La fugitive Amira Bouraoui avait bel et bien été exfiltrée vers la France par l’ambassadeur de France en Tunisie André Parant et accueillie à l’aéroport de Lyon par un colonel des services français, apprend-t-on.
Pour la coïncidence, Amira Bouraoui est accueillie à Lyon, la ville qui vient d’interdire la parole au militant et avocat franco-palestinien Salah Hamouri, expulsé arbitrairement par l’entité sioniste le 18 décembre dernier.
À son arrivée à l’aéroport de Lyon en provenance de Tunis, après vérifications de ses documents de voyage, la police des frontières française avait décidé de ne pas l’autoriser à rentrer sur le territoire français. L’intervention du colonel des services français en décidait autrement, puisqu’elle lui permet d’éviter une éventuelle expulsion du territoire français
Mais, un colonel des services français était à l’accueil pour lui éviter une expulsion du territoire français, après que l’ambassadeur de France en Tunisie lui a éviter son départ expulsion le lundi 6 février vers l’Algérie, car elle était en situation irrégulière en Tunisie. -Ce colonel des services qui a faciliter son entrée en France a l’habitude de collaborer avec la Khabardjia Amira Bouraoui.
Bouraoui a quitté Tunis, lundi 6 février dans la soirée, à bord d’un vol de la compagnie Transavia en direction de Lyon, après des heures de négociations serrées entre les autorités françaises et tunisiennes,souligne le média français Le Monde, porte-voix des services de renseignements français. Placée sous contrôle judiciaire et interdite de sortie du territoire algérien, elle franchissait le territoire tunisien illégalement, avant d’être arrêtée vendredi dernier par les autorités tunisiennes avant de prendre l’avion pour la France munie d’un passeport français.
François Zimeray , l’avocat des exfiltrés
L’ancien diplomate français, et avocat à l’origine de la fuite d’Amira Bouraoui, n’est autre que François Zimeray, proche de l’ancien chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, défenseur de l’organisation terroriste du Front d’Al Nosra. François Zimeray devient par conséquent l’avocat des exfiltrés, puisqu’il défend aussi le célèbre patron de Peugeot-Nissan en l’occurrence Carlos Ghosn qui avait réussi à fuir les prisons nippones pour se réfugier au Liban. Il convient de souligner, que François Zimeray, était ambassadeur pour les droits de l’homme et chargé de la dimension internationale de la Shoah au Ministère français des affaires étrangères.
Socialiste nommé sous Nicolas Sarkozy « ambassadeur pour les droits de l’homme » François Zimeray, se fait connaître par ses accointances avec les activistes du monde arabe, bien impliqués dans le Regime Change, destinés à démanteler les Etats-Nations. Et ce n’est pas un hasard, si l’ancien diplomate français devient le défenseur de l’écrivain égyptien Alaa al-Aswany poursuivi devant un tribunal égyptien. Il n’hésita pas à évoquer cette affaire devant la commission des Nations Uniesen vue de condamner les autorités égyptiennes au sujet de l’auteur de » Aimarat Yaakoubian ».
Ancien eurodéputé dans une institution européenne éclaboussée par la corruption aiu nom des droits de l’homme,François Zimeray est un ardent défenseur de l’entité sioniste. En 2003, il fait partie des fondateurs du Cercle Léon Blum constitué pour lutter contre la recrudescence de l’antisémitisme en France.
Que représente Bouraoui?
La mobilisation générale de l’Establishment français et la panique qui avait gagné certains cercles au sujet d’une éventuelle expulsion d’Amira Bouraoui vers l’Algérie, laisse à penser que les services français craignaient que leurs larbins s’effondrent et dévoilent au grand jour les complots menés par les cercles néocoloniaux et sionistes pour déstabiliser l’Algérie. Avoir François Zimeray comme avocat des exfiltrés, en est une réponse appropriée au sujet du rôle de Bouraoui dans cet échiquier néocolonial.
