L’agence américaine de lutte contre le trafic international de drogue DEA a auditionné 170 officiels marocains, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire appelée » escobar du Sahara ».
Une première moisson de cette enquête qui n’a pas encore livré tous ses secrets au sujet de l’implication du Makhzen dans le trafic international de drogue et du blanchiment d’argent, s’appelle Fouad El Himma, le plus conseiller du roi Mohamed VI et son amoi intime, apprend-t-on. Sur ce plan, Algérie54 a appris que Fouad El Himma a été lâché par son ami le roi, et ses missions et prérogatives gelées dans la cadre de cette enquête de la DEA, et qui augure la chute de l’appareil sécuritaire du Makhzen, une étape nécessaire pour « sauver » la royauté et ouvrir la voie à une succession au trône, sachant que cette affaire scabreuse verra sans aucun doute la fin systématique des Hammouchi, patron de la DST et de la DGSN, de Mansouri patron de la DGED, éclaboussé déjà par le scandale de Marocgate, et la corruption au sein du parlement européen.
Toujours concernant cette affaire, les enquêteurs de la DEA auraient interrogé des ministres, des diplomates, des députés, des officiers des FAR, des forces auxiliaires, des services de renseignements, des banquiers, des opérateurs économiques, des présidents de clubs sportifs, des hommes politiques et des hommes de culture.
Le pari perdu de la France
L’Etat profond français qui a misé sur un rapprochement avec le régime du Makhzen, pour limiter les dégâts dans la région du Sahel, dans la foulée de la visite les 14 et 15 décembre, du patron de la DGSI française Nicolas Lerner, promu quelques jours plus tard patron de la DGSE française, à la place de Bernard Emié, limogé dans le sillage de ses échecs successifs au Mali , Niger et Burkina Faso.
La visite du désormais ancien patron de la DGSI survient deux jours après la visite du directeur général de la police nationale française, Frédéric Veaux, et qui coïncidait également avec la saisie de près de 216 kg de cocaïne, opérée par la DEA américaine au port de Tanger-Med, devenu plaque tournante du trafic international de drogue, comme l’illustre bien cette nouvelle saisie de plus d’une tonne et 488 kg de cocaïne opérée au début du mois de janvier en cours au niveau de la même enceinte portuaire.
Fawzi Lekdjaa, le président de la Fédération royale marocaine de football, rattrapé par le scandale d’Escobar du Sahara
Les liens de Faouzi Lekdjaa et l’arbitre Qassama, revient sur scène
L’arbitre Gassama aurait séjourné secrètement au Maroc sans susciter les soupçons sur ses liens avec Faouzi Lekdjaa. Selon le journaliste marocain, l’arbitre gambien a même bénéficié des soins au Maroc, ainsi que sa famille qui considérait la royauté du haschich comme un second pays.