L’Algérie est « pionnière » dans la mise en œuvre du Mécanisme Africain de Coopération Policière (AFRIPOL), en jouant un rôle « d’animateur de premier ordre » en terme de « coopération, d’échange et opérationnalité », a déclaré mercredi le Contrôleur général de police, Hadj Saïd Arezki.
Lors d’une conférence de presse tenue en visioconférence à l’issue de la 4e Assemblée générale (AG) du Mécanisme Africain de Coopération Policière (AFRIPOL), l’inspecteur général des services à la DGSN a souligné que « l’Algérie est pionnière dans la mise en œuvre de ce Mécanisme, et continue à jouer son rôle d’animateur de premier ordre en terme de coopération, d’échange avec nos partenaires au sein de l’Organisation, particulièrement en terme d’opérationnalité ».
« C’est toujours avec beaucoup d’engagement que la police algérienne travaille en étroite collaboration avec nos partenaires africains », a déclaré le Contrôleur général de police en rappelant que l’Algérie était à l’origine du « système de communication, réfléchi, mis en place », et la mise à disposition des « outils nécessaires pour l’ensemble des pays africains ».
Le conférencier a tenu à affirmer également que l’Algérie a mis à disposition des polices africaines « toute son expertise » pour rendre les services de police du continent africain « efficaces et opérationnels » dans le cadre de la lutte contre la grande criminalité transnationale et « particulièrement » le terrorisme.
Selon Hadj Saïd Arezki, cette expertise concerne entre autre « l’échange d’information », « la création de la base de données commune », et cela va, a-t-il ajouté, jusqu’à un « projet très ambitieux qui porte sur la création des bases de données criminalistiques communes ».