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December 8, 2025

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Algérie- France: les déboires de la caste néocoloniale des ploucs, n’en finissent pas

Invité ce mardi de la chaîne de télévision TF1 , le ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, et ancien ministre de l'Intérieur apporte son soutien à son successeur Bruno Retailleau favorable à une riposte graduée. Un concept illustrant bien l'impasse de cette caste politicienne française, qui cultive l'arrogance née de l'ignorance.

Invité ce mardi de la chaîne de télévision TF1 , le ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, et ancien ministre de l’Intérieur apporte son soutien à son successeur Bruno Retailleau favorable à une riposte graduée. Un concept illustrant bien l’impasse de cette caste politicienne française, qui cultive l’arrogance née de l’ignorance.

Commentant la fermeté d’Alger concernant le respect du droit international en matière d’application des traités consulaires , Moussa Gérard Darmanin indique «Ce n’est pas une humiliation, le travail du ministre de l’Intérieur, c’est de faire comprendre au pays d’origine, l’Algérie évidemment ici, mais c’est le cas de tous les autres pays, qu’ils doivent reprendre leurs ressortissants que nous ne voulons plus sur notre territoire.»

Interrogé sur les déclarations de la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, qui prône une rupture totale avec l’Algérie, Gérald Darmanin a répondu : « On voit bien que Madame Le Pen n’a jamais, je crois, dirigé le pays. Elle ne voit pas comment fonctionne une relation avec le plus grand pays d’Afrique, l’Algérie. »

Il a ajouté qu’il était pour le maintien d’un dialogue avec Alger «parce qu’ils ont des frontières qui nous intéressent, également avec la Libye et le Mali».

La sortie de Damanin, dans la foulée de son successeur Bruno Retailleau annonçant l’annulation des accords de 2007 sur les visas diplomatiques, intervient au lendemain du communiqué du ministère Algérien des affaires étrangères, rejetant sur la forme et sur le fond la démarche de la partie française, qui a transmis aux autorités algériennes une liste de ressortissants algériens devant être expulsés de France. Selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, cette réponse a été transmise au chargé d’affaire de l’ambassade de France à Alger, reçu par le secrétaire général du ministère, Lounès Magramane.

“Cette audience fait suite à celle accordée au Chargé d’Affaires de l’Ambassade d’Algérie en France le 14 mars courant. Le Chargé d’Affaires algérien s’est vu remettre, à cette occasion, une liste de ressortissants algériens faisant l’objet de décisions d’éloignement du territoire français”, a expliqué le communiqué.

“Dans cette réponse, l’Algérie réaffirme son rejet catégorique des menaces et des velléités d’intimidation, ainsi que des injonctions, des ultimatums et de tout langage comminatoire”, a précisé le communiqué.

Et d’ajouter : “En outre, l’Algérie désapprouve l’approche sélective de la France vis-à-vis des accords bilatéraux et internationaux liant les deux pays. Elle réaffirme qu’en ce qui la concerne, l’Algérie n’est animée que par le souci de s’acquitter de son devoir de protection consulaire à l’égard de ses ressortissants”.

Concernant le rejet de la démarche française, l’Algérie a, sur la forme, “fait valoir que la France ne pouvait, unilatéralement et à sa seule discrétion, décider de remettre en cause le canal traditionnel de traitement des dossiers d’éloignement”. “La partie française a, par conséquent, été invitée à respecter la procédure établie en la matière, en suivant le canal d’usage, celui entretenu entre les Préfectures françaises et les Consulats algériens compétents, et en préservant la manière de traitement habituelle, celle de procéder au cas par cas”, a fait savoir la même source.

Sur le fond, a indiqué le communiqué, “la réponse algérienne a souligné que le Protocole d’Accord de 1994 ne peut être dissocié de la Convention de 1974 sur les relations consulaires qui demeure le cadre de référence principal en matière consulaire entre les deux pays”. “De ce point de vue, la mise en œuvre de l’un ne doit pas se faire au détriment de l’autre, notamment lorsqu’il s’agit de la nécessité de veiller au respect des droits des personnes faisant l’objet de mesures d’éloignement”, a souligné le ministère algérien des AE.

Pour toutes ces raisons, a conclu le communiqué, “les autorités algériennes ont décidé de ne pas donner suite à la liste soumise par les autorités françaises”, les invitant “à suivre le canal d’usage, en l’occurrence celui établi entre les Préfectures et les Consulats”.

Une bande de “ploucs” au service de l’extrême droite française

Il est clair aujourd’hui qu’on s’achemine vers une rupture totale, comme l’exige l’extrême droite française, car l’approche de cette “caste de ploucs” qui dirige le régime français de Macron, se confine dans son logiciel et paradigme néocolonial et s’obstine à voir la réalité d’en face, celle d’une Algérie souveraine qui détient les atouts et le timing, dans l’édification de toute relation avec Paris dans l’avenir. Un Bruno Retailleau, qui joue sa carrière politique et défile sur les plateaux des médias mensonges à des fins électoralistes, en nous martelant avec ce qu’il appelle une riposte graduée, vit à l’instar de cette “élite et caste de ploucs” dans la bulle du 20ème siècle et l’ère de la domination des peuples du Sud. Un quart de siècle après le début du 21ème siècle cette” caste” n’a pas encore vu le nouvel ordre mondial se profiler et que la France n’est plus cette “puissance coloniale”,comme l’illustre bien aujourd’hui l’approche trumpienne et la montée en puissance des BRICS.

Invité de la station de radio France Inter le 16 mars, le Premier ministre français, François Bayrou, s’est permis le luxe de s’immiscer dans les affaires internes de l’Algérie, en critiquant son choix de faire l’impasse sur l’enseignement de la langue française, le qualifiant de campagne hostile menées par les autorités algériennes contre la langue française, notamment son exclusion progressive des écoles et de la vie publique.

L’impopulaire et parachuté premier ministre français s’est donné le droit de séparer la volonté des Algériens avec leurs dirigeants d’en finir avec l’hégémoie et l’influence française sur la vie publique algérienne, en indiquant que son gouvernement n’avait aucun différend avec «les compatriotes d’origine algérienne» ni avec le peuple algérien.

Des propos provocateurs de tuteur, qui n’a pas encore digéré les coups déjà reçus et qui n’a pas encore compris que l’ère de l’Algérie d’El Isaba est révolue. Abon entendeur. Dont acte!

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