A l’occasion de sa dernière entrevue avec les représentants de la presse nationale, le président de la république Abdelmadjid Tebboune a résumé les derniers développements des relations algéro-françaises en trois mots ” la brouhaha de la-bas “, jugeant que l’Algérie est au dessus de la melée et indifférente à ce qui “se passe la-bas”.
Après avoir fait le tour d’horizon des relations de l’Algérie avec ses principaux partenaires internationaux, comme la Russie, la Chine, l’Italie, les USA, l’Espagne et l’Inde, le président de la république a clairement adressé un message lié à la “brouhaha de la-bas” en affirmant que le gouvernement Algérien est homogène et que le dossier des relations entre Alger et Paris est confié au ministre des affaires étrangères Ahmed Attaf qui jouit de sa grande confiance, et que son seul repère est son homologue français Emmanuel Macron.
Sur ce registre, il est clair que la France ne parle pas d’une seule voix, à l’inverse de l’Algérie qui a confié le dossier au département ministériel d’Ahmed Attaf.
Pour le président de la république Abdelmadjid Tebboune, le brouhaha et le cavernome de “là-bas” ne peut pas nous détourner de nos caps et objectifs, pour bâtir des partenariats mutuellement bénéfiques, construits sur le respect mutuel, et débarrassés du logiciel et paradigme néocoloniaux du 19e siècle et de l’ère des conquêtes de la colonisation.
Le président de la république n’a pas manqué de reconnaître que l’Algérie n’a jamais ingrate et n’oubliera pas les pays qui l’ont soutenus, comme elle n’oublie pas les pays qui ont comploté et travaillé pour la destruction de son Etat national. A ce titre, il a cité comme exemple, l’Italie qui a refusé de joindre le peloton des pays qui ont imposé un embargo non déclaré contre l’Algérie, durant la décennie noire du terrorisme
“Ils savent que nous savons, nous ne sommes pas dupes et que cette affaire est montée de toutes pièces” dira le président pour mettre à témoin le peuple français contre cette caste politique constituée de “ploucs” qui mentent à leurs citoyens via le diversion et l’algérophobie comme point de fixation.
Pour la question de la décolonisation du peuple du Sahara Occidental, le président Tebboune a clairement souligne que la décision ostentatoire d’Emmanuel Macron, de reconnaître la “marocanité” du Sahara Occidental, est une provocation qui ne vise pas uniquement l’Algérie mais l’ONU, dont la France est membre permanent de son Conseil de Sécurité.
Le président Tebboune estime encore une fois que ce “plan d’autonomie” annoncé en 2007, par le comandeur des croyants, est un plan néocolonial français destiné à permettre à Paris d’exercer son OPA sur les territoires sahraoui via son valet et vassal makhzenien.