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La nouvelle Algérie et les incendiaires d’El Isaba

Sans tomber dans le piège de la spéculation, il est primordial de mettre l’accent sur le nombre d’incendies de forêt ayant ravagé des dizaines d’hectares de patrimoine forestier, relevant des wilayas d’Oran, Mostaganem, Relizane, Tlemcen, Chlef, Tipaza, Ain Temouchent, Sidi Bel-abbes et Bejaia, et s’interroger sur le timing de ces sinistres « provoqués éventuellement par des pyromanes qui tentent de mettre le pays à feu et à sang.

 

Plusieurs incendies signalés en même temps touchant plusieurs wilayas du pays

Il n’est d’ailleurs pas exclu, que ces incendies, sont liés à des opérations d’incendiaires qui n’ont pas tolérer de voir le pays sortir progressivement de la crise politico-économique, malgré le diktat de la crise sanitaire qui secoue les quatre coins de la planète.
Sur ce registre, il convient de souligner, qu’en dépit des carences relevées, le peuple algérien a réussi à limiter l’impact négatif du Covid-19, sur la population, mieux que beaucoup de pays plus huppés, disposant de moyens plus importants que les nôtre, n’en déplaise à celles et ceux qui tentaient de faire de la pandémie, un fonds de commerce politicien pour se repositionner sur la scène politique, après le séisme du Hirak, qui emportera la classe politique dans sa diversité, au profit de la rue.

Le référendum sur la révision de la constitution et ses résultats

Si les résultats du référendum sur la révision de la Constitution, a marqué un tournant dans la vie politique de l’Algérie,il n’en demeure qu’il nous a offert une certitude, à savoir que la classe politique algérienne pouvoir ou opposition, n’a pas l’ancrage populaire nécessaire pour mobiliser le peuple autour d’un projet de société clair et bien déterminé.
Les résultats du référendum, nous ont également confirmé une autorité indépendante de supervision et organisation des élections, ANIE, capable de relever d’autres défis, malgré les critiques ciblant son président Mohamed Charfi .  Cette ANIE aurait réussi à veiller au bon déroulement de la joute référendaire, tout en évitant le bourrage des urnes comme ce fut dans un passé récent.
La réussite de l’évènement a coupé l’herbe, sous les pieds des pantins de la désinformation et le mensonge et qui occupèrent les maillons des réseaux sociaux pour distiller « des diatribes «  et « diarrhées » constitutionnelles, sans se donner le temps de lire la mouture du projet de la nouvelle constitution, en axant leur campagne de désinformation sur l’entretien de l’amalgame, et le lynchage de la composante de la commission d’élaboration du projet, au nom de la défense des constantes, à savoir l’Islam, l’arabité et l’Amazighité ( non touchées par les amendements) . Cette campagne de désinformation ne s’est jamais penchée sur les articles liés à la promotion des libertés individuelles et collectives et sur l’équilibre des pouvoir et la réduction des mandats présidentiels et la levée de l’immunité parlementaire pour offrir aux jeunes compétences le droit de postuler aux postes de responsabilités, n’en déplaise à ceux qui tirent profit de la rente et de l’argent sale.

La propagande d’El Isaba

 

Les voix liées à El Isaba au même titre que certains médias  n’ont pas tardé à se mettre en évidence de la propagande , en annonçant malicieusement que l’ancien ministre du Commerce, Amara Benyounes est sorti de prison, alors que ce dernier avait seulement fini de purger sa peine et demeure poursuivi dans d’autres affaires dont l’instruction est en cours.
Les voix et médias d’El Isaba, jouaient sur les mots pour induire l’opinion publique algérienne en erreur, comme l’indique l’information de réduction de la peine des deux anciens premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal et l’ancien président Ali Haddad, sachant qu’aucun mot n’a été soufflé par ses voix au sujet du pourvoi en cassation du Parquet d’Alger contre l’arrêt pénal rendu, mardi, par la même juridiction dans l’affaire d’Ali Haddad et ses coaccusés.

« Suite à l’arrêt pénal rendu par la Cour d’Alger le 3 novembre 2020 dans l’affaire d’Ali Haddad et ses coaccusés, le Parquet général près la Cour d’Alger porte à la connaissance de l’opinion publique, conformément aux dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, s’être pourvue en cassation contre l’arrêt suscité », précise le communiqué.

L’hospitalisation du président Tebboune

L’hospitalisation du président Tebboune, dans un hôpital spécialisé en Allemagne, n’a pas été du reste de cette campagne mensongère, entretenue par des individus liés organiquement avec El Isaba, et inféodés aux plans des officines étrangères hostiles à l’édification d’une nouvelle Algérie.
Abdelmadjid Tebboune en connaît quelque chose, puisqu’il avait été lynché par les plûmes prêtées et les voix d’El Isaba quand il a été nommé Premier Ministre et s’était positionné contre le pouvoir d’argent sale, en plaidant pour la moralisation de la vie publique en Algérie.

 

 

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