Des centaines de partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro ont pris d’assaut ce dimanche 8 janvier plusieurs édifices du pouvoir à Brasilia.
La police a tenté de les repousser. Certains sont parvenus à pénétrer dans le palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême. «Nous allons tous les retrouver et ils seront tous punis», a menacé Luiz Inacio Lula da Silva, depuis Araraquara, dans l’État de Sao Paulo, où il était en déplacement, quelques heures après les violentes manifestations des partisans de Bolsonaro sur les lieux de pouvoir à Brasilia.
Les qualifiant de «vandales fascistes» le nouveau président brésilien a décrété une «intervention fédérale» sur les forces de l’ordre pour reprendre en main la sécurité de la capitale. «Ils devront payer devant la justice pour tout ce qu’ils ont fait», a-t-il ajouté. La police brésilienne a en effet d’abord échoué, ce 8 janvier, de repousser des centaines de partisans de l’ex-président Jair Bolsonaro voulant pénétrer dans le Congrès, une semaine après l’investiture du président Lula.