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Alger répond aux égarements de Pedro Sanchez

Mesurer la patience de l’Algérie, coûtera cher au président du Conseil espagnol Pedro Sanchez. Alger a réagi rapidement aux propos tenus ce mercredi matin par Pedro Sanchez devant le Parlement espagnol, un remake de la convocation de l’ambassadeur d’Alger à Madrid au lendemain de l’alignement de Madrid sur la position coloniale de Rabat au sujet de la question sahraouie.

Aujourd’hui, Pedro Sanchez n’a pas soufflé mot au sujet de la détérioration des relations de son pays avec l’Algérie, malgré l’insistance d’un nombre important de partis ibériques qui critiquent l’alignement de Pedro Sanchez sur la position marocaine et qui appréhendent certainement les représailles économiques d’Alger, et leur impact sur l’économie espagnole.

Après la convocation de  son ambassadeur accrédité à Madrid le 19 mars dernier, et les menaces de rupture du gaz algérien si Madrid décide d’approvisionner son « nouvel ami » en gaz algérien, voilà qu’Alger procède à une nouvelle action allant dans le sens de l’escalade via la suspension du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération signé il y a vingt ans, et qui n’exclue pas le recours à d’autres actions spectaculaires allant dans la direction de boycotter les sociétés ibériques qui avaient engrangé durant les deux dernières décennies des dizaines de milliards de dollars de ses prétendus investissements en Algérie.

Sur ce plan, le président Tebboune avait déjà annoncé son intention de revoir l’accord d’association avec l’Union Européenne. Une telle décision portera un coup dur simultanément un coup dur aux entreprises françaises et espagnoles et qui avaient fait de l’Algérie, un marché commercial au lieu d’un partenariat économique mutuellement bénéfique. Le pont logistique Oran-Alicante, en est une parfaite illustration de cette situation lésant les intérêts de l’Algérie.

 

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