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L’Algérie et le retour au premier plan

Au moment ou le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra procédait au siège des Nations Unies à New York, au lancement de la campagne de promotion de la candidature de l’Algérie à un siège non permanent au Conseil de sécurité pour la période qui s’étend de 2024 à 2025,et celle de membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, des voix inféodées au Makhzen et au Mossad sortent de leurs trous pour relancer une énième campagne de dénigrement et d’hostilités à l’Algérie.
Le retour tonitruant de l’Algérie sur la scène internationale, comme acteur incontournable dans le règlement des conflits régionaux, tels que ceux de la Libye et le Mali, favorisant le dialogue interne entre les différentes parties en conflit, ou son opposition à toute normalisation avec l’entité sioniste sans le recouvrement des droits du Peuple Palestinien à l’édification d’un Etat souverain dans sa capitale El Qods Echarif, la mise en œuvre  du plan onusien dans le dossier du Sahara Occidental, via l’organisation d’un référendum d’autodétermination du Peuple Sahraoui, n’a pas été digéré par les officines et leurs supplétifs qui ont misé par le démantèlement de l’Etat-nation en Algérie. Aujourd’hui, l’Algérie est fortement consultée sur la scène internationale, au sujet des dossiers qui dépassent de loin les frontières algériennes. L’Algérie via sa position de neutralité dans le conflit ukrainien, et forte de son indépendance décisionnelle, vient d’ouvrir la voie au retour du rôle des Pays Non-Alignés sur la scène internationale, pour la promotion d’un nouvel ordre mondial, multipolaire et plus juste.
Le lobbying maroco-sioniste pour ternir l’image de l’Algérie
La sortie médiatique du sénateur  républicain américain, d’origine cubaine Marco Rubio, s’inscrit dans le cadre de cette campagne de dénigrement et de désinformation menée contre l’Algérie.
Marco Rubio, qui avait déjà menti au sujet de l’exil de sa famille, en révélant que ses parents avaient fui le Cuba de Fidel Castro, alors qu’elle quittait La Havane en 1956, et revenait en 1962 en pleine crise des missiles, est un politicard manquant de crédibilité aux Etats-Unis, même dans son camps républicain. Le président américain sortant Donald Trump l’avait qualifiait de traître, lors de sa volte-face à l’occasion de l’assaut du Capitole par les trumpistes contestant les résultats de la présidentielle de novembre 2020. L’auteur de l’autobiographie « Un fils américain » avait condamné l’assaut des trumpistes et soutenu celui de Hong Kong, confirmant la vision démocratique occidentale de deux poids deux mesures.

Le disciple de John Mc Caine, qui s’illustrait par son soutien à l’invasion de l’Irak, le démantèlement de la Libye et la Syrie, la déstabilisation de la Chine et la Russie et son soutien indéfectible à l’entité sioniste, se révéla un sénateur aux abois en appelant le Secrétaire d’Etat Américain Anthony Blinken à brandir le fameux texte adopté en 2017, le Countering América’s adversaries trough sanctions act (loi sur la lutte contre les adversaires de l’Amérique par les sanctions). Ce n’est pas un secret de polichinelle, l’Algérie est un partenaire stratégique de la Russie et la coopération militaire avec Moscou ne date pas d’aujourd’hui, pour tenter de faire peur au Peuple Algérien déterminé de surcroit à pérenniser son indépendance et sa souveraineté. Les algériens n’oublieront jamais les sanctions non déclarées, qui leur étaient imposées durant la décennie noire, et qu’ils avaient vaincu le terrorisme et l’obscurantisme, sans le soutien de personne. Au contraire, les individus comme Marco Rubio, soutenaient la nébuleuse terroriste et la secte de « Qui Tue Qui » qui revient à la charge aujourd’hui pour tenter vainement d’épingler l’Algérie sur le dossier des droits de l’homme. Des tentatives qui n’ont aucune chance d’aboutir face à la réputation acquise par l’Algérie des martyrs.

Un coup d’épée dans l’eau dans la mesure, ou les USA considèrent l’Algérie, comme partenaire fiable, en matière de lutte contre le terrorisme internationale, et le règlement des conflits.
Aujourd’hui, le conflit ukrainien a imposé une nouvelle donnant, renforçant davantage la position de l’Algérie, un des partenaires de premier choix, sollicités pour approvisionner l’Europe, en gaz, en vue de faire face à la crise énergétique qui menace le Vieux Continent et son existence.

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