Après l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel, c’est autour de l’ancien président français François Hollande de jeter un pavé dans la mare, en déclarant que les accords de Minsk étaient une duperie.
L’ancien locataire de l’Elysée a indiqué ce mercredi dans un entretien accordé au média ukrainien que les accords de Minsk avaient amené la Russie sur le terrain diplomatique, laissant à l’armée de Kiev le temps de se renforcer.
Et d’ajouter «Alors que Vladimir Poutine avançait dans le Donbass en utilisant les séparatistes pro-russes (…) nous l’avons conduit à accepter le format Normandie et à venir à Minsk pour les négociations» : François Hollande rejoint l’ancienne chancelière allemande Andela Merkel qui, le 7 décembre dans un entretien à Die Zeit, affirmait que les accords de Minsk avaient été «une tentative de donner du temps à l’Ukraine» pour se renforcer militairement en vue d’une confrontation future avec Moscou.
Officiellement, ces accords signés le 5 septembre 2014 avaient été conclus avec l’objectif affiché de rétablir la paix entre Kiev et les Républiques du Donbass. Leur conflit a fait près de 15 000 morts (civils et militaires) entre 2014 et 2022.
