Le régime du Makhzen et ses instruments de la propagande néocoloniale n’ont pas aménagé le président du Conseil espagnol Pedro Sanchez, pourtant soumis à l’allégeance du commandeur des sujets croyants depuis sa fameuse lettre du 18 mars 2022, qui ouvrit la voie à un alignement de la position de Madrid à celle de l’occupant marocain des territoires non autonomes du Sahara Occidental.
La vidéoconférence de Pedro Sanchez avec les unités espagnoles en mission humanitaire et de paix à l’étranger, à l’occasion de la célébration de Noël, a provoqué un tollé au Maroc. La raison est l’utilisation d’une carte du monde qui reconnaît les frontières conformément au droit international, dans le respect de la séparation du Maroc et de l’ancienne colonie espagnole le Sahara Occidental.
Les instruments de la propagande makhzenienne n’ont pas tardé à tirer à boulets rouges sur le président du Conseil espagnol qui s’est montré devant une carte soulignant et confirmant la légalité internationale.
La presse marocaine se fait l’écho des informations récentes publiées par le média espagnol El Independiente et fait allusion à des « informations récentes faisant état de possibles tensions autour de la prétendue décision unilatérale du Maroc d’étendre l’espace aérien du Sahara occidental ». « L’utilisation de la carte divisée a soulevé des doutes sur le fait que l’Espagne s’excusera ou confirmera une éventuelle crise, potentiellement motivée par la pression des partis pro-Polisario contre Sánchez », souligne la presse makhzenienne.