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Tentatives désespérées pour torpiller le partenariat stratégique algéro-russe

L’opération militaire russe en Ukraine suivie comme représailles par des sanctions économiques occidentales à l’égard de Moscou; fait craindre le pire en matière d’approvisionnement en gaz pour le vieux continent. De nombreux observateurs en particulier occidentaux n’ont pas exclu, l’usage par la Russie de l’arme énergétique comme réponse aux sanctions occidentales,sachant  que Moscou approvisionne l’Europe à hauteur de 40%.

Cette situation de fluctuation des marchés énergétiques, marquée par une hausse des prix du pétrole et du gaz, a été saisie par certains cercles hostiles à l’Algérie, pour semer des fakenews sur l’intention d’Alger de combler l’approvisionnement du gaz russe, dans le but de frapper le partenariat stratégique et historique de l’Algérie avec la Russie. D’ailleurs, ce n’est pas une coïncidence si l’interview du PDG de la Sonatrach avec le journal Liberté, ait été déformée de son contenu. Il n’est pas également fortuit de voir de nombreux médias inféodés au Makhzen, propager la Fakenews, selon laquelle Alger va reprendre son approvisionnement en gaz via le GME, qui traverse le roitelet de l’Ouest pour alimenter aussi l’Espagne et le Portugal. Il est clair, qu’Alger ait clos le dossier du GME, pour se contenter du gazoduc Medgaz, qui approvisionne la péninsule ibérique à hauteur de 10,5 milliards de M3 annuellement. Le reste des besoins de Madrid seront assurés par le GNL, dont l’Algérie est un pionnier. Dans le même cadre, et pour faire taire toutes les spéculations malveillantes au sujet du remplacement du gaz russe par le gaz algérien ou autres, il est primordial de souligner qu’aucun pays au monde ne peut substituer à la Russe, dont les capacités de production sont hors de portée des pays producteurs et exportateurs du Gaz, et qui s’ajoute à la spécificité des installations de regazéification du gaz russe en service en Europe.

Dans le même sillage, il faut noter, que les pays européens sont les grands perdants dans cette situation après avoir obéi au diktat américain de faire l’impasse sur  le Projet de North Stream 2 .

Les  alliés et girouettes des USA à savoir les européens payeront chèrement la facture énergétique, car après le gel  de North Stream 2, ils sont  rapidement douchés à froid par le communiqué du Forum des pays exportateurs de gaz ( GECF )dont la 6éme édition vient de se tenir à Doha. En gros , les pays exportateurs de gaz tout en assurant de leur fiabilité quant au respect de leurs engagements annoncent que leurs productions sont limitées et qu’ils n’ont pas les capacités supplémentaires nécessaires ( en dehors de leurs contrats en cours ) pour répondre à la demande européenne.  Même le Qatar s’est aligné sur la position algérienne. Les américains ont réussi à torpiller le projet de lier et d’accrocher enfin la Russie à l’Europe pour la création d’un espace d’échanges politico-économico-culturels .

C’est ce nouveau paradigme qui est la première et impérieuse menace à l’hégémonie économico-culturelle anglo-américano-franco-sioniste. Il faut juste se rappeler que l’Allemagne après avoir décidé d’abandonner l’énergie nucléaire s’est liée mains et pieds à la Russie en comptant exclusivement sur l’approvisionnent du gaz russe grâce à North Stream 2 . En torpillant ce Projet Pharaonique Stratégique, les USA veulent atteindre 3 buts majeurs : Pallier le fournisseur russe , placer son gaz de schiste et enfin empêcher la Russie de s’arrimer à l’Europe qui inéluctablement l’inclinerait plus vers la région asiatique ( Eurasie ) et la détournerait de l’hégémonie américano-atlantiste .

D’autre part, il faut noter que l’Algérie, partenaire stratégique de la Russie avait joué un rôle prépondérant en compagnie de l’Iran à convaincre les qataris d’opter pour la stratégie équilibriste. Le président Tebboune avait réussi un véritable coup de maître au Qatar : aider ce pays à compléter ses éventuelles fournitures supplémentaires de gaz à l’Europe lui évitant ainsi de décevoir ses alliés américains et européens en paraissant l’allié fiable de l’UE quand bien même ses capacités de production restent limitées.

 

 

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