Le régime du Makhzen court dans tous les sens et navigue à vue pour empiéter sur les projets économiques et stratégiques de l’Algérie avec ses partenaires, dans le cadre de la stratégie propagandiste et rétrograde de la royauté, de plus en plus décriée par sa population ainsi que par les forces vives de ce monde opposée à ve régime expansionniste et annexionniste, qui n’a rien à envier à ce régime d’apartheid des généraux de Tel Aviv qui poursuit son génocide du peuple palestinien sous les caméras de la communauté internationale impuissante et complice.
L’annonce de la concrétisation du projet « SoutH2 Corridor » de transport de l’hydrogène vert produit en l’Algérie vers l’Italie et les pays européens, au début de ce mois en cours, n’a pas laissé le régime du Makhzen indifférent, puisque le groupe luxembourgeois de construction maritime Jan De Nul n’a pas tardé à annoncer le 11 juin dernier avoir signé un accord de collaboration avec le géant minier australien Fortescue afin d’installer des câbles sous-marins reliant le Maroc au continent européen.
Spécialisée en dragage, la société luxembourgeoise Jan De Nul a annoncé le 11 juin une collaboration avec le géant minier australien Fortescue afin de relier des continents de «haute production énergétique» aux continents «à forte consommation» pour la livraison d’électricité verte.
A ce titre, il faut notre que l’heureux partenaire de Jan De Nul , n’est autre que le groupe australien, Fortescue, dirigé par Andrew Forrest, la nouvelle coqueluche du régime du Makhzen, et sa ministre de la transition énergétique Leila Benali, dont Algérie54 ait évoque les liens tout récemment, se référant aux médias britanniques et australiens, dans un précédent article intitulé »Les liaisons dangereuses de la ministre marocaine de la Transition énergétique« . La même ministre marocaine est sujette à des critiques acerbes de la part des saoudiens, qui reprochaient à Leila Benali le peu d’intérêt et de l’enthousiasme aux propositions saoudiennes d’investir dans les secteurs minier et de la transition énergétique.
Il convient de rappeler, que le groupe australien Fortescue, qui souhaite produire de l’hydrogène vert, de l’ammoniac et des engrais, s’est allié au préalable avec le Groupe marocain OCP (ex-Office chérifien des phosphates), principale manne financière du commandeur des croyants, et qui ne lésine pas sur les moyens pour piller les richesses du peuple sahraoui, en parfait partenariat avec les multinationales, en violation du droit international.
« SoutH2 Corridor », sur les pas de TSGP
L’empiètement du régime du Makhzen au sujet de la concrétisation du SoutH2 Corridor, un projet stratégique et vital pour des pays comme l’Italie, l’Allemagne, et l’Autriche qui via un partenariat avec l’Algérie, un partenaire fiable, compte subvenir à leurs besoins énergétiques, avec une énergie plus propre, est identique à celui enregistré avec le lancement du projet du gazoduc transsaharien reliant le Nigeria à l’Europe via le Niger et l’Algérie. Le régime du Makhzen n’avait pas tardé à annoncer un projet de gazoduc reliant le Nigeria, à l’Europe via 15 pays africains, dont la royauté, dont l’investissement et le coût de réalisation sont hors de portée de potentiels investisseurs, proches ou alliés du régime makhzenien.
« Le projet du SoutH2 corridor pour la production de l’hydrogène vert en Algérie et son transfert vers l’Italie et l’Allemagne via la Tunisie incarne le principe de l’approche d’un partenariat basé sur les intérêts communs dans le cadre du plan Mattei et le souci de diversifier les ressources énergétiques pour une durabilité dans la Méditerranée », avait déclaré le 5 juin dernier le président du bureau Maghreb au ministère italien des Affaires étrangères et la coopération internationale, Filippo Colombo, lors d’une conférence sur l’énergie et le tourisme dans le développement durable au bassin méditerranéen.
Le responsable italien avait souligné que « le plan Mattei est soucieux des problèmes des changements climatiques et œuvre à développer les énergies renouvelables avec des partenaires de la rive sud de la Méditerranée, notamment l’Algérie et la Tunisie ».
« Actuellement, nous œuvrons à concrétiser notre stratégie et ce genre de partenariat avec le lancement des études techniques de ce projet ambitieux », a-t-il soutenu.
Pour mieux situer les opportunités des deux projets, il est clair que la balance est du côté du projet SoutH2 Corridor, un projet d’Etats, alors que celui annoncé par la propagande makhzenienne n’est qu’un stratagème pour pigeonner dans la fameuse arnaque taxe carbone.
Dans la sphère environnementale , il s’agit de la « pêche » des subventions à récolter du côté de la caisse des grands pollueurs ou on peut acheter et vendre le droit de polluer sous forme de taxe, des groupes montent des projets comme celui annoncé du côté de Rabat, pour drainer des fonds appelés à disparaître dans la nature. A titre d’exemple, il faut citer le scandale du sioniste Marco Mouly, « roi de l’arnaque » à la « taxe carbone ».