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François Soudan et Jeune Afrique, les avocats du Makhzen

Pour être la risée des journalistes professionnels, il faut s’appeler François Soudan. Ce français, crypto-mercenaire et noircisseur de pages dans une revue appelée « Jeune afrique », devient paranoïaque dès qu’il entend le mot Algérie. Comme toujours, ce pseudo-journaliste, dépourvu d’humilité, continue de mentir et de falsifier l’histoire pour satisfaire son bienfaiteur, le gardien de la Mamounia. Ce corsaire des temps modernes, devrait alors s’appeler François Makhzen et non François Soudan.

Dr. Benali

Pour être la risée des journalistes professionnels, il faut s’appeler François Soudan. Ce français, crypto-mercenaire et noircisseur de pages dans une revue appelée « Jeune afrique », devient paranoïaque dès qu’il entend le mot Algérie. Comme toujours, ce pseudo-journaliste, dépourvu d’humilité, continue de mentir et de falsifier l’histoire pour satisfaire son bienfaiteur, le gardien de la Mamounia. Ce corsaire des temps modernes, devrait alors s’appeler François Makhzen et non François Soudan.

Dans un article intitulé « Maroc-Algérie : Un si long divorce » publié dans ladite revue (dans son numéro N° 3140 de septembre 2024, aux pages 3 et 4) ce journaleux travestit l’histoire pour innocenter et réhabiliter une entité du général Lyautey, voisin de l’Ouest.

Ce crypto-mercenaire adore tellement le continent africain qu’il va jusqu’à faire l’éloge de certains dirigeants, les gratifiant de ses louanges, et pas gratuitement. Mieux encore, son affection pour l’Afrique l’a poussé à se marier avec Arlette Soudan-Nonault, actuelle ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo. 

Ce journaleux boucanier, qui vit des attaques contre l’Algérie, ment comme il respire dès qu’il s’agit de notre pays. Cette rancune à l’encontre de l’Algérie est dictée par des considérations financières car cette revue, une marchandise noircie et putréfiée, est privée de vente en Algérie, contrairement au voisin de l’Ouest qui lui apporte une aide financière conséquente, une forme blanchiment des recettes de la drogue. 

Dans son wassingue, Soudan parle « d’écoliers ». Puisqu’il en parle, je crois que ce colporteur de contre-vérités puériles et débiles devrait retourner à son école pour apprendre l’histoire à travers des faits authentifiés et non par ceux qui lui ont versé 200.000 euros pour dire des mensonges : 

1- Si la monarchie est treize fois séculaire et l’Algérie est une République sexagénaire, demandent à ton pays, la France, pourquoi elle empruntait auprès des Algériens avant 1832 et non pas auprès du makhzen. 

2- Contrairement à ce que rapportent les serviteurs du makhzen et leurs boites de résonnance, le territoire du pays actuel ne l’a jamais était ainsi. Selon la française Mathilde Zeys, une des spécialistes du makhzen d’avant 1912 et auteure du livre « Une Française au Maroc » datant de 1908, le makhzen ne contrôlait que le 1/5ème de l’actuel pays appelé Maroc. Le makhzen, selon elle, n’avait aucune souveraineté, avant 1908, sur les 4/5ème du territoire qu’il appelle Blad Essiba (p.24). Zeys a précisé aussi que le sultan de Blad El-makhzen d’alors, était « plutôt reconnu comme pontife religieux que comme souverain politique » (P.25).

3- Il cire, pardon il cite que son sultan Abderrahmane ben Hisham avait apporté dans les années 1840 un soutien à « l’intifadha de l’émir algérien Abdelkader » contre la colonisation française. Primo c’est une guerre contre le colonialisme français et non une intifadha. Secondo, je te renvois à la lettre envoyée par l’Emir Abdelkader aux érudits égyptiens dans laquelle, il  se plaint de la traîtrise et de la trahison du sultan Abderrahmane Ben Hicham, qui n’a trouvé aucun mal à vendre l’Emir et son armée à la France.

4- Ce champion de mensonges légendaires va un peu loin en délirant pour dire que son sultan Mohamed ben Youssef  « opposa un refus catégorique aux offres françaises de rétrocéder au royaume la région de Tindouf en échange de la liquidation des sanctuaires du FLN installes dans l’Oriental marocain et balaya d’un revers de la main le projet de partition Nord-Sud de l’Algérie auquel la puissance coloniale proposait d’associer le Maroc.» La France, avait déjà délimité les frontières avec le makhzen depuis la signature à Paris, le 2 mars 1956, de la déclaration commune annulant le traité de protectorat de 1912 et accordant l’indépendance à la monarchie. C’était plutôt une revendication makhzénienne rejetée par la France du fait que les limites territoriales entre la puissance coloniale et le makhzen ont été limitées par : 

– la convention de Lalla-Maghnia du 18 mars 1845, fixa aux rives de l’oued Kiss et jusqu’au col de Teniet-El-Sassi les limites ; 

– la convention de Paris de 1901 et le choix de la ligne Varnier, en septembre 1912, la menèrent jusqu’au djebel Grouz, tout près de Figuig ;

–  la « ligne Trinquet », tracée en 1938 qui situe Tindouf en territoire algérien.

