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Quel intérêt représente RSF pour les américains en Algérie?

Le journaliste Khaled Drareni annonce ce lundi via un post qu’il avait été reçu en tant que membre de représentant de l’ONG Reporters Sans Frontières RSF par la sous-secrétaire d’Etat américaine en charge des organisations internationales,  Michele Sison, en présence de l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique à Alger  Elizabeth Moore Aubin.

Une audience qui a suscité des interrogations au sein de la corporation, selon les échos recueillis par Algérie54.dz, sur cette ONG qui ne représente nullement les journalistes au même titre que l’hôte des officiels américains que beaucoup qualifient de pion des officines étrangères via cette ONG dénommée RSF fondée par un défenseur de l’Algérie française, dénoncée rappelons-le par le président Tebboune qui n’avait pas manqué il y a plusieurs mois des activités hostiles à l’égard de l’Algérie de l’ancien maire de Béziers Robert Ménard.

RSF un instrument de la NED?

Cette audience confirme que RSF est un instrument propagandiste, utilisant les fonds de commerce politiciens des droits de l’homme et de la liberté d’expression pour servir les plans occidentaux, en particulier américano-israéliens. Et ce n’est pas Jacques-Marie Bourget le miraculé de l’assassinat prémédité du Tsahal, Michel Collon, Maxime-Vivas, auteur de « La Face Cachée de Reporters Sans Frontières »  ou les journalistes victimes d’assassinat avec préméditation en l’occurrence la journaliste d’Al Jazeera l’américano-palestinienne Shirine Abou Aqlah, et Daria Douguina, fille du philosophe et penseur russe Dugin, qui vont dire le contraire ou nous démentir.

Par ailleurs, il faut noter que le chercheur et auteur algérien Ahmed Bensaada avait déjà dévoilé les liens entre la NED et RSF qui bénéficie d’un financement de la part de l’organisme américain; Lire aussi (Algérie : le MAK et ses caricaturistes par Ahmed Bensaada)

Ce n’est pas un secret de polichinelle, si  la NED, National Endowment for Democracy, finance RSF pour concrétiser sa stratégie de Regime Change et d’exportation de démocratie, destinée à démanteler les Etats opposés à l’hégémonie américano-sioniste.

RSF, qui versait de confortables salaires à ses employés (supposés militants), s’est, il y a quelques mois, retrouvé à court d’argent après le départ de son patron Robert Ménard, devenu maire de Béziers et homme politique d’extrême droite. Un Ménard qui avait eu le culot, avant de quitter RSF, d’aller chercher des fonds au Qatar, au nom de la défense de la liberté de la presse, alors que ni la liberté ni la presse existent à Doha!

Son successeur Christophe Deloire,  nouveau patron de RSF, s’en est allé, lui, faire la quête au Gabon et au Maroc, main dans la main avec le quotidien Libération. Deux Etats connus pour leur qualités «démocratiques». Mieux, Deloire est allé aussi faire tendre la main en Israël où il a reçu, pour son «ONG», une sorte de prix Nobel israélien doté d’une pluie de dollars. Voilà le lobby qui entend désigner dans le monde où se tient la liberté.

Paradoxalement, RSF qui distribue les bons points de la crédibilité, en a parfaitement besoin. Et ce n’est pas innocent ni fortuit, si l’ONG créée par Robert Ménard, maire de Béziers, adepte et défenseur de l’Algérie française, diffusait il y a plusieurs mois une Fakenews sur l’Algérie au sujet du scandale du logiciel espion sioniste Pegasus utilisé par le régime du Makhzen pour espionner ses opposants et ses alliés.

Toute honte bue, RSF publia un article dans lequel elle accusait nommément l’Algérie d’être un client de NSO et donc un utilisateur du logiciel espion Pegasus.

D’ailleurs, Khaled Drareni,  accessoirement correspondant de RSF, ne tardait pas pour relayer évidemment cet article, comme tout employé au service de son employeur. Lire article d’Ahmed Bensaada:https://algerie54.dz/2021/07/27/espionnage-10/

L’ancien ambassadeur d’Algérie en France, M. Mohamed-Antar Daoud   réagissait rapidement et  déposait plainte pour diffamation  au nom du gouvernement algérien,  auprès des instances judicaires françaises à l’encontre de Reporters sans frontières (RSF).

Qu’en pensent Maxime Vivas et Michel Collon de RSF ?

Le journaliste Maxime Vivas auteur du livre « la face cachée de Reporters Sans Frontières » raconte comme l’ONG est devenue un instrument au service de la propagande américaine en particulier, et l’OTAN en général, citant son attitude dans l’ex: Yougoslavie( bombardement de l’ambassade de Chine à Belgrade) ? l’assassinat de journalistes espagnols de Reuters à Bagdad en Irak en 2003 et la désinformation sur la destitution de l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez.

Le  journaliste Maxime Vivas accusait RSF d’avoir fermé l’œil sur l’assassinat de journalistes à Baghdad par l’armée américaine, lors de l’invasion de l’Irak en 2003.

Pour Maxime Vivas, les mécènes de RSF sont la CIA, la NED, l’USAID, l’Open Society de Soros et divers autres oligarques. Celui qui paie l’orchestre choisit la musique dit-on.

Ironie du sort, le 8 avril 2003, à la veille de la chute du régime irakien de Saddam Hussein, et au moment ou les combats font rage, un char de l’armée américaine tire sur des journalistes qui logeaient à l’hôtel la Palestine, tuant deux journalistes dont un cameraman ukrainien de l’agence Reuters, Taras Protsyuk.

Dans un entretien qu’il avait accordé à Algérie54, Jacques-Marie Bourget nous révélait que « Combattre un crime d’Israël n’entrait pas dans la feuille de route de RSF »
 « Ce Ménard, proche des trotskistes dans sa jeunesse, qui dans sa carrière de « journaliste », n’a écrit qu’un petit livre sur les vins du Midi était bien embarrassé par mon « cas ». En lisant le livre que Maxime Vivas a consacré à la face cachée de RSF, j’ai alors découvert la vraie nature des sponsors de RSF : l’argent venait essentiellement de Washington et de l’extrême droite cubaine réfugiée à Miami. Combattre un crime d’Israël n’entrait pas dans la feuille de route de RSF » dira Jacques-Marie Bourget.
https://algerie54.dz/2021/10/16/jaques-marie-bourget-interview/

Le prix Dan David, attribué à RSF

Pour avoir fermé les yeux sur l’emprisonnement des journalistes palestiniens et s’être tu, RSF va être récompensé en Israël en obtenant le prix Dan David en 2019, d’un montant d’un million de dollars. C’est la poudre aux yeux, cette ONG, s’était distinguée par son travail sélectif, lorsqu’il s’agit de traiter l’information, et ce n’est pas Jacques-Marie Bourget ; Michel Collon ou Maxime Vivas qui vont nous contredire.

» Le dernier avatar de cette ONG amie de l’OTAN et des néoconservateurs américains le démontre: le 19 mai 2019, à Tel Aviv en présence du président israélien, RSF a reçu le Prix Dan David. C’est étonnant comme un million de dollars suffit à ramollir la morale », nous indiquait Jacques-Marie Bourget.

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