La militante palestinienne, membre du FPLP, Mariam Abou Daqqa a réussi malgré son absence, à éviter la déprogrammation ce jeudi 5 octobre, la déprogrammation du débat , organisé par le syndicat Solidaires et le Collectif Palestine 69 sous le thème “Colonisation et apartheid israélien, quel avenir pour les palestiniennes ?” à, l’université Lyon II, malgré les manoeuvres du franco-sioniste Habib Meyer pour le déprogrammer.
Soutenu par le CRIF, fer de lance du sionisme en France , le sioniste Habib Meyer n’a pu priver la tenue de la conférence pour défendre la cause de la femme palestinienne, victime de l’apartheid sioniste en Palestine occupée à l’instar de tout le peuple palestinien.
Des députés Les Républicains ont également écrit à la ministre française de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau pour lui demander d’interdire l’évènement, comme en atteste une copie du courrier mis en ligne par le sioniste Habib Meyer . La préfète de la région Auvergne Rhône Alpes, Fabienne Buccio, avait également tenté le coup mais en vain.
La direction de Lyon II avait alors demandé aux organisateurs de renoncer à inviter Mariam Abou Daqqa. “La conférence peut se tenir, mais nous serons vigilants sur l’absence de cette personne”, avait dit une de ses porte-parole. Solidaires avait pour sa part déploré dans un communiqué une “campagne de dénigrement (…) visant à interdire toute critique de l’Etat d’Israël”. “Face à ces pressions importantes, nous ne souhaitons pas mettre en difficulté l’Université Lyon II”, avait ajouté le syndicat, qui a maintenu la conférence sans Mariam Abou Daqqa. Sa mise à l’écart avait été qualifiée de “honte absolue” par le député LFI Thomas Portes sur X (ex-Twitter).