Le communiqué du ministère algérien des affaires étrangères rendu public ce samedi 11 janvier, en réaction à la campagne hostile de désinformation et de dénigrement menée par l’Etat profond de la France néocoloniale, est une cinglante réponse à cette “élite” française emprisonnée dans une idéologie néocoloniale , à enseigner pour la nouvelle génération de diplomates français.
En premier lieu, le communiqué dont la lecture est à trois niveaux, a appelé en premier lieu, cette “élite” française qui donne des leçons en matière du respect des droits de l’homme en particulier et du droit international en général, que la France a outrageusement violé le droit international, en sa qualité de membre du Conseil de Sécurité de l’ONU, en reconnaissant “la souveraineté” de l’occupant marocain sur les territoires du Sahara Occidental, sachant que cette question est en entre les mains de la 4ème commission ad hoc de décolonisation de l’ONU. La France qui donne des leçons sur le respect des droits de l’homme en évoquant l’arrestation du ressortissant algérien Boualem Sansal ( placé en détention en raison de son atteinte à l’intégrité territoriale du pays, chèrement acquise), piétine ses mêmes droits en pillant les richesses naturelles du peuple sahraoui malgré la décision de justice de la Cour de l’Union Européenne CJUE, interdisant toute transaction économique avec l’occupant marocain en provenance des territoires sahraouis, non autonomes selon le droit international et le droit européen.
En second lieu, le communiqué appelle cette “élite” manquant cruellement de niveau intellectuel de haute voltige lui permettant de sortir du paradigme néocolonial, déjà dépassé et révolu, à respecter un traité bilatéral et qui du point de vue juridique dépasse celui du droit international, allusion à la violation des dispositions pertinentes de la Convention consulaire algéro-française du 25 mai 1974. Sur ce registre, l’Algérie rappelle, à cette “élite” qui fait de l’algérophobie un fonds de commerce politicien, pour se redéployer politiquement sur l’échiquier politique français, qu’elle demeure solidaire et à l’écoute de sa communauté algérienne établie en France. D’ailleurs, il faut bien rappeler la réaction d’Alger suite à l’ignoble assassinat du jeune Nehad en juin 2023. « Le Ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’Etranger fait confiance au gouvernement français à assumer pleinement son devoir de protection, soucieux de la quiétude et de la sécurité dont doivent bénéficier nos ressortissants sur leur terre d’accueil » avait indiqué le ministère algérien des affaires étrangères dans un communiqué rendu public, ajoutant que « le gouvernement algérien continue à suivre avec une très grande attention les développements de cette affaire tragique, avec le souci constant d’être aux côtés des membres de sa communauté nationale au moment de l’adversité et de l’épreuve ».
En troisième lieu, le communiqué du MAE rendu public ce samedi 11 janvier, rappelle à cette meute déchaînée contre l’Algérie, que le fait divers, qu’illustre l’expulsion arbitraire de l’influenceur Boualem, est un non-évènement véhiculant un tissu de mensonges et de désinformation, illustrant le niveau du provisoire ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui via une décision administrative valable pour les départements français, insulte la justice française que dirige son collègue Gérard Moussa Darmanin, seule habilitée à se prononcer sur les cas d’expulsion.
Ceci dit, l’humilitation de la France vient de Bruno Retailleau, qui dirige un important et stratégique ministère et de son collègue des affaires étrangères Jean- Noel Barrot, humilié de son côté par les soldats sionistes, recadré et refroidi par le communiqué du MAE, qui lui rappelle que l’escalade a été décidée par la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître l’occupation marocaine des territoires sahraouis, et lui réaffirme que l’Algérie est un pays souverain qui n’accepte ni ingérence dans ses affaires internes, ni ce dogme néocolonial que véhicule cette “élite” française qui résiste au changement que connaît le monde.
Cette meute appelée “élite” française aux commandes d’un pays qui croit être un pays des lumières, est appelée à ce débarrasser de son logiciel néocolonial et de son paradigme d’imposer aux autres le mode de gouvernance qui lui convient, ainsi que cette doctrine de maître et vassal, pour ce qui est des pays africains. Le vent a tourné, est aujourd’hui, la France doit comprendre que l’Algérie est un pays souverain qui refuse qu’on lui impose une feuille de route politique et économique. La France néocoloniale par le biais de cette meute ignorante et cette “élite” manquant de pragmatisme et de niveau intellectuel pour mieux voir le nouveau monde, ignore, qu’on est dans une guerre civilisationnelle, bien illustrée par les différents conflits que connaît le monde aujourd’hui et l’Algérie fait partie de ce processus, annonciateur d’un nouvel ordre mondial. Cette “élite” lunatique doit cesser à la diffusion de concepts dépassés sur la mémoire, en incriminant l’Algérie et son peuple.
Reconnaître les crimes de la France coloniale, lors de certains évènements, et accuser parallèlement l’Algérie d’instrumentaliser la ” rente mémorielle”, n’augurera rien de positif, la France, comme l’a clairement souligné le président de la république Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion de son discours prononcé le mois dernier, devant les deux chambres du parlement algérien, doit assumer sa colonisation, et reconnaître ses crimes. Les algériens ne sont nullement intéressés par le volet de la réparation matérielle, mais intransigeants pour le volet moral indispensable et primordial pour la reconnaissance des sacrifices de nos glorieux martyrs et valeureux moudjahidine.
porta
droit international
traité de 1974
fait divers
emprisonné dans l’idéologie et paradigme consommé
une partie de l’élite algérienne est toujours cloitrée de croire que la France des lumières
l’Algérie est en guerre civilisationnelle qui refuse qu’on impose la doctrine maître-valet ou vassal
l’Algérie s’est inscrite dans le processus civilisationnel d’un nouvel ordre mondial
l’élite française composée de nains , en déliquescence. L’élite emprisonnée dans son dogme de donneurs de leçons
l’Algérie n’est pas tombée dans le débat de la conciergerie que tente d’imposer cette élite française ignorante des grands enjeux du monde