L’Algérie ne changera pas sa monnaie à court terme, apprend-t-on de sources dignes de foi. Il s’agit d’une réponse aux rumeurs qui circulent sur la place publique sur l’intention des pouvoirs publics de changer le Dinar.

Il est clair, que le timing choisi pour diffuser de telles rumeurs est loin d’être innocent. Certains cercles hostiles à la stabilité de l’Algérie manoeuvrent pour créer un climat de panique chez le citoyen, après l’échec des tentatives de torpiller l’élection présidentielle du 7 septembre..

Le président de la république Abdelmadjid Tebboune fraîchement réélu pour un second mandat s’était déjà exprimé sur le sujet en octobre 2021, à l’occasion d’une entrevue accordée à nos confrères de la presse nationale.
Pour le président Tebboune, la priorité est de lutter contre le marché informel, dans un cadre permettant la récupération de l’argent qui circule en dehors du contrôle de l’Etat et l’inclure dans le circuit légal et réglementaire.

« Changer de monnaie n’est pas une solution idéale », avait déclaré le président Tebboune, convaincu que de telles démarches iront à l’encontre de la stabilité financière et monétaire du pays, indispensable à la promotion de l’investissement et la production . Les pouvoirs publics sont d’ailleurs conscients de la nécessité de procéder par des étapes réfléchies et étudiées pour récupérer l’argent de l’informel et l’inclure dans le circuit légal.

Le président Tebboune avait souligné que le problème de l’économie parallèle va être résolu et l’État travaille à trouver des solutions dans cette direction. Sur ce registre, il faut noter que les pouvoirs publics ont déjà entamé la réforme des systèmes bancaire et fiscal, dans la foulée de l’amendement de la Loi sur la monnaie et le crédit du 21 juin 2023.

Dans le même sillage, il faut noter que le président de la république accorde un intérêt particulier àla valorisation du dinar, comme il l’a bien exprimé lors de son allocution de son investiture du 17 septembre dernier. Pour le président Tebboune un Dinar de bonne valeur renforcera forcément le PIB.

Le président Tebboune insistait sur la nécessité de revaloriser le dinar , préalable non négociable pour un PIB appréciable, sachant que l’Algérie, troisième économie africaine, table sur un PIB de 400 milliards de dollars US à l’horizon 2027, dont les atouts sont l’encouragement et la promotion de la production nationale.