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Ahmed Charai, un agent du Makhzen au service de l’entité sioniste

Il illustre bien cette "élite" marocaine, bien endoctriné et instrumentalisé par le régime du Makhzen pour plaider la survie du régime néoféodal et moyenâgeux des alaouites, placée sous tutelle de l'entité sioniste. Il s'agit bien entendu d'Ahmed Charai.

Il illustre bien cette « élite » marocaine, bien endoctriné et instrumentalisé par le régime du Makhzen pour plaider la survie du régime néoféodal et moyenâgeux des alaouites, placée sous tutelle de l’entité sioniste. Il s’agit bien entendu d’Ahmed Charai.

Ce dernier vient de s’autoproclamer avocat des génocidaires sionistes Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant, objets de mandats d’arrêt international émis vendredi dernier par la Cour Pénale Internationale CPI.

Dans un article publié sur le canard de l’un des instruments de la propagande sioniste, Ahmed Charai s’attaque et condamne la décision de la CPI.

D’ailleurs, il faut bien noter que le régime makhzenien demeure l’un des rares pays au monde à ne pas réagir aux mandats d’arrêt internationaux contre les génocidaires sionistes Netanyahou et Gallant.Un régime makhzenien dont le commandeur des croyants est président du Comité d’El Qods.

Ahmed Charaï, le larbin de la DGED dans la presse makhzenienne dirigée par le sinistre Yassine Mansouri.

Charaï qui apporte « son » soutien aux génocidaires Netanyahou et Gallant est connu parmi les siens comme, un agent commercial qui ne sait pas écrire. Des documents confidentiels révélés par Marocleaks, l’avait déjà cité comme un préposé de la DGED, chargé de nouer des contact avec les officiels sionistesau nom de la DGED.

il y a quelques années, un tribunal espagnol a gravé dans le marbre d’une sentence judiciaire définitive que Ahmed Charaï est bel et bien un espion de la DGED.

Dans un précédent article publié par Algérie54, en date du 12 mars 2023, nous avons rapporté les révélations du journal espagnol El Confidencial  à son suket.

Ahmed Charai était liée à une nouvelle affaire s’espionnage dont sont impliqués les services de renseignements marocains, dans la foulée des scandales de Pegasus et Marocgate.

Selon le journal espagnol, la fille du commissaire général à l’information au niveau de la police nationale espagnole a travaillé pendant des années en Espagne pour la DGED dirigée par Yassine El Mansouri.

Bárbara Barón a été  recrutée par Ahmed Charai, un des lieutenants de Yassine El Mansouri, pour faire partie des réseaux implantés en Espagne pour défe,ndre les intérêts du Makhzen. Bárbara Barón, journaliste, a travaillé de longues années pour la DGED lorsque son père, Enrique Barón , était commissaire général à l’information de la police nationale, poste occupé de janvier 2012 à décembre 2017.

Les contacts entre la journaliste ibérique Bárbara Barón avec la Direction générale des études et de la documentation (DGED), ont été découverts suite à la découverte de messages WhatsApp échangés le 24 septembre 2017 entre le commissaire Enrique García Castaño, alors chef de l’Unité centrale d’appui opérationnel de la police nationale espagnole  et Francisco Martínez, qui jusqu’en novembre 2016 était secrétaire d’État à la sécurité.

Le commissaire García Castaño a d’abord expliqué à l’ancien numéro deux du ministère de l’Intérieur que le Centre National de Renseignement CNI a une succursale exclusive au Maroc   . Il ajoute ensuite : « regarder Ahmed Charai, [qui] contrôle les médias, vient beaucoup en Espagne, travaille pour les renseignements marocains (…) ». « Vous savez qui il voit, avec [Enrique] Barón, avec [Samy] Cohen et la fille de Barón, qu’il paie pour écrire des articles pour l’ Observateur marocain « .

Samy Cohen est un homme d’affaires issue de la communauté juive de Madrid et qui aurait usurpé la qualité de diplomate lors de ses voyages au Maroc. Ce dernier serait lié à l’ancien ambassadeur de l’entité sioniste au Maroc  David Govrin, rappelé pour des raisons liées à des scandales de prostitution et de malversations financières. Ahmed Charai est propriétaire de Global Media Holding, un groupe de presse dont fait partie l’hebdomadaire L’Observateur du Maroc, auquel se réfère García Castaño. Ahmed Charai agissait en tant que responsable des relations publiques pour la DGED.

La mission de Charai se concentrait  sur les journalistes et les médias. À l’automne 2014, des documents font surface sur Twitter dans lesquels il consulte la rémunération des journalistes avec Mourad El Ghoul, directeur de cabinet du directeur de la DGED. Les bénéficiaires de ces paiements étaient quatre journalistes français connus et un américain, mais tous ont nié avoir reçu de l’argent de L’Observateur du Maroc.

Pour rappel, un jugement du 4 novembre 2015 du tribunal de première instance 46 de Madrid confirme encore que Charai est un proche collaborateur des renseignements marocains . Son groupe de presse « appartient en pratique à la DGED », affirme le journaliste marocain Ali Lmrabet exilé à Barcelone.

Lire: Dounia et Adnan Filali mettent à nu les instruments propagandistes du couple maroco-sioniste en France

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