Selon Eurostat, les exportations gazières algériennes et russes ont connu une augmentation de l’ordre de 4,9% et de 4,6%, durant les huit premiers mois de 2024, pour atteindre respectivement 21,3% et 18,3%.
L’Union européenne a divisé par 1,7 ses importations de gaz au cours des huit premiers mois de l’année, jusqu’à 49,2 milliards d’euros.
Cette baisse est surtout due à la désindustrialisation de la zone euro: entre mars 2022 et août 2024, sa production industrielle a chuté de 21%.
Les États-Unis restent le principal fournisseur avec une part de 22% contre 22,9% il y a un an.
Outre l’Algérie et la Russie, le top 5 comprend la Norvège, dont la part est passée à 12,5% contre 12,3% en 2023, et le Royaume-Uni (8,4% contre 12,5%).