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Le recteur de la Mosquée de Paris,favorable à la visite en Algérie, du Grand Rabbin de France et du sioniste Enrico Macias

Lors de son passage sur Radio J, le recteur de la Grande Mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz s’est dit favorable à la visite en Algérie du Grand Rabbin de France Haïm Korsia et du chanteur défenseur de l’entité sioniste Enrico Macias.
Se donnant le droit de parler au nom de la grande majorité des algériens,Chems-eddine Hafiz estime que cette dernière ne s’oppose nullement à la visite du grand rabbin de France, ou de celle de celui qui était impliqué dans l’assassinat d’algériens à Constantine durant la guerre de libération de l’Algérie.
Chemseddine Hafiz passe complètement à côté en faisant la comparaison entre Roger Hanin inhumé à Alger et Haim Korsia, dont les parents sont natifs d’Oran et de Tlemcen.

Pour rappel, l’acteur français Roger Hanin,décédé en février 2015 à Paris  à l’âge de 89 ans avait été enterré au cimetière de Saint-Eugène, à Alger dans l’intimité, près de la tombe de son père. Les autorités algériennes avaient répondu favorablement au souhait de l’acteur à savoir être enterré dans sa ville natale. L’Algérie lui tenait à cœur. Il était tellement proche de cette terre, de ce peuple, affirmait à France 24 le réalisateur Alexandre Arcady, présent lors de la cérémonie d’enterrement de Roger Hanin. A propos d’Alexandre Arcady, il est important de souligner, qu’il avait travaillé d’arrache-pied pour « réhabiliter » la colonisation via le cinéma. Alexandre Arcady  s’était rendu  à Oran et à El Maleh,dans l’Ouest Algérien , pour repérer les lieux du tournage d’un film adapté au roman de Yasmina Khadra  « Ce que le jour doit à la nuit « (Julliard). Le réalisateur français était accompagné de la Secrétaire d’Etat français chargée de la politique de la ville en l’occurrence Fadela Amara, ancienne présidente de l’Association Femmes insoumises. Ce voyage intervenait quelques semaines avant la programmation d’une caravane dédiée à l’écrivain et prix Nobel de la littérature  Albert Camus que les organisateurs tentaient de  » blanchir » son soutien à Israël et l’Algérie Française. Il a fallu la montée en créneau de certains intellectuels et patriotes pour que cette caravane qui devait sillonner tout le territoire Algérien soit annulée.

Visite de Patrick Bruel

Si l’Algérie avait autorisé le journaliste français de confession juive Jean-Pierre Alkabach à se rendre en Algérie, en mars 2003,dans la délégation qui accompagnait l’ancien président français Jacques Chirac, il en demeure que la visite autorisée au chanteur français Patrick Bruel, de se rendre dans la ville de sa naissance Tlemcen, a confirmé que l’Algérie est loin d’être un pays antisémitisme, comme l’entendent lui coller certaines offices sionistes et néocoloniales. Mais, le chanteur français avait profité de cette visite « humanitaire » pour faire de la politique en se rendant à Oran et Alger, en accordant une interview à un journal français, confirmant son attachement et son soutien au régime d’Apartheid de l’entité sioniste.

Chems-eddine Hafiz en défenseur d’Enrico Macias

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris,connaît-t-il le passé criminel d’Enrico Macias?Apparemment non, dans la mesure ou Gaston Ghenaïssia; le militant sioniste, avait les mains tâchées de sang d’algériens . Gaston Ghenaïssia surnommé Enrico Macias faisait partie d’une milice locale, les «unités territoriales», composées de partisans de l’Algérie française, qui formaient des milices de supplétifs de l’armée coloniale. L’unité à laquelle appartenait Enrico Macias a commis de nombreuses exactions, et a participé à des ratonnades, durant la période de la guerre de libération nationale à Constantine.

Lors de son passage sur Radio J, lr recteur de la Grande Mosquée de Paris utilise « le mensonge par omission » comme technique de communication pour le blanchir en focalisant sur l’aspect musical, en indiquant que la musique d’Enrico Macias est liée à la civilisation arabo-andalouse, appréciée par les Algériens. D’ailleurs, personne ne peut contester son talent de grand chanteur et en même temps personne ne peut imposer aux algériens une normalisation avec cette entité sioniste, dont Enrico Macias était un de ses soldats, en participant à la guerre de 1973 dans les rangs du Tsahal.

Chems’eddine Hafiz et sa proximité avec le CRIF

Comme nous l’avons souligné dans un précédent article le recteur de la Grande Mosquée ne manque aucune opportunité d’exprimer son rapprochement avec le CRIF, en donnant cette impression d’un « bon » musulman , très tolérant. Est-ce le cas pour les membres du CRIF, le grand rabbin de France, d’Enrico Macias et autres qui privent l’avocat Salah Hamouri du droit à la parole, en imposant l’annulation d’une conférence dont le thème était  » les Accords d’Oslo » après avoir été expulsé arbitrairement de sa ville natale El Qods, et deux semaines après la conférence organisée par le CRIF le 4 décembre 2022, marquée par la présence de Hafiz Chemseddine, Benjamin Stora et l’ancienne ambassadrice d’Israël à Paris. Comment peut-t-on croire à ce discours quand des militants du BDS sont lynchés par les médias français pro-israéliens. Notre recteur de la Grande Mosquée de Paris montre chaque jours que Dieu le fait sa faiblesse à l’égard du lobby sioniste. Peut-t-il nous expliquer pourquoi, il a retiré le  6 janvier sa plainte à l’encontre de l’écrivain Michel Houellebecq pour les propos «violents» visant les musulmans, sous la « proposition » du Grand Rabbin de France.

Pour expliquer les motivations qui l’ont incité à rencontrer l’écrivain Michel Houellebecq, le recteur de la Grande Mosquée de Paris Chemseddine Hafiz estime que suite à une proposition publique et fraternelle du Grand Rabbin Haïm Korsia il a accepté de dialoguer avec celui dont les propos dans le hors-série de la revue Front Populaire ont gravement heurté les musulmans de France.

Par ailleurs, il faut noter, que lors de son passage sur Radio J, le recteur de la Grande Mosquée ne manqua pas de défendre la loi sur la laïcité de 1905, et ignora que le loi sur le séparatiste est une loi islamophobe qui vise les musulmans sans distinction.
Il est clair, aujourd’hui, que Chemssedine Hafiz, travaille à contre courant de la position constante de l’Algérie, rejetant toute normalisation avec l’entité sioniste. Présenter aux algériens, le grand Rabbin de France Haïm Korsia, et le chanteur Enrico Macias, comme défenseurs des droits humains et de vivre ensemble est une grave erreur. Enlevez vos lunettes Monsieur le recteur de la Grande Mosquée de Paris et jetez un coup d’oeil du côté de Jénine, Huwara et les Lieux Saints de l’Islam à El Qods.

 

 

 

 

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