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December 8, 2025

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Sommet extraordinaire arabe au Caire: Un sommet pour offrir une capitulation et une victoire politique à l’entité sioniste

L'annonce ce dimanche 2 mars du renoncement du président de la république Abdelmadjid Tebboune à participer au Sommet extraordinaire de la Ligue arabe prévu ce mardi 4 mars au Caire , consacré à Gaza, est un message clair et net aux dirigeants arabes qui comptent capituler face à l'hégémonie sioniste, pour sauver leurs trônes et une condamnation à ceux qui veulent offrir une victoire politique à l'entité sioniste défaite militairement par la héroïque résistance et les sacrifices du Peuple Palestinien.

L’annonce ce dimanche 2 mars du renoncement du président de la république Abdelmadjid Tebboune à participer au Sommet extraordinaire de la Ligue arabe prévu ce mardi 4 mars au Caire , consacré à Gaza, est un message clair et net aux dirigeants arabes qui comptent capituler face à l’hégémonie sioniste, pour sauver leurs trônes et une condamnation à ceux qui veulent offrir une victoire politique à l’entité sioniste défaite militairement par la héroïque résistance et les sacrifices du Peuple Palestinien.

En anticipant, l’Algérie a mis les dirigeants arabes qui avaient concocté une déclaration et communiqué visant l’enterrement de la cause palestinienne, devant leurs responsabilités devant leurs peuples et devant l’histoire. L’Algérie ne veut en aucun cas participer à une nouvelle conspiration contre le Peuple Palestinien, similaire à celle de la Déclaration de Belfort, la partition de la Palestine en 1947, à la défaite de la guerre de juin 1967, à la victoire militaire arabe d’octobre 1973 devenue une défaite politique matérialisée par un accord de paix entre l’entité sioniste et l’Egypte, puis une normalisation avec la Jordanie et plus tard avec les pays comme les EAU, le Bahreïn et le Maroc, en passant par la complaisance de certains dirigeants arabes dans l’agression sioniste contre le Liban en 1982, marquée par les massacres de Sabra et Chatila, ainsi que les guerres de génocides menées contre le peuple Palestinien de la bande de Gaza, condamné au passage à vivre un blocus depuis deux décennies.

A l’instar du Sommet arabe de Beyrouth de 2002 où certains dirigeants arabes tentaient d’enterrer la question palestinienne, malgré l’adoption du plan de Paix arabe initié par le Roi Abdallah ( Paix contre la terre) et la signature des accords d’Oslo depuis 32 ans, ouvrant la voie à la solution de deux Etats et l’édification d’un Etat Palestinien avec Al Qods comme capitale, ce sommet extraordinaire arabe du Caire, dont le menu sera consacré à la reconstruction de la bande de Gaza, ne sera qu’un mécanisme pour offrir une victoire politique à l’entité sioniste.

L’envoi d’une force arabe pour maintenir la paix dans la bande de Gaza via le plan de désarmement des forces de la résistance palestiniennes, comme le révèlent certains médias sionistes et arabes, ne servira qu’à assoir le plan sioniste du Grand Israël, cher à l’extrême droite sioniste, et verra une nouvelle guerre entre arabes et palestiniens.

Consciente que l’entité sioniste ne respectera aucun engagement depuis 1948, l’Algérie par la voix de son président le 18 août 2024, depuis Constantine, avait averti les frères égyptiens sur les intentions de l’entité sioniste de maintenir sa présence militaire dans le corridor de Philadelphie, en violation des accords de paix entre le Caire et Tel-Aviv.

L’Algérie dont la présence fort remarquée au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU, en ne ménageant aucun effort pour soutenir la cause palestinienne, via la reconnaissance de la Palestine comme membre à part entière au sein de l’Assemblée Générale de l’ONU, et via les interventions de son représentant Amar Bendjama pour dénoncer et condamner le génocide du Peuple Palestinien, a la légitimité de dénoncer sa marginalisation comme Etat-pivot dans la région à l’occasion des préparatifs pour ce sommet extraordinaire du Caire de ce mardi 4 mars.

Tout le monde se souvient que l’Algérie a travaillé d’arrache-pied pour réunifier les rangs des palestiniens en octobre 2022, ( déclaration d’Alger) quelques jours avant le début du sommet arabe d’Alger, coïncidant avec la symbolique date du déclenchement de la glorieuse révolution du premier novembre 1954, consacré à la question palestinienne, que certains tentaient de l’enterrer, pour justifier leur normalisation avec l’ennemi sioniste.

Une normalisation qui se révéla inappropriée sur le terrain, dans la foulée de l’agression sioniste contre la bande de Gaza, et le génocide du peuple palestinien qui fait face aujourd’hui à un plan de déportation, voire la construction d’une grande prison qui s’appelle Gaza, dont les bailleurs de fonds et les géôliers sont les arabes qui ont préparé le sommet extraordinaire du Caire de ce mardi, et qui compte satisfaire amplement Donald Trump et son projet “Riviera de Gaza” comme ils l’ont déjà satisfait en cautionnant le “deal du siècle” et les Accords d’Abraham pour liquider la cause palestinienne.

Cette démarche de marginalisation de nombreux pays arabes, consacrera à coup sur la pérennisation de la division arabe, profitable aux plans d’hégémonie sionistes, et pourrait être dans un futur proche un facteur essentiel dans la révolte des Peuples Arabes, contre des dirigeants arabes aplaventristes, totalement à la solde des génocidaires sionistes.

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