Invité du Grand Jury sur RTL, le ministre français des affaires étrangères Jean-Noël Barrot s’est exprimé sur les relations entre Alger et Paris, accusant les algériens de ne pas suivre la feuille de route rédigée en 2022. «Nous avons en 2022 […] rédigé une feuille de route […], nous tenons à ce (qu’elle) puisse être suivie”, a-il -dit, illustrant bien le mensonge et la gabegie des autorités françaises, qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour mener des complots de déstabilisation de l’Algérie. La preuve, ce complot de la DGSE, déjoué par les services algériens de sécurité visant la quiétude des algériens.
Quelle feuille de route à respecter? puisque Jupiter, sous la pression de l’Etat profond français, s’est mis au service de l’occupant marocain, en violant le droit international, dont il est censé être défenseur , compte tenu de son statut de pays membre permanent de Conseil de Sécurité de l’ONU.
Quelle feuille de route à respecter? puisque les nostalgiques de l’Algérie française continuent d’emprisonner des crânes de résistants algériens dans des cartons exposés comme des trophées, dans des musées hexagonaux, censés défendre les valeurs universelles, et non la barbarie et les génocides dont les algériens ont subi durant 132 ans de colonisation.
Quelle feuille de route à respecter? puisque la campagne de dénigrement et de désinformation menée autour des deux écrivains harkis, est un acte d’hostilité avéré. L’imposteur Kamel Daoud, bénéficiaire d’un prix Goncourt politisé selon les propos d’auteurs français, avait comme objectif de ternir l’histoire millénaire de la Nation Algérienne, au même titre que l’autre imposteur envoyé par Paris, en l’occurrence Boualem Sansal, qui après avoir traité les glorieux martyrs et les valeureux moudjahidine, de la glorieuse révolution du premier novembre 1954, de “nazi”, s’est permis le luxe de s’en prendre à la souveraineté territoriale de l’Algérie chèrement acquise, et à l’unité du peuple algérien.
Le ton arrogant de Jean-Noël Barrot, employé ce dimanche, illustre bien que l’Algérie d’aujourd’hui, est différente de celle d’avant 2019. Celui qui prétend défendre la liberté d’expression, devra avant tout s’exprimer sur le sort du résistant George Ibrahim Abdallah, libérable depuis plus d’un quart de siècle , que la France impuissante devant le diktat sioniste, continue de le garder en prison, au nom de la promotion des valeurs du droit et de la justice, au moment ou le condamné définitif Nicolas Sarkozy, est autorisé avec son bracelet électronique à voyager aux Seychelles.
Aujourd’hui, il est clair que cette campagne d’hostilité visant l’Algérie est liée à la détermination de ses dirigeants à défendre l’indépendance non seulement politique, du pays, mais économique via une feuille de route nationale qui prend en considération les intérêts suprême de l’Etat national et son peuple.
Les milieux français n’arrivent plus à faire des affaires avec l’Algerie. Ils utilisent tous les moyens pour ouvrir des brèches dans l’économie algérienne. L’ horizon économique de l’Algérie est définitivement fermé.
