Djamel Bensmail a été assassiné par une horde barbare qui n’a épargné aucun moyen pour que le supplice soit le plus sauvage possible. Sa mort mérite un hommage bien particulier, à la hauteur de son sacrifice. Un hommage qui pourrait enterrer les illusions des incendiaires et des pyromanes qui cultivaient la haine raciale et la division du pays et du peuple.

Si l’auteur algérien Yasmina Khadra a proposé l’édification d’une stèle commémoratrice au nom de Djamel Bensmail à Larbaâ Nath Irathen au lieu de l’ériger dans sa ville natale, il serait préférable et plus que souhaitable de baptiser le nouveau stade de Tizi Ouzou, au nom de Djamel Bensmail.

Cette courageuse décision mettra fin au risque de voir la stèle proposée par Yasmina Khadra vandalisée par des « malades » et permettra au nom de Djamel Bensmail d’être cité à chaque rendez-vous footballistique.

Cela mettra aussi fin à cette image horrible de la mort du footballeur camerounais Ebossé, victime de cette violence qui s’est nourrie de la haine raciale et de l’instrumentalisation prônée par l’organisation terroriste du MAK.

Baptiser le nouveau stade de Tizi Ouzou, au nom de Djamel Bensmail, contribuera non seulement à chasser les vieux démons du racisme, mais diminuera aussi le clivage entre Algériens, tous deux planifiés et mis en œuvre par les ennemis de l’Algérie et de son peuple.