabegie du Makhzen et « soumission » de Pedro Sanchez

Comme nous l'avons souligné dans un précédent article, Pedro Sanchez s'est mis totalement au service de l'occupant marocain des territoires du Sahara Occidental , encouragé pour ,il faut bien le relever d'entreprendre d'autres actions expansionnistes en violation du droit international et des résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU.

Comme nous l’avons souligné dans un précédent article, Pedro Sanchez s’est mis totalement au service de l’occupant marocain des territoires du Sahara Occidental , encouragé pour ,il faut bien le relever d’entreprendre d’autres actions expansionnistes en violation du droit international et des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Dans la foulée de l’allégeance du président du Conseil espagnol, le régime du Makhzen, dans une action unilatérale, aurait pris cession de l’espace aérien du Sahara Occidental à hauteur de 15à 20%, en plein pourparlers secrets avec le gouvernement espagnol, révèle ce mercredi 25 décembre le média ibérique El Independiente, citant des sources ibériques.

« Les autorités marocaines ont eu recours à l’établissement de zones d’exclusion aérienne pour des exercices militaires présumés, tels que des exercices de tir qui ont épuisé l’espace, et à la modification des cartes qui reconnaissent la gestion espagnole de la région du Sahara en vertu du droit international et le statut d’un territoire non autonome en attendant la décolonisation, souligne El Independiente ». Surce plan, il faut rappeler que, le ciel du Sahara occidental est toujours contrôlé depuis les îles Canaries, par l’Espagne, l’ancienne puissance coloniale administrante des territoires du Sahara Occidental, comme l’établit la carte de l’Organisation de l’Aviation Internationale ( une agence de l’ONU) et qui supervise l’aviation civile internationale. Par ailleurs, il faut noter que malgré plusieurs tentatives du régime du Makhzen pour changer cette équation, l’espace aérien est demeuré entre les mains des contrôleurs espagnols des îles Canaries , chargés de surveiller et de gérer les vols dans la zone.

En plus des zones d’exclusion marquées par le Maroc, il y a « le manque de communication avec les aérodromes de la zone », prévient un rapport interne d’Aena. Le nom et l’indicatif OACI ont également été modifiés, de sorte que l’aéroport de Layoune occupée s’appelle Laâyoune/Hassan I avec l’indicatif GMML de l’OACI et que l’aéroport de Villacisneros s’appelle Dakhla avec l’indicatif GMMH.

Le document reconnaît également que « le Maroc, par décision unilatérale, a établi quatre zones dangereuses dans l’espace aérien de la région d’information de vol des îles Canaries » indique le média espagnol, ajoutant que « ces zones ne sont publiées que dans l’AIP du Maroc. Ces zones dangereuses sont activées et désactivées par le Maroc, sans aucune coordination avec l’ACC des îles Canaries », se référant au rapport, qui souligne les risques pour la gestion de l’air elle-même posés par l’attitude du régime makhzenien.

La faiblesse de Sanchez inquiète les canariens

Les Canaries craignent maintenant que le gouvernement que dirige Pedro Sanchez ne finalise la décision de « céder la fourniture de services de navigation aérienne (ATS) de l’espace aérien du Sahara occidental au Maroc avec l’excuse absurde que légalement l’espace aérien qui nous a été confié n’est pas cédé, mais seulement la fourniture du service ATS ».

Selon El Independiente , l’opacité de l’Exécutif est totale. Tant le ministère des Affaires étrangères Manuel Albares qu’Aena ont refusé de fournir des informations sur l’état actuel des négociations, dont l’existence a été reconnue par le gouvernement en mars 2023.

« Ils se limitent à la gestion de l’espace aérien et à la coordination entre les deux parties afin d’obtenir une plus grande sécurité dans les connexions et la coopération technique », avait déclaré le chef de la diplomatie espagnole. Dans sa ligne habituelle de déni des faits, note le média ibérique le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares a qualifié la semaine dernière au Congrès des députés les informations sur le transfert imminent de l’espace aérien de « canulars ». Dans ce dossier, le Parti socialiste espagnol PSOE de Pedro Sanchez fait cavalier seul car, ses partenaires de Sumar à Coalición Canaria, sont totalement opposés à toute concession en direction de l’occupant marocain.


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