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Espagne: Pedro Sanchez s’enfonce dans l’isolement

Le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez s’enfonce davantage dans l’isolement. En principe, Pedro Sanchez aurait signé son suicide politique le 18 mars 2022 en s’alignant sur la position coloniale de Rabat sur la question de la décolonisation du Sahara Occidental, en violation du droit international.
Les sanctions prises par Alger à l’encontre de Madrid suite à son ralliement au plan de légitimation de l’occupation marocaine, ont mis à nu la fragilité et la vulnérabilité du chef du parti socialiste qui aurait sacrifié les intérêts suprêmes de son pays au profit des intérêts de ses proches comme son épouse.
Et là, il est primordial de citer l’impact du logiciel espion Pegasus sur le revirement de la position de Pedro Sanchez. Le téléphone de ce dernier aurait été infecté et espionné par le régime du Makhzen.
Impopulaire en Espagne et lâché par les européens

Pedro Sanchez est quasiment seul en Espagne à défendre une position donnée perdante d’avance dans la mesure, ou elle est opposée au droit international que l’Algérie avait brandi pour justifier sa décision de suspension du Traité d’Amitié, de Bon Voisinage et de Coopération datant d’octobre 2002. Ainsi, Pedro Sanchez a tenté vainement d’impressionner Alger, en brandissant l’ accord d’Association d’Alger avec l’Union Européenne. Un accord que l’Algérie sous la présidence de Tebboune tente de réviser, pour rétablir le principe de gagnant-gagnant. L’accord d’association signé en 2002 et entré en vigueur en 2005 a lésé les intérêts du pays au profit des pays membres de l’UE, en particulier la France et l’Espagne au même titre que les ténors de l’importation inféodés à El Issaba qui n’avaient pas lésiné sur les moyens pour pomper l’argent des revenus des hydrocarbures pour les transférer vers l’Europe au grand dam d’une politique judicieuse de développement des potentialités du pays, synonymes de prospérité pour le Peuple Algérien.
Alger ne reviendra pas sur sa décision
Malgré l’annonce d’une médiation française, les médias espagnols sont convaincus que l’Algérie ne reviendra pas sur sa décision, voire une réconciliation avec Pedro Sanchez, devenu infréquentable. Alger est dans l’attente du verdict de la Cour Européenne, concernant le pillage des richesses des territoires du Sahara Occidental par le Maroc, en violation des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU. Selon les médias ibériques, les entreprises espagnoles appréhendent une éventuelle décision algérienne, de les remplacer par d’autres entreprises étrangères, en particulier, italiennes, allemandes et chinoises.
La propagande du Makhzen  au secours de Pedro Sanchez
Les derniers jours ont été riches en rebondissements et mauvaises surprises pour le président du conseil espagnol, contraint de se plier à la propagande du Makhzen qui annonça une réunion de la ligue arabe pour examiner la crise politique entre Alger et Madrid, enchaînant avec un prétendu rapprochement de Madrid avec le Qatar et l’Arabie saoudite pour remplacer le gaz algérien. Une fakenews, sous-produit du Makhzen démentie par la conjoncture internationale actuelle, à savoir qu’aucun pays producteur du gaz ne peut remplacer le gaz russe ou à un degré moindre le gaz algérien, pour répondre aux besoins gaziers de l’Union européenne. Les USA, avant même l’explosion du terminal gazier de Freeport du Texas, ne pouvaient garantir plus de 15 milliards de M3 promis par le président Biden, à l’occasion de sa participation au Sommet USA-EU à Bruxelles.
Pedro Sanchez, rattrapé par les 40 chars d’occasion
Après avoir échoué dans sa tentative d’impliquer l’Union Européenne dans sa crise avec Alger, Pedro Sanchez, soutenu par la propagande du Makhzen tente d’impliquer l’Algérie dans le conflit ukrainien en annonçant que Moscou utilise l’Algérie dans sa nouvelle stratégie « militaire ». Une autre Fakenews démentie par le scandale des 40 chars Léopards qu’il avait l’intention de refourguer à Kiev après avoir échoué à les vendre au Pérou. Sanchez avait tenté de vendre des chars datant de 1995, avarié et remis en état à partir d’une usine militaire espagnole établie à Saragosse, sachant que ces chars étaient destinés à une reconversion en engins de génie militaire. Pedro Sanchez faisait croire à ses interlocuteurs ukrainiens , que les tanks « modernes » pourraient avoir une influence sur l’issue des combats dans le Donbass, mais dont l’exportation vers le front ukrainien dépend de Berlin. Justement, c’est l’Allemagne qui bloqua cette transaction à la limite de l’arnaque comme elle l’a fait la crise hispano-algérienne en déboutant Sanchez, en estimant que les sanctions économiques prises par l’Algérie à l’égard de Madrid n’auront aucun impact sur les rapports entre Alger et Bruxelles.

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