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Il a proposé une coalition internationale contre le Hamas: Macron, en girouette sioniste

La politique étrangère française a mis fin à son indépendance depuis la fin du mandat de l’ancien président Jacques Chirac, dont les positions en Irak et au Proche-Orient reflétaient dans un passé récent le rôle de la France, comme un acteur international de premier rang, en matière de défense du droit international. L’arrivée de Nicolas Sarkozy, aux commandes en 2007 signa le retour de la France dans le giron américain, confirmé par sa réintégration à l’OTAN.

Ses successeurs François Hollande et Emmanuel Macron lui emboîtent le pas. L’actuel locataire du Palais de l’Elysée fait mieux dans son alignement sur les positions américano-sionistes, en menant une croisade contre les musulmans en France, en s’attaquant à tous les signaux de la deuxième religion de France comme « l’abaya » et tout récemment aux écoliers en les fichant S comme des terroristes, pour la simple raison qu’ils tentent de préserver leurs identités et valeurs islamiques, et en proposant lors de sa rencontre avec le criminel de guerre Netanyahou, la reconduction d’une alliance internationale pour lutter contre le mouvement de résistance Hamas, qui la compare à l’organisation terroriste Daesch, oubliant que cette dernière est une création occidentale comme instrument de destruction des Etats nationaux qui refusent le diktat de l’hégémonie américano-sioniste.

Macron en amnésique, oublie que son pays soutenait l’organisation terroriste de Daesch, via un financement opéré par le géant cimentier Lafarge, dont le scandale n’a pas encore livré tous ses secrets. Rappelons à ce sujet, les déclarations de l’ancien chef de la diplomatie française Laurent Fabius qui qualifiait les actes terroristes de Daesch et Al Qaida en Syrie, de « bon boulot » .  Macron oublie également, que son pays présent militairement dans la région du Sahel durant une décennie, soutenu par une coalition européenne n’a rien fait pour éradiquer le terrorisme. Au contraire, la présence militaire française a actionné le terrorisme pour préserver ses intérêts et son influence dans cette riche zone du monde, en matières premières au dépens des populations du Mali, Niger, et Burkina Faso. La destitution des dirigeants inféodés à Paris dans ces pays, ont mis à nu le vrai visage colonial de la France.

Violation du droit international

En proposant au criminel de guerre Benjamin Netanyahou, la reconduction de la coalition internationale pour combattre le mouvement de la résistance palestinienne le Hamas, Macron est entrain de violer le droit international, comme il l’a bien fait un de ses  prédécesseurs Nicolas Sarkozy, en s’attaquant à la Libye, qui depuis la chute du leader libyen Mouammar El Gueddafi, n’a pas retrouvé la stabilité politique. Toute action est tributaire d’un mandat délivré par le Conseil de Sécurité de l’ONU, dont le débat de ce mardi a révélé de grandes divergences au sujet. du droit de tuer accordé par les occidentaux à l’entité sioniste. Un « droit de tuer » qui s’avère un génocide et une extermination de la population palestinienne visant à la forcer à l’exode vers le Sinaï, en vue d’assoir sa colonisation des territoires palestiniens, via le fait accompli. Macron et  ses pairs occidentaux, ont accusé la Russie de crimes de guerre et condamné son président Vladimir Poutine par la CPI, dans le conflit ukrainien et soutiennent aujourd’hui le bombardement des civils palestiniens par l’entité sioniste, qu’on lui accorde le « droit de tuer » au nom de ce qui appelé « légitime de défense » qu’on n’accorde pas à la Russie venue défendre la population russe du Donbass, victime non seulement des néonazis ukrainiens mais aussi de l’accord de Minsk parrainé par la France et l’Allemagne, qualifié par Hollande et Merkel d »arnaque ».

Libérez Georges Ibrahim Abdallah

Lors de son passage dans la région, Macron a plaidé pour la libération des otages franco-israéliens détenus par le Hamas depuis le 7 octobre dernier, oubliant que son pays détient arbitrairement le militant Georges Ibrahim Abdallah, depuis 24 ans, libérable depuis 1999, sous la pression de l’entité sioniste et son alliée américain, malgré toutes les actions menées par les organisations des droits de l’homme.

 

 

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