En pleine agression sioniste contre la bande de Gaza, l’auteur algérien Yasmina Khadra n’a pas manqué l’occasion de s’attaquer, selon une publication postée sur son compte Facebook, à ceux qui ont crié “joie” lors de l’attaque surprise du mouvement de la résistance le Hamas le 7 octobre dernier, faisant des morts au sein des israéliens dont des civils.
En donneur de leçons “d’humanisme”, l’auteur de “l’attentat” évoque la nécessité de faire appel à la vocation de la sagesse et de la raison. Un appel qui ne cesse de raisonner dans la conscience collective des palestiniens, en particulier et des arabes en général.
Qu’en-t-ils des massacres de Dir Yassine,, et Sabra et Chatila, avant même la création du Hamas?
C’est la question qu’on se donne le droit à poser à l’auteur de “l’attentat” qui s’était déjà illustré via ce roman, en collant l’étiquette de “terroriste” à la “femme du médecin palestinien”, pour faire plaisir aux sionistes et leurs employés, patrons des maisons d’édition, patrons des médias de la propagande sioniste, et du monde du cinéma. Notre romancier ignore peut-être que les massacres de Dir Yassine et Sabra et Chatila, ont été perpétré par l’entité sioniste avant même la création de Hamas, et que les palestiniens qui ont cru à la paix en signant les Accords d’Oslo, depuis plus de trois décennies, sont devenus des spectateurs impuissants des violations quotidiennes de leurs lieux saints de l’Islam et de la politique d’annexion de leurs terres.
Chercher à plaire aux sionistes, en déversant des posts accusateurs, à l’égard de ceux qui n’ont aucune alternative pour résister à l’agression barbare menée par l’entité sioniste et ses alliés occidentaux contre le peuple palestinien, est une parfaite illustration du profil de l’auteur de “l’attentat”, celui d’un néocolonisé et d’un néo-indigène.
Les algériens en connaissent bien ce profil, puisque nos glorieux martyrs et valeureux moudjahidine étaient considéraient comme des ” terroristes” par le colonisateur français et des voix des indigènes inféodés au joug colonial condamnaient” implicitement” les opérations menées contre l’armée française et leurs colons.
Yasmina Khadra, invité à lire l’hymne national israélien
Le donneur de leçon d’humanisme, ainsi que ses confrères de la littérature Kamel Daoud et Boualem Sansal, sont invités par nos soins à lire l’hymne national israélien pour mieux en juger la “joie” de ceux qui ont applaudi l’attaque de la résistance palestinienne du 7 octobre dernier.
« Que tous les habitants de l’Égypte, de Canaan et de Babylone tremblent, et que nous voyons leur sang versé et leurs têtes coupées. »
Un couperet pour éclairer à l’auteur de “l’attentat” la doctrine sioniste, que même beaucoup de dirigeants arabes tentent de l’ignorer en acceptant de normaliser avec. ce régime d’apartheid. D’ailleurs, pourquoi aucun dirigeant occidental ou ceux qui nous chantent la démocratie”, le vivre ensemble, n’ont jamais appelé l’entité sioniste à changer le contenu de son hymne plein de slogans religieux haineux pour une entité qui se prétend civilisée et démocratique .Question qui mérite d’être posée : Qui sont les premiers terroristes, coupeurs de tête et assoiffés de sang ? Espérant des réponses de la part de nos” humanistes”. Par ailleurs, il convient de rappeler, que l’auteur de “l’attentat” n’est pas à sa première action ou initiative, en matière d’assoir une politique de rapprochement avec “le sionisme”, puisqu’il avait déjà tenté de faire sillonner l’Algérie par la caravane Albert Camus, qu’on présentait comme algérien, alors que ce dernier n’a jamais soutenu l’indépendance du pays. Au contraire, Albert Camus était un défenseur de l’Algérie française et aussi de l’Israel, comme le confirment ses déclarations à cette époque-là.
Consulter: https://www.youtube.com/watch?v=yDESIQDb_ds
Et:https://www.youtube.com/watch?v=LdVaFVhbM68