Mais, les intentions expansionnistes du makhzen et de ses sbires, ont été révélées au grand jour juste après l’indépendance du voisin de l’Ouest en 1956. Il s’agit pour eux d’imaginer un « Grand makhzen » dont les frontières s’étendent au-delà de celles d’avant 1912.

C’est Allal El-Fassi, chef du parti Istiqlal et serviteur de son roi, en tant que gouvernement de l’ombre, qui a été le promoteur et héraut des revendications territoriales marocaines au lieu et place du makhzen. Le leader de l’Istiqlal présenta alors une carte sur laquelle il a limité l’« empire imaginaire des alaouites » qui comprend les territoires du makhzen, le Sahara occidental, la Mauritanie, la région de Tombouctou du Mali et la moitié ouest de l’Algérie.

Cette carte n’avait pas disparu avec le décès de Allal El Fassi, mais elle est toujours dans le bureau du chef du makhzen comme l’a attesté John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis : « en rentrant dans le bureau du roi actuel, mon regard s’est jeté sur une carte du Maroc accrochée au mur derrière son bureau qui comprend le Sahara occidental, la Mauritanie et la moitié ouest de l’Algérie »

5- Concernant la question du Sahara occidental, elle a été inscrite à l’ONU à la demande du makhzen en 1963, sur la liste des territoires non autonomes. Donc un territoire à décoloniser et non comme une revendication territoriale makhzénienne. Cette demande cachait des intentions insidieuses, que le makhzen a dévoilé en 1975, en partageant le Sahara occidental avec la Mauritanie.

Ton malheur, c’est que ton makhzen a reconnu la RASD en tant qu’Etat au sein de l’Union africaine par son Dahir N°1-17-2 du 2 Joumad I 1438 (31 janvier 2017) portant acte constitutif de l’Union africaine, fait à Lomé (Lomé) le 11 juillet 2000 et du protocole sur les amendements annexé Audit Act, adopté à Addis-Abeba  (Ethiopie) le 3 février 2003 et à Maputo (Mozambique) le 11 juillet 2003.    

6- Concernant la position de l’Algérie sur la question de la décolonisation, elle est immuable et ne concerne pas le Sahara occidental. Sur cette question, des références existent sur le soutien algérien pour l’indépendance de plusieurs pays africains, voire au-delà, contrairement au makhzen qui a été le support de l’apartheid en Afrique.        

7- Sur les prétendues sincérités du makhzen à l’égard de ses voisins. Je crois qu’un myope ne peut voir clairement les choses. Ton makhzen a eu la rage d’entendre que la Mauritanie accède à l’indépendance le 28 novembre 1960. Le makhzen de Hassan Ben Mohamed n’a reconnu la Mauritanie indépendante qu’en 1969, bien après l’Organisation des Nations unies l’ONU le 27 octobre 1961 et l’OUA en 1963.

Se fondant sur la thèse du « Grand Maroc », s’étendant « de Tanger jusqu’à Saint-Louis du Sénégal », le makhzen voulait mettre la main sur la Mauritanie pour avancer plus tard en direction d’autres régions. 

8- Ce journaleux, a oublié de nous dire pourquoi son makhzen a demandé l’adhésion à l’Union africaine alors que la République Arabe Sahraouie Démocratique est membre fondateur de l’organisation africaine. Ne pouvant exclure la RASD, le makhzen cherche à diviser les rangs des africains et à permettre à l’entité sioniste d’avoir une place, même un strapontin au sein de l’Union africaine.

9- Il est bon de demander ce journaliste qui est dans le secret du makhzen de nous éclairer sur les affaires suivantes :

  • Qui a été derrière le détournement de l’avion transportant les cinq des chefs historiques de la Révolution algérienne, le 22 octobre 1956 ;
  • Pourquoi les 273 algériens ont été dépossédés de leurs biens à Oujda, Guercif, Agadir, Taza, Berkane, Casablanca, Nador et Fès en vertu du dahir royal du 2 mars 1973, sans être indemnisés alors que les autres ressortissants étrangers, ayant été spoliés, l’ont été
  • Que faisait en 1993, Abdelhak Layada, fondateur et chef du Groupe islamique armé (GIA), dans le territoire de Lyautey
  • Pourquoi Hassan Ben Mohamed, souhaitait voir « l’Algérie être un laboratoire de l’extrémisme religieux » suite à une interview avec la quotidien londonien Echark El-Awsat, le 14 janvier 1993.
  • Je vais me limiter à cela pour ne pas remplir le sac.   

10- En parlant d’ADN, cela me rappelle une étude faite par Simon Gächter et ses collègues de l’université de Nottingham sur l’indice de « prévalence des violations des règles » (PRV) dans 159 pays. L’équipe a découvert un « lien solide » entre la prévalence des violations des règles et l’honnêteté intrinsèque 

C’est normal, le Makhzen, qui a contaminé la population marocaine, s’est distingué par la fabrique de tous les Vices, devenus dans le pays, une marque déposée.  

Selon cette étude, les marocains sont les deuxièmes personnes les moins honnêtes au monde, qui trichent pour obtenir ce qu’elles veulent.

Enfin, il est facile d’être Scribouillard, mais d’être professionnel et intègre c’est très difficile. Donc, dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es.

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