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Le SG de l’UGTT attendu à Alger: la normalisation avec l’entité sioniste et le diktat du FMI au menu

Le Secrétaire Général de l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens UGTT Noureddine Taboubi, est attendu ce dimanche à Alger.

Au menu de cette visite des rencontres avec des responsables de la centrale syndicale de l’UGTA et des entretiens avec des responsables algériens sur la situation en Tunisie autour du référendum sur la nouvelle constitution tunisienne prévue le 25 juillet prochain, les tentatives de certains cercles tunisiens et étrangers à imposer une normalisation avec l’entité sioniste et la question de l’endettement auprès des instances financières internationales.
Concernant, le premier point, l’UGTT vient de donner son accord pour la participation au référendum sur la Constitution proposée par le président tunisien Kais Saed. L’UGTT avait initialement rejeté la mouture, en évoquant l’existence de prérogatives accordant plus de pouvoir au président au détriment des pouvoirs législatif, et judiciaire. Pour ce qui est de la normalisation avec l’entité sioniste, l’UGTT s’était déjà positionné contre tout rapprochement avec l’Etat hébreu, rejoignant la position déjà exprimé par le président tunisien qui qualifiait il y a si peu de temps, la normalisation avec l’entité sioniste de haute trahison.

Sur ce registre, il est important de souligner que Noureddine Taboubi s’était illustré le 20 juin dernier, à l’occasion de son intervention au congrès de la Centrale syndicale tunisienne tenu à Kairouan, en déclarant que les tentatives de normalisation menées par certains cercles tunisiens et étrangers, visent à encercler l’Algérie.

L’Algérie à l’écoute des tunisiens

A l’occasion de son séjour en Algérie, il n’est pas exclu que le patron de la centrale syndicale tunisienne, sollicite les responsables algériens pour aider la Tunisie à faire face à la crise financière qu’elle traverse et qui menace son existence. Une crise financière qui s’aggrave de jour en jour et qui va droit vers une banqueroute, dans le sillage des retombées de la pandémie du Covid-19, suivi de la hausse des prix énergétiques et alimentaires, engendrant des fardeaux supplémentaires sur une économie tunisienne déjà asphyxiée par l’endettement extérieur et la chute des revenus issus du tourisme, l’agriculture et l’industrie manufacturière. Le gouvernement tunisien est dans l’urgence de retrouver une bouffée d’oxygène pour redresser la situation financière en vue d’éviter le diktat du Fonds Monétaire International FMI et la Banque Mondiale BM, dont l’influence des lobbys sionistes n’est plus à présenter.

Justement, les négociations officielles entre la Tunisie et le Fonds Monétaire International (FMI) autour d’un nouveau programme de financement seront entamées ce lundi 4 juillet .

La Banque Centrale tunisienne n’a pas encore dévoilé le montant du financement qu’accordera le fonds à la Tunisie aux termes de ces négociations.

Le 22 juin dernier, la Cheffe du gouvernement Najla Bouden a annoncé, avoir présenté lors de sa rencontre avec le Directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI), Jihad Azour, la démarche gouvernementale relative aux réformes à moyen et long terme, ainsi que les mesures à court terme. L’Algérie aura-t-elle le dernier mot pour contrecarrer les desseins prévus à la Tunisie pour intégrer les accords d’Abraham, sous la pression du FMI ?

 

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