Les autorités iraniennes ont exclu la possibilité qu’une explosion liée à un sabotage soit à l’origine de l’accident d’hélicoptère qui a entraîné la mort du président iranien Ebrahim Raïssi et de son entourage, ont rapporté les médias locaux.
« Au vu des résultats des tests effectués sur l’épave et les pièces restantes de l’hélicoptère, de la manière dont les restes ont été dispersés sur les lieux de l’incident et de leur distance par rapport au fuselage, la possibilité d’une explosion causée par un acte de sabotage pendant le vol ou quelques instants avant que l’hélicoptère ne s’écrase dans la montagne a été écartée », a rapporté jeudi l’agence de presse Irna, citant le nouveau rapport de l’état-major général des forces armées iraniennes.
La même source a relevé qu »aucun signe d’acte de guerre électronique n’a été détecté sur l’hélicoptère accidenté ». Les forces armées ont, en outre, affirmé que « le poids total des passagers et de l’équipement à bord respectait la limite de la charge maximale de l’hélicoptère au moment du décollage et pendant le vol », soulignant que « le contact a été maintenu avec l’équipage de l’hélicoptère accidenté sur les fréquences spécifiées, ce qui écarte la possibilité d’une perturbation du système de communication ou d’une interférence des fréquences ».
Pour rappel, le premier rapport du comité d’enquête de l’état-major général des forces armées iraniennes avait été publié le 23 mai.