José Manuel Albares, chef de la diplomatie espagnole était annoncé à Alger ce lundi 12 février pour une visite à Alger, selon un communiqué rendu public jeudi 8 février par le ministère espagnol des affaires étrangères. En dernière minute, cette visite a été suspendue, selon les médias espagnols par l’Algérie, évoquant des raisons de calendrier.

Le report de la visite est intervenue douze heures seulement avant la date prévue, notent les médias ibériques, qui qualifient ce rebondissement d’échec de la diplomatie espagnole sous le gouvernement dirigé par le socialiste Pedro Sanchez, qui continue sa fuite en avant, via son alignement à la position de l’occupant marocain dans la question du Sahara occidental dont son pays assume la responsabilité historique.

Selon les médias ibériques, le vol Albares devait décoller de la base aérienne de Torrejón de Ardoz, à Madrid, lundi vers 6h45. Bien que l’agenda du ministre n’ait pas été révélé car il restait encore des dossiers à régler, une rencontre avec son homologue algérien et une conférence de presse ultérieure avec les médias espagnols, qui accompagneront Albares, étaient prévues.

Selon les mêmes sources, Madrid misait beaucoup sur cette visite pour relancer ses relations avec Alger dans l’espoir de voir l’Algérie tourner la page axe cette »rupture » causée, rappelons-le par l’alignement de Pedro Sanchez à la position de l’occupant marocain, en violation au droit international; dont il avait affirmé le mois de septembre dernier, que son pays défendait à l’occasion de son intervention devant l’assemblée générale de l’ONU.