La république Arabe Sahraouie RASD a entamé ce vendredi 7 juillet des pourparlers avec des pêcheurs canariens, dans la perspective de leur octroyer des licences leur permettant de pêcher dans les eaux du Sahara Occidental, afin que leur activité ne soit pas interrompue par la fin de l’accord entre l’UE et le Maroc, qui expire le 17 de ce mois de juillet en cours, rapprtent des médias espagnols .
C’est la « solution pratique » la plus immédiate que propose le Polisario pour « sauvegarder
les intérêts des pêcheurs canariens et de leurs familles » qui seront touchés par le non-renouvellement de l’accord de Bruxelles avec le Maroc, en raison des effets de l’arrêt du la Cour de justice de l’UE qui a mis en doute sa légalité.
Ce sont les équipages de 13 navires, comme l’a précisé le porte-parole de la Fédération régionale des confréries des îles Canaries, David Pavón, qui a qualifié d' »intéressante » la proposition faite au secteur par le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdulah Arabi. , et son avocat devant les instances européennes, Gilles Devers, lors d’une réunion tenue à Las Palmas de Gran Canaria.
Gilles Devers a souligné que le gouvernement espagnol « est libre » de rejeter les licences de pêche que le Front Polisario est prêt à accorder aux pêcheurs de ce pays, bien qu’il ait souligné qu’il « devra expliquer pourquoi il veut les mettre hors de travail. »
« C’est votre responsabilité. Si vous rejetez cette proposition, nous irons vers les autres partenaires car l’UE est composée de 27 pays, donc nous commencerons par consulter le Portugal, la France et l’Italie », a-t-il dit.
