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La surenchère et l’hostilité du lobby marocco-sioniste contre l’Algérie

Une campagne de dénigrement et d’hostilité est menée ces derniers jours par un lobby sioniste, à la solde de l’AIPAC, soudoyé par le régime du Makhzen qui vit ses dernières heures et relayé par des supplétifs de la propagande du Maroc.

Après, les diatribes du sénateur américain d’origine cubaine Marco Rubio, c’est autour de vingt-cinq sénateurs républicains américains de l’imiter en adressant une lettre au Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, le suppléant de prendre des mesures contre l’Algérie, qualifiée de fidèle client de la Russie en matière d’acquisition d’armement.

Il est clair que ces tentatives émanant de lobbyistes, n’ont aucune chance d’aboutir chez l’administration démocrate, a quelques semaines d’importantes élections américaines à mi-mandat de Joe Biden.
Sur ce registre, il est évident que les tentatives de Lisa McClain, Mario Rubio, rattrapé par les mensonges de l’exil de ses parents, et consorts, ne peuvent être qualifiées que de la surenchère destinée à consoler le régime du Makhzen qui cumule les échecs diplomatiques, dont le dernier en date est l’introduction de la question du Sahara Occidental dans le Sommet Euro-Méditerranéen qu’abrite la ville espagnole Alicante, suite à une demande officielle de la France, l’allié principal de Rabat. La surenchère vise aussi à rassurer les sionistes, qui voient d’un mauvais œil le retour en puissance de la diplomatie algérienne, sous l’égide du président Tebboune qui réussira dès son intronisation à la tête de l’Etat Algérien, à remettre la question palestinienne au devant de la scène, rejetant toute normalisation avec l’entité sioniste. Les efforts déployés par l’Algérie pour réunir la grande famille arabe autour de la cause centrale de la Palestine, à l’occasion du prochain sommet arabe, prévu les 1et 2 novembre prochain, précédé par un dialogue inter-palestinien pour resserrer les rangs des palestiniens autour d’une action commune, dans la perspective de l’édification d’un Etat souverain dont la capitale est El Qods Echarif.

Les efforts de l’Algérie sont d’ailleurs salués par le SG de l’ONU António Guterres, qui confirma d’ailleurs sa présence au prochain Sommet arabe, et aussi par le département d’Etat américain et son ambassadrice à Alger  Elizabeth Moore Aubin, reçue il y a quelques jours par le Chef d’état-major de l’ANP, le général des corps d’armée Saïd Chanegriha.

Elizabeth Moore Aubin salua en cette occasion le rôle incontournable de l’Algérie en matière de règlement des conflits régionaux et internationaux et son rôle d’Etat-pivot en matière de lutte contre le terrorisme transnational.
Sur ce dernier point, il convient de rappeler que l’Algérie avait réussi grâce à son ANP et ses forces vives à vaincre le terrorisme et aussi l’embargo non déclaré imposé par l’Occident. Durant la décennie noire, l’Occident avait imposé des sanctions contre l’Algérie en refusant de lui livrer des armes adéquates pour éradiquer la nébuleuse terroriste.

Pire encore, les commanditaires  du démantèlement de l’Etat national Algérien bénéficiaient du soutien financier, et propagandiste. Il a fallu attendre le 11 septembre 2001, pour que l’approche occidentale soit relativement révisée.

L’Etat-nation, souverain

L’annonce de la tenue d’exercices militaires algéro-russes en novembre prochain, au niveau de la 3ème Région Militaire, confirme le souci de l’Algérie de défendre sa souveraineté et son unité face aux menaces de l’instabilité qui règne autour de son environnement avec la propagation des foyers terroristes et de la recrudescence des trafics d’armes , de drogue et de l’immigration clandestine. Les exercices militaires algéro-russes sont programmés depuis plusieurs mois avant même l’entame de l’opération militaire russe en Ukraine et ne visent aucun pays tiers. Les exercices militaires répondent au droit de l’ANP d’être au diapason des défis géostratégiques, sécuritaires et militaires que connaît le monde.

Le  Non-alignement algérien dérange

L’ambition de l’Algérie exprimée par son président Abdelmadjid Tebboune d’intégrer le BRICS, dans la perspective d’échapper à la guerre des blocs, n’a pas été digéré par les forces néocoloniales et sionistes. L’adhésion de l’Algérie au BRICS signifie le retour au Non-Alignement positif, dont notre pays était l’un des principaux moteurs durant les années 70  et qui en plus de ses principes de soutien aux causes justes de ce monde, revendiquait un nouvel ordre économique mondial plus juste. Sur ce plan, Abdelmadjid Tebboune emboite le pas au Feu Houari Boumediene, en accordant un intérêt particulier à la concrétisation d’importants projets structurants synonymes d’intégration régionale, comme c’est le cas avec les projets de gazoduc Nigéria-Europe, via le Niger et l’Algérie, la Transsaharienne, la Dorsale saharienne, la route Tindouf-Zouirette, l’exploitation de Gara Djbilet et aussi le port d’El Hamdania qui devrait lancer une nouvelle ère en matière de développement socioéconomique, jumelé à un partenariat stratégique avec la Chine via la construction de voies ferrées de milliers de kilomètres permettant de sortir de nombreuses régions algériennes et africaines de l’isolement. Ceci dit, le renforcement de la coopération stratégique avec la Chine, la Russie, l’Italie, la Turquie et les pays du Golfe, ouvre la voie à la consolidation de l’Algérie, géant d’Afrique et ne laisse pas dormir les ennemis de la nation des martyrs.

Ceux qui s’accrochent à véhiculer l’éventualité de sanctions américaines contre l’Algérie, n’ont aucune perception de la géopolitique.
L’Occident ne peut nullement supporter de nouvelles sanctions à l’égard du vieux contient, très affecté par les sanctions imposées à la Russie.

 

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