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Après l’Algérie, c’est la Mauritanie qui est visée par la drogue marocaine

Certains sites d’information mauritaniens, dont le site d'information « Anbaa Info » ouvertement pro-marocain, et interdit en Mauritanie, a fait état de la propagation de la drogue en Mauritanie…

Mohamed El-Abassi.

Certains sites d’information mauritaniens, dont le site d’information « Anbaa Info » ouvertement pro-marocain, et interdit en Mauritanie, a fait état de la propagation de la drogue en Mauritanie…

Selon ce site, une enquête a été ouverte auprès de certaines des plus grandes officines de change de devises locales sur la base d’un partage sur X, publié par un blogueur mauritanien qu’il qualifie de gauchiste.

Selon toujours, cette même source, il s’agit d’un crime puni par le code pénal mauritanien, mais qui a pris une tournure ascendante consistant à faire passer par le poste frontalier mauritanien d’El-Guerguerate illégal, à bord de camions de légumes et de fruits en provenance du Maroc.

Les inspections vigilantes de routine des douanes mauritaniennes, ont découvert une quantité de drogue estimée à 38 kg de cocaïne en provenance du Maroc.

A la suite de la polémique médiatique qui a suivi cette affaire et l’arrestation de quatre propriétaires de bureaux de change de la capitale Nouakchott, l’opinion mauritanienne s’interroge sur l’origine de l’affaire et la source du scandale, dont il ne fait aucun doute que le Maroc, à travers ses commerçants, approvisionne en drogue le marché mauritanien.

Les rapports des enquêtes successives de l’Office des Nations Unies pour la lutte contre la drogue et la corruption (ONUDC) ont accusé le Maroc d’être un pays de source, qui, non seulement, produit et exporte du cannabis vers l’Europe et l’Afrique, mais aussi se fait complice des barons de la cocaïne en Amérique du Sud.

Ce n’est un secret pour personne que le gouvernement marocain encourage la culture du cannabis à grande échelle au profit de certains barons locaux, dont le dernier notoirement connu, n’est autre que l’Escobar du désert. Une pure création du Makhzen qui le protège. Il agit avec la complicité de la marine royale marocaine dans un trafic transcontinental tentaculaire derrière lequel se cachent des acteurs dans le monde du Football tel que le révèlent des médias espagnols qui pointent du doigt les services secrets marocains, et des éléments des services secrets de la DGDE.

Il ressort du tout dernier classement de l’ONUDC, que la culture du cannabis au Maroc a pris une ampleur infiniment prédatrice dans le gain, à travers la propagation du venin qui empoisonne le peuple marocain et autres pays en Afrique et en Europe.

La culture intensive du cannabis, ordonnée par le plais royal, au lieu des cultures vivrières dont a besoin le peuple marocain, a atteint son apogée, sous la bénédiction du Makhzen et au profit des barons de la cour royale, n’ayant d’autre limite que la prédation de leur roitelet qui s’évade parce que son « cher peuple » éternue et vomit le nauséabond d’une monarchie qui ne l’a pas compris et qui continue de le mépriser.

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