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La Kabylie, beauté Algérienne et Africaine tourmentée par l’État profond Français

Par Said Radjef

Je vous réponds: j’appartiens à la plus haute noblesse kabyle et on m’a nourri au sein du PPA-MTLD au sein du 1er novembre 1954

Ce sont l’Émir Abdelkader, Messali Hadj et le premier novembre 1954 qui ont donné au Djurdjura ses lettres de noblesse. Mais dans cette Kabylie si majestueuse, si noble, si charmante…qui a abrité toutes les formes de résistance pour la liberté de l’homme, nichent à l’ombre de l’administration, des institutions de la république des Kabylistes, des arouchistes, des tribalistes…Des Kabylistes, mais aussi des Arabistes qui servent de soldats mercenaires à l’État profond Français. Comme le faisait autrefois Bocchus pour le compte de Rome, ou encore les Bachaghas pour le compte du gouverneur général…et ses généraux de sinistre mémoire.

L’Etat profond Français sait que la tribu, les arouchias sont l’ennemi mortel de l’Etat, de la Nation…Or, l’Algérie est un jeune Etat, une jeune Nation en pleine construction.

La colonisation Française n’a rien retenu des leçons de son passé…

La Kabylie ne ressemble en rien à la France et au peuple Juif…

La Kabylie ce ne sont pas ses milliardaires cocotte-minute surgis brutalement du 20 avril 80, son printemps noir qui a accouché du MAK, ses arouchistes, ses tribalistes, ses bataillons de promoteurs immobiliers, ses leaders politiques sous-développés et analphabètes qui pensent que diaboliser l’État et l’ANP est  une marque d’appartenance à la noblesse d’Etat…

La Kabylie c’est Belhaddad, c’est Boubaghla et Fathma N’Soummer, c’est Cheikh Ben Abderrahmane, ce sont ses bandits d’honneur, c’est Ait Ahmed, c’est Ali Zammoum, c’est Ben Lounes Said avec ses lieutenants Krim, Ould Hamouda, Benai, Ouamrane, Ali Mellah…La Kabylie c’est le 8 mai 1945, le 1er novembre 1954…

L’Algérie n’est pas non plus ses minorités Arabistes exaltées qui entretiennent la fitna au nom de l’Islam, au moment ou le peuple à travers un gigantesque élan de solidarité ressoude ses rangs pour poursuivre la construction de l’État et de la Nation Algérienne.

Un dernier point pour terminer : la gendarmerie nationale doit réinvestir tous les villages et communes du Djurdjura et rendre à l’État son autorité, ses monopoles,  à travers les institutions et les représentations locales…

La Kabylie est en Algérie, en Afrique et non à TF1, M6, France 24, Mademoiselle l’AFP de l’État profond Français… »

 

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