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December 11, 2025

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Un nouveau scandale de la soumission espagnole au régime du Makhzen

Un nouveau scandale éclabousse les relations entre le régime du Makhzen et le gouvernement espagnol que dirige le socialiste Pedro Sanchez e qui ne cesse d'accorder des concessions à l'occupant marocain des territoires du Sahara Occidental.

Un nouveau scandale éclabousse les relations entre le régime du Makhzen et le gouvernement espagnol que dirige le socialiste Pedro Sanchez et qui ne cesse d’accorder des concessions à l’occupant marocain des territoires du Sahara Occidental.

Des concessions qui ont atteint le seuil de la soumission au diktat du régime du Makhzen, bien illustrés depuis la fameuse lettre du 18 mars 2022, adressée par Pedro Sanchez au commandeur des croyants, par l’alignement sur la position de l’occupant marocain dans la dossier de la question de la décolonisation des territoires du Sahara Occidental, l’octroi de 15 à 20% du contrôle de l’espace aérien sahraoui, en violation du droit international et enfin l’ouverture des douanes aux deux enclaves espagnoles Ceuta et Melilla au profit des conditions marocaines.

Dans un précédent article, le journal espagnol El Español, révèle le cas de Maria Tato, qui suscite déjà la polémique et l’indignation dans la péninsule ibérique.

Maria Tato a été nommée par le gouvernement marocain représentante de l’Espagne pour les investissements au Sahara occidental occupé. Tato était membre du comité exécutif de la Coupe du monde 2030 et a même utilisé des voyages au Maroc pour organiser des réunions d’affaires dans le pays du commandeur des croyants.

Selon El Español, la nomination de María Tato, directrice de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) et seule représentante espagnole au comité exécutif de la Coupe du monde 2030, a suscité l’inquiétude dans certains secteurs du football et de la politique espagnole en raison de ses liens économiques avec le Maroc. Cette relation est particulièrement pertinente dans un contexte où le Maroc est en concurrence avec l’Espagne pour accueillir la finale du Mondial 2030 prévu respectivement au Maroc, l’Espagne et le Portugal.

Il convient de rappeler que Maria Tato avait été nommée en 2022, dans la foulée de la trahison de Pedro Sanchez à la position de neutralité historique de Madrid dans le conflit du Sahara Occidental; représentante de l’Espagne pour les investissements dans les territoires sahraouis occupés par le gouvernement marocain, un poste qui a suscité la controverse et des soupçons de possibles conflits d’intérêts.

En outre, selon El Español, Maria Tato a utilisé des voyages officiels au Maroc à des fins privées, organisant des réunions d’affaires dans ce pays africain.

Et d’indiquer que Tato a réussi à rester à son poste alors qu’elle figurait initialement sur la « liste noire » du nouveau président de la fédération royale espagnole de football RFEF, Rafael Louzán. Cependant, d’autres membres éminents du comité exécutif de la Coupe du monde 2030, tels que Fernando Sanz et Jorge Mowinckel, ont été licenciés malgré leur rôle clé dans la promotion de la candidature conjointe de l’Espagne, du Maroc et du Portugal.

El Español détaille que Tato a dirigé plusieurs délégations d’affaires espagnoles au Maroc et que dans les médias liés au gouvernement de Mohammed VI. « Au fil du temps, je me suis sentie chez moi au Maroc », avait déclaré la controversée Maria Tato .

En novembre, après une visite officielle du comité exécutif de la Coupe du monde 2030 au Maroc, Tato a décidé de rester dans le pays pour des réunions d’affaires privées, ce qui a alimenté les critiques internes au sein de la RFEF, selon le journal.

El Español rappelle également que Maria Tato a été impliquée dans un scandale en 2024, lorsque l’une de ses entreprises a été liée à une affaire de corruption présumée liée à l’Institut de la femme. Bien qu’il ait nié toute implication et dénoncé les faits, l’affaire fait toujours l’objet d’une enquête.

Dans le cadre de la Coupe du monde 2030, le Maroc a durci sa position pour s’assurer que la finale se joue au Gran Estadio Hassan II de Casablanca, tandis que l’Espagne défend que le match se déroule au nouveau stade Santiago Bernabéu.

La position de María Tato, avec son double rôle au sein de la RFEF et ses relations avec le Maroc, suscite des appréhensions et des doutes à un moment clé pour définir l’avenir de la Coupe du monde 2030.

Lire: Pedro Sanchez s’enfonce dans l’allégeance à Mohamed VI: La Fédération espagnole de Football, espionnée par le Makhzen?

Et: Lekdjaa tente de glisser la « carte » de l’occupation du Sahara Occidental: la FIFA gifle le Makhzen

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