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Algérie-France: la fermeté d’Alger, et la volte-face française

La dernière sortie du ministre algérien des affaires étrangères et de la communauté internationale à l'étranger Ahmed Attaf à l'occasion de la tenue d'une conférence de presse au siège du MAE au sujet des mesures que comptent prendre l'Algérie pour répondre à la trahison du locataire du palais de l'Elysée et sa lettre de reconnaissance du plan marocain d'autonomie au Sahara Occidental, comme celle solution à ce conflit vieux d'un demi siècle, après le retrait de l'ambassadeur algérien à Paris.

La dernière sortie du ministre algérien des affaires étrangères et de la communauté internationale à l’étranger Ahmed Attaf à l’occasion de la tenue d’une conférence de presse au siège du MAE au sujet des mesures que comptent prendre l’Algérie pour répondre à la trahison du locataire du palais de l’Elysée et sa lettre de reconnaissance du plan marocain d’autonomie au Sahara Occidental, comme celle solution à ce conflit vieux d’un demi siècle, après le retrait de l’ambassadeur algérien à Paris, a fait sortir les promoteurs de la néocolosations et leurs supplétifs de leurs trous.


En attendant l’annonce de mesures appropriées à la hauteur de la trahison de Macron, dont les mensonges perdurent depuis 2017, date de ses déclarations qualifiant la colonisation française, comme crimes contre l’humanité en passant par ses déclarations scandaleuses de « l’inexistence de la Nation Algérienne » avant le 5 juillet 1962, ainsi que ses fuites en avant au sujet du contentieux mémoriel, la classe politique française et ses relais médiatiques inféodés à l’Etat profond semblent avoir « compris » le message transmis et le ton exprimé par le chef de la diplomatie algérienne.
Parmi les voix politiques et relais de l’Etat profond français, on cite le communiqué du Parti Socialiste français qui dénonce l’unilatéralité de la décision prise par le président français quant à sa reconnaissance au « plan marocain d’autonomie » exprimée via une lettre adressée au roi du Maroc, à l’occasion du 25ème anniversaire de son intronisation à la tête du régime alaouite.

Toute honte bue, le PS tente de nous faire comprendre que le parti est surpris de cette décision alors, que cette décision avait été prise en 2007 lorsque la France et son supplétif le régime marocain avaient soumis cette proposition aux membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, durant cette période. Une proposition rejetée par les autres membres du CS de l’ONU, qui maintenaient la résolution de la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, sous l’égide de l’organisation onusienne. Le PS qui a lâché son conjoncturel allié des récentes législatives, la LFI de Jean-Luc Mélenchon pour le poste du futur chef du gouvernement au profit du candidat macronien, s’est caractérisé tout le temps par son hostilité à l’Algérie depuis la 4ème république, en passant par la période de la guerre de libération, de l’après indépendance, de la période de la décennie noire, ou il avait ouvertement soutenu le parti dissous et ensuite la nébuleuse terroriste via « qui tue qui », jusqu’à François Hollande qui avait tout le temps soutenu le régime du Makhzen au détriment de l’Algérie et ses positions constantes à l’égard des questions internationales comme la Libye, la Syrie, et le Sahel. Comment le PS a-t-il été surpris par la décision de Macron, alors que leurs rivaux politiques de la droite et l’extrême droite française, et leurs instruments médiatico-politiques ne cessaient de le clamer auprès du locataire du palais de l’Elysée?.

Il est clair, aujourd’hui, que ce dernier a cédé à leurs revendications des amis du régime du Makhzen et ses privilèges des hôtels luxueux et des soirées mondaines et arrosées, pour placer son candidat à la tête de Matignon. Un candidat qui serait soutenu par le PS, qui craint que les dividendes générées par les grandes firmes françaises comme TotalEnergies, BNParibas, LaFarge, Engie , les assurances et les bureaux d’études et consulting, soient coupées en Algérie, comme ça a été le cas avec l’Espagne suite à la trahison et l’estocade du président du Conseil espagnol Pedro Sanchez.

D’ailleurs, cette approche est bien diffusée malicieusement par un post de l’ancien ambassadeur de France Xavier Driencourt, devenu fer de l’hostilité contre l’Algérie, et qui indiqua que « les entreprises françaisesont davantage d’intérêts au Maroc qu’en Algérie. Le gouvernement français a considéré que le statu-quo sur le Sahara Occidental n’était pas payant. Il est donc préparé à une éventuelle crise » . L’agent « diplomate » de la DGSE sait pertinemment que l’ère de l’oligarchie et le transfert illégal des sommes faramineuses de l’Algérie vers son pays, sont du passé. Et le mensonge du partenariat économique et culturel tombe à l’eau dans la foulée du préjudice financier causé par l’accord d’association avec l’UE, à l’Algérie de 2005 à 2020 oscille entre 250 à 300 milliards d’euros, dont les grands bénéficiaires sont les entreprises françaises.

Des entreprises qui font de l’Algérie un marché à écouler leurs produits et n’ont à aucun moment caressé l’espoir de construire un partenariat gagnant-gagnant . Et ce n’est pas surprenant de voir le Magazine Le Point nous livrer un article « recommandé » et plein de contre-vérités au sujet d’inquiétudes « d’hommes d’affaires algériens » quant aux retombées de cette décision de Macron. Le Point oublient que c’est les entreprises françaises qui génèrent les milliards d’euros chaque année, qui vont s’inquiéter davantage et subir les retombées de la décision de l’Algérie et non les authentiques opérateurs économiques algériens.

Aujourd’hui, l’Algérie sous l’égide de son président Abdelmadjid Tebboune plaide pour la réduction de la facture des importations, le développement de ses ressources par ses fils des secteurs public et privé, tout en prônant la diversification de sa coopération tournée vers le transfert technologique et le partenariat mutuellement bénéfiques avec ses partenaires étrangers.

L’inclusion du respect des positions de l’Algérie dans la concrétisation de projets communs avec des partenaires devient inéluctable, pour la préservation des intérêts du pays.

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