La France est appelée à renouer avec la contestation sociale dans le sillage du conflit ukrainien et ses répercussions sur la vie socioéconomique sur l’hexagone.
Ce jeudi, près de 200 rassemblements sont prévus dans le pays à l’appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires et d’organisations de jeunesse, pour réclamer des hausses de salaires et avertir l’Exécutif au sujet de la réforme des retraites.
La contestation sociale est stimulée aussi par le climat du clivage ,des déclarations « macroniennes » signées par le locataire du Palais de l’Elysée, et soutenue par les indicateurs macroéconomiques , à savoir la hausse du taux d’inflation, la chute de l’euro, la hausse des produits énergétiques, et la baisse du taux de croissance, annonciateurs d’une récession certaine, coïncidant avec un rude hiver, lié à l’imminence de la rupture d’approvisionnement en gaz russe. Il faut également mettre en exergue ce sentiment d’injustice qui gagne de plus en plus les foyers français, et le meilleur exemple est celui de TotalEnergies, dont les actionnaires viennent de bénéficier de dividendes au moment ou les employés observent des grèves pour l’amélioration de leur pouvoir d’achat suite à l’appel du syndicat CGT.
Il convient de rappeler, qu’il n’est pas exclu de voir l’hexagone s’embraser de nouveau comme ce fût le cas en 2018 avec les manifestations des Gilets Jaunes qui défilaient dans la rue de plusieurs grosses villes de France pour protester contre la hausse du prix du carburant.